La série Gérer & Comprendre privilégie une approche humaine de l'organisation des entreprises, grâce à des analyses qui ne fondent pas sur les seuls outils de gestion, mais empruntent aussi à la sociologie des moyens de compréhension indispensables aux responsables d'entreprises. Son fonctionnement est celui d’une revue académique à comité de lecture. Elle a été retenue par l’HCERES dans son classement des revues en économie et gestion (en page 8).

 

Voir la composition du Comité de rédaction et la liste des autres relecteurs

Voir les modalités détaillées de sélection des articles et les instructions aux auteurs

 

 
 

   linkedin

Numéros précédents

Rechercher :

 

Réalités Industrielles

2023
2022
Années depuis 1985
 

Gérer & Comprendre

2023
2022
Toutes les années
 
Gérer & Comprendre -
English language online selection
 
Responsabilité & Environnement
2023
2022
Toutes les années
 
Enjeux numériques
2023
2022
Toutes les années
 
Financial Regulation
and Governance
Banks
Insurance
Markets
Payments and monetay instruments
International financial
regulation
Fintechs
 

La Gazette de la société

et des techniques

2023
2022

Toutes les années 

 
Numéros anciens des Annales des Mines
1794-1914
1915-1943
Lois et réglementation
1919 – 1942
Articles

1946 – 1991

 
Le Club des Annales des Mines

Toutes les années

 

Histoire des Ingénieurs
des Mines

Documents de synthèse
Directeurs, professeurs,
anciens élèves des Ecoles des mines
Les principaux textes législatifs ou règlementaires
Biographies relatives à des ingénieurs des mines décédés
Composition du corps des ingénieurs
Autres documents sur les mines, carrières, géologie.
 
La Lettre des Annales des Mines
2023
Toutes les années
 

 

 

         
 

 

 

 

 

Télécharger gratuitement
la revue complète

 

 

N° 84 - Juin 2006

LES FRANCAIS SONT-ILS VRAIMENT MAUDITS ?

 

A propos de l’article de Jean-Pierre Dupuis : « Etre un ‘maudit français’ en gestion au Québec ».

 

Jean-Pierre Dupuis, qui est québécois, abordait en septembre dernier un sujet tabou : le malaise profond dans les relations d’affaires entre Québécois et Français, le non-dit autour de l’expression si souvent entendue de « maudit Français ». Enquêtant auprès des différents protagonistes, et reprenant l’histoire des relations entre la France et le Québec, l’auteur concluait que ce sentiment anti-français s’explique par une immigration française plutôt conservatrice depuis deux siècles et par la domination de l’anglais dans le milieu des affaires . Ainsi, les questions d’immigration et de langage sont étroitement liées aux problématiques du management interculturel.
Monique Lepage, française installée au Québec et mariée à un Québécois, n’a pas ressenti d’agressivité, s’inscrit en faux contre cette analyse et la trouve dépassée.
Christian Labezin, français qui a créé et dirigé une entreprise à Montréal, souligne, à partir d’exemples frappants, le choc culturel subi par le Français arrivant au Québec, ses complexes et son sentiment d’infériorité dans les affaires.
Dans son commentaire, l’auteur Jean-Pierre Dupuis répond aux deux intervenants et confirme son analyse.

Télécharger gratuitement l'article

Retour au sommaire


N° 84 - June 2006

Are the French really “damned”? On Jean-Pierre Dupuis’s article, “Being a ‘damned Frenchman’ in management in Quebec”

 

Monique Lepage, Christian Labezin and Jean-Pierre Dupuis

 

In our September 2005 issue, Jean-Pierre Dupuis from Quebec dealt with a taboo: the deep unease in business relations between partners from Quebec and France that is often put into words as “damned Frenchmen”. Drawing from interviews with several parties and the history of relations between the two countries, Dupuis concluded that these anti-French feelings can be set down to the rather conservative French immigration over the last two centuries and the predominance of English-speakers in the world of business. The issues of immigration and language thus turn out to be tightly linked to problems of intercultural management. Monique Lepage, a Frenchwoman settled in Quebec and married to an inhabitant, did not experience aggressiveness and declares that Dupuis’ analysis is false and outdated. Christian Labezin, a Frenchman who heads a firm he set up in Montreal, cites a few telling examples to illustrate the cultural shock that the French experience in Quebec and shed light on their inferiority complex in business. Dupuis replies, and sticks by his analysis.

Retour au sommaire


 

 

 

 

 

Les Annales des Mines

Télédoc 797, 120, rue de Bercy – 75572 – Paris cedex 12
Courriel :
redactiondesannalesdesmines.cgeiet@finances.gouv.fr