N° 84 - Juin 2006
LE CAPITAL RISQUE INDUSTRIEL : QUE VONT FAIRE LES GRANDS GROUPES DANS DES START-UPS ?
par Alla BEN HADJ YOUSSEF,
docteur en sciences de gestion, chercheur associé :
IGS Paris (CR2S-Management), CIME et A2ID
La rentabilité financière est loin d’être le principal critère pour l’investissement d’un groupe industriel dans une entreprise qui démarre. Les motivations des groupes sont variées : l’apprentissage d’une technologie ou d’un nouveau marché, la manifestation d’un engagement social, ou encore le simple souci de reclasser des salariés en surnombre. L’auteur, à partir d’une étude de la littérature spécialisée et d’une enquête auprès de six entreprises, détermine une dizaine d’objectifs pour le capital risque industriel. Parmi ces objectifs, deux nouveaux, identifiés sur le terrain et validés par le modèle Intention stratégique/Pôles de compétences : capter les innovations organisationnelles, et identifier les opportunités d’absorption.
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N° 84 - June 2006
Risk capital in industry: What are big groups going to do in start-ups?
Allala Ben Hadj Youssef
Financial earnings are far from being the major criterion that big industrial groups use to invest in new-born companies. These groups have various motives: obtain knowledge about a technique or a new market, prove their social responsibility, or even use the investment in order to mange redundancy in their own work forces. This review of the literature and survey of six firms has brought to light a dozen objectives pursued by these groups. Two of them, detected in the field and validated by the model “Strategic intention/Poles of competence”, are new: pick up organizational innovations and identify opportunities for an absorption.
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