N° 85 - Septembre 2006
FAIRE FACE A LA VIOLENCE AU TRAVAIL : LE CAS DE LA PLACARDISATION
par François GRIMA
Maître de conférences en gestion - Université Paris 12, IRG
et
Renaud MULLER
Professeur à ESC Dijon, CEREN
L’intention avérée de nuire à une victime est un ressort classique du genre policier. C’est aussi un scénario fréquent au sein des entreprises, qui n’hésitent pas à placarder leurs propres employés. Mais comment faire face à une placardisation ? Faut-il rester sur place en organisant sa défense, donc résister, ou partir ? Et d’abord, qu’est-ce qu’un placard, qui ne saurait être confondu avec une bulle ? Le harcèlement va prendre plusieurs formes : les agressions, comme les ripostes, sont graduées. Le lieu de travail devient un champ de souffrance… et un champ d’observation privilégié pour ceux qu’intéressent, partout dans le monde, les pratiques violentes dans les organisations. Et si toutes ces méthodes devenaient, au sein des entreprises, une modalité flexible de l’emploi, moins visible que l’emploi précaire ?
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N° 85 - September 2006
Coping with violence in the workplace: The shelf
François Grima and Renaud Muller
The avowed intention to harm — a classical motive in detective movies — is also frequently part of the scenario in firms, which have no qualms about shelving employees. How to cope with this? Should the person remain and organize his defense so as to put up a fight, or should he leave? A shelf is not a cocoon. Harassment takes several forms; violence is graduated. The workplace becomes a place of suffering… and a vantage point for observers interested in violent practices inside organizations. What if all these methods were a flexible modality of employment that is less visible than the contingent workforce?
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