N° 74 - Décembre 2003
QUAND LES RÉSEAUX RÉSISTENT - CRISE FINANCIERE ET PARTICIPATIONS CROISEES DES CHAEBOLS COREENS, 1996-2000
par Sea-Jin CHANG
School of Business, Koréa University
et
Dukjin CHANG
Department of sociology seoul national university
Le cas coréen suggère que ni la globalisation croissante des marchés financiers, ni même la crise financière, n’induisent nécessairement une propriété plus dispersée du capital et un système de gouvernance plus transparent. Les réformes des chaebols provoquées par l’écroulement de l’économie coréenne et exigées par le FMI et la Banque Mondiale, témoignent des limites d’une restructuration des entreprises initiée par des forces extérieures. Mais la concurrence accrue, l’activisme des actionnaires et l’application stricte de la loi sur le commerce équitable forcent les chaebols à se concentrer sur leurs activités principales et rendent plus difficiles les participations croisées. Pour des chaebols restructurés de cette façon, le concept de "petit monde" prend alors tout son sens.
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N° 74 - Décember 2003
When networks resist : The financial crisis and interlocking directorates in South Korean conglomerates, 1996-2000
Sea-Jin Chang and Dukjin Chang
As we can see from the South Korean case, neither an increasing globalization of financial markets nor even a financial crash necessarily disperses the ownership of capital and leads to more transparent governance. Following the country’s economic collapse, the IMF and world Bank demanded a reform of the chaebols. These reforms provide evidence of the limitations on restructuring firms at the behest of outside forces. Increasing competition, shareholder activism and the strict application of fair trade laws are forcing these conglomerates to concentrate on their major activities, and are making it harder for directorates to be interlocked. The idea of a small world takes on full meaning for the thus restructured chaebols.
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