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N° 86 - Décembre 2006
LA DOUBLE « JOINT-ADVENTURE » DE PME FRANÇAISES EN CHINE : UNE ETUDE DE CAS (1994-2004)
par Michèle DUPRE
Sociologue, chercheur associé au GLYSI-SAFA, ISH-LYON
et Etienne de BANVILLE
Chercheur économiste CNRS au CRESAL, à Saint-Etienne
Et si toute PME tentée par l’international était condamnée à s’autodétruire en tant que PME ? Quand on sait qu’une PME qui ne vise pas le marché mondial est sans avenir, cela veut dire qu’il faut des trésors d’audaces, de remises en cause et d’imagination pour assurer la transition, inéluctable, vers la mondialisation. Malheur à ceux qui s’unissent sans véritable stratégie de conquête. L’addition des forces ne suffit pas. Vite dépassés par les événements, ils doivent faire appel à de nouveaux associés qui n’hésiteront pas à modifier structures et dirigeants, à rechercher de nouveaux clients et à développer des activités complémentaires. Car telle est la condition de la survie de la joint-venture, qui finira par échapper totalement à ses initiateurs.
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N° 86 - Décember 2006
The "joint adventures” of French small and medium-sized businesses in China: A case study, 1994-2004
Michèle Dupré and Étienne de Banville
What if small companies tempted by international business were condemned to no longer remain small? As we know, a small or medium-sized firm that does not have an eye on the world market lacks prospects. Therefore, boldness, self-questioning and imagination are needed in abundance in order to make the inevitable switch toward globalization. Uniting forces does not suffice however. Woe to those who unite without any real strategy for conquest! Soon overtaken by events, they must launch a call for new associates who will not hesitate to alter structures, replace white collars, look for new clients and develop complementary activities: this is the condition for the survival of joint ventures, which eventually escape from the control of those who set them up.
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