Mai 2007 - Le partage des savoirs scientifiques, enjeux et risques
L’effet père noël dans la relation science-société
par Richard-Emmanuel Eastes,
Professeur agrégé de Sciences physiques -
Président de l'Association Les Atomes Crochus,
Département d'Etudes Cognitives, Ecole normale supérieure
et
Francine Pellaud
Docteur en Sciences de l'éducation,
Laboratoire de Didactique et Epistémologie des Sciences (LDES),
Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, Université de Genève
Avec son double besoin de rationalité et de merveilleux, la société entretient un rapport ambigu avec la science. Trop rationaliste, la vulgarisation scientifique détournerait de la science. Trop ésotérique, elle en troublerait le message. Dans les deux cas, elle risquerait de faire le jeu des para-sciences. Comment concilier le besoin de merveilleux avec la nécessité de transmettre une information scientifique exacte et rationnelle ? C'est ce qu'explicite « l'effet Père Noël », qui démontre la nécessité de préserver une part de rêve et d'imaginaire dans la construction d’une culture scientifique épanouissante.
Télécharger gratuitement l'article
Retour au sommaire
May 2007 - Sharing scientific knowledge : Issues and risks
The Santa Clause effect in the relation between science and society
Richard-Emmanuel Eastes and Francine Pellaud
Given its need for both rationality and marvels, society has an ambiguous relation with science. When it is too rationalistic, the popularization of science deviates from science. When it is too esoteric, it blurs the message. In both cases, it risks succumbing to parascience. How to make the need for wonders and marvels compatible with the necessity of conveying exact, rational scientific information? The “Santa Claus effect” shows how necessary it is, in the effort to build a “scientific culture”, to make room for a sense of wonder, for dreaming and the imagination.
Retour au sommaire
|