N° 85 - Septembre 2006
L’EGLISE CATHOLIQUE ET SES EVEQUES A L’HEURE DE LA STRATEGIE ET DU MANAGEMENT
par François MAYAUX
Professeur à l'Ecole de Management de Lyon, Directeur de la Société ALTERIA
et
Monseigneur Laurent ULRICH
Archevêque de Chambéry, Président du Conseil pour les affaires économiques,
sociales et juridiques, de la Conférence des Evêques de France
Peut-on gérer un diocèse comme on gère une entreprise ? Non, puisqu’un évêque doit remplir une mission spirituelle, au-delà de son management temporel, et qu’il a des comptes à rendre… aussi à Dieu ! Mais comment s’y prendre pour relancer une « affaire » qui voit le nombre de baptêmes, de mariages religieux, de pratiquants et de vocations sacerdotales s’effondrer ? Comment un évêque va-t-il équilibrer ses comptes, quand d’un côté le denier du culte diminue et que, de l’autre, les dépenses liées à l’immobilier représentent jusqu’au quart du budget d’un diocèse ? L’Eglise va être amenée à faire des choix et à professionnaliser son fonctionnement. Mais est-ce à dire qu’elle va perdre son âme ?
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N° 85 - September 2006
The Catholic Church and its bishops during an era of strategy and management
François Mayaux and Laurent Ulrich
Can a diocese be run like a firm? No, since a bishop has a spiritual role to fill. Beyond his temporal duties, he has to be accountable… to God! But how to revive a “business” that has experienced a drop in the number of baptisms, church marriages, practising Catholics and priestly callings? How can a bishop balance the books when church offerings are drying up and when a quarter of the diocese’s budget is devoted to expenditures related to real estate? The Church is going to have to make choices and professionalize operations. Is it going to sell its soul?
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