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N° 74 - Décembre 2003
PETITS MONDES ET GLOBALISATION : UNE PERSPECTIVE COMPARATIVE
par Bruce KOGUT
INSEAD
et
Gordon WALKER
Southern Medhodist University
La question de savoir qui possède et qui contrôle les entreprises définit des dimensions de l’économie étroitement liées au tissu social et politique d’un pays. L’impact de la globalisation, perçu dans la plupart des nations, reste pourtant très largement modéré par les relations qui existent entre actionnaires, entreprises et gouvernements. Pour de nombreuses décisions stratégiques majeures, la gouvernance d’entreprise n’est ainsi pas mise en œuvre au travers du conseil d’administration mais elle reste le fait d’un réseau d’actionnariat national. Dans l’absolu, s'il n’est possible d’affirmer ni que les systèmes traditionnels nationaux améliorent, ni qu’ils diminuent le bien-être d’un pays, il y a peu de doute, en revanche, que les réseaux d’actionnariat ont, dans certains pays, des incidences sur les transformations structurales. Finalement, la globalisation reste encore une affaire locale…
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N° 74 - Décember 2003
Small worlds and globalization: A comparative perspective
Bruce Kogut and Gordon Walker
Knowledge about who owns and controls firms uncovers interrelations between a country’s economy and its social and
political groundwork. The relations between shareholders, companies and governments has done much to temper the impact of globalization as perceived in most lands. For many major strategic decisions, governance involves not a firm’s board of directors but instead a national network of shareholders. There is no absolute reason for affirming that traditional national systems either increase or decrease a country’s well-being. But there is little doubt that shareholder networks affect structural transformations in certain countries and that, ultimately, globalization is still local business.
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