|
COMMENT PROPOSER UN ARTICLE
La longueur des articles est généralement de l’ordre de 40 000 signes, mais des articles plus longs peuvent être publiés. Les articles doivent être précédés d’un résumé d’environ 1 000 caractères. Ils devront être adressés par Internet à l’adresse suivante :
et se conformer aux règles précisées dans le document suivant :
Merci de ne laisser dans le corps du texte (soumis au comité de façon anonyme) aucune indication concernant l’auteur. Les titres, les résumés et l’iconographie sont de la seule responsabilité de la rédaction.
LE CHOIX DES RAPPORTEURS
Chaque article est donné, selon la règle du "double aveugle", à au moins deux rapporteurs, membres ou non du Comité de rédaction. Le Comité fait appel à des évaluateurs extérieurs quand l'analyse d'un article suppose de mobiliser des compétences dont il ne dispose pas en son sein.
LES DEBATS DU COMITE DE REDACTION
Le Comité se réunit huit fois par an. C'est le Comité de rédaction de Gérer & Comprendre qui décide collectivement des positions à prendre sur chaque article, sur la base des commentaires transmis par les rapporteurs. Chaque rapporteur développe son avis, ce qui nourrit un débat quand les avis sont divergents. Après débat, une position est prise et signifiée aux auteurs. Il arrive que les désaccords gagnent à être publiquement explicités, soit parce que cela peut faire avancer la connaissance, soit parce que les divergences du Comité sont irréductibles. L'article est alors publié avec la critique du rapporteur en désaccord, un droit de réponse étant donné à l'auteur. Ces débats permettent d'affiner progressivement la ligne éditoriale de la revue et d'affermir son identité.
LES INTERACTIONS ENTRE LES AUTEURS ET LE COMITE
Chaque décision communiquée aux auteurs a été discutée collectivement en comité de rédaction. Elle est systématiquement motivée, rapports des relecteurs à l’appui. Les avis transmis aux auteurs peuvent être classés en quatre catégories :
- ACCEPTE POUR PUBLICATION : L’article sera publié dans la revue. Le comité peut éventuellement préconiser quelques corrections mineures.
- DEMANDE DE V2 (DEUXIEME VERSION) OU V3 (TROISIEME VERSION) : L’article pourrait éventuellement faire l’objet d’une publication après un travail ponctuel. Il s’agit généralement d’approfondir ou de préciser certains points, voire de répondre à des interrogations suscitées par l’article. Le cas échéant, les auteurs sont priés de joindre à la nouvelle version de leur article une« note aux relecteurs » décrivant de façon détaillée les changements effectués dans le texte. Ce sont les mêmes relecteurs qui assurent l’évaluation. Les réunions du comité de rédaction se tenant à échéances régulières, il n’y a pas de date imposée pour la remise d’une V2 ou d’une V3. Nota bene : la demande de V2 ou de V3 ne préjuge en rien de la publication de l’article in fine.
- REFUSE : L’article ne pourra faire l’objet d’une publication. Voir la rubrique « Les critères de rejet » infra.
- REJET / RE-SOUMISSION : Le matériau est jugé original et intéressant mais l’article pèche sur de trop nombreux points. Un travail de refonte très substantiel est requis. Si un nouvel article est soumis, il pourra être évalué par d’autres rapporteurs.
Gérer & Comprendre peut aussi évaluer les articles écrits en anglais.
LES CRITERES DE REJET
Pour préciser quels articles la revue souhaite publier, le plus simple est d'indiquer ses critères de rejet :
- DES CONSIDERATIONS THEORIQUES FONDEES SUR AUCUNE OBSERVATION OU EXPERIMENTATION : même si la revue Gérer & comprendre déborde la seule tradition clinique et expérimentale dont elle est née, elle se méfie des considérations théoriques déployées sans confrontation avec les faits. Le plus souvent, les méthodes de validation statistiques laissent sceptique le Comité, bien que plusieurs de ses membres (qui ne sont pas les moins critiques…) aient par ailleurs une large expérience de l'enseignement des méthodes mathématiques et statistiques ;
- DES DESCRIPTIONS SANS CONCEPTS : à l'opposé du cas précédent, c'est ici le défaut de la narration sans structuration théorique qui est visé ;
- DES TRAVAUX SANS PRECISION DES SOURCES : le fait de restituer des observations ou des expériences pose naturellement un problème : le chercheur n'étant ni un observateur invisible, ni un investigateur impassible, il importe de préciser comment ont été effectuées les observations rapportées, cela afin que le lecteur puisse juger par lui-même des perturbations qu'ont pu occasionner les interactions entre l'auteur et le milieu dans lequel il était plongé ;
- UN USAGE NORMATIF DES THEORIES ET DES IDEES : on a longtemps rêvé de lois et de solutions générales en gestion, mais cet espoir ne résiste pas l'observation ; les articles qui proposent soit des théories implicitement ou explicitement normatives, soit des recettes présentées comme générales sont pratiquement toujours rejetés ;
- DES ARTICLES ECRITS DANS UN STYLE ABSCONS : considérer que les textes savants ne doivent s'adresser qu'aux chercheurs est un travers étrange de la recherche en gestion ; c'est pourtant dans le dialogue entre théorie et pratique que naissent le plus souvent les connaissances les plus nouvelles, comme le montrent les dialogues des Lumières, dont les Annales des mines portent l'héritage ; mais il faut pour cela que le style soit suffisamment clair et vivant pour encourager la lecture de ceux qui n'ont pas d'enjeux directs de carrière pour lire ; il arrive alors que le Ccomité aide les auteurs pour amender la forme de leurs textes.
Mais nul papier n'est parfait : ainsi certains articles pèchent au regard des critères ci-dessus. Mais c'est aussi le travail du Comité que de savoir de quels péchés on peut absoudre : et Gérer & Comprendre est toujours attentive à favoriser les pensées vraiment originales, quand bien même elles seraient en délicatesse avec les règles énoncées ci-dessus.
|
|