N° 67 - mars 2002
LA VIE DE START-UP (S’) Investir dans les entreprises innovantes
par Olivier MARTY
Doctorant - LATTS
L’avènement des nouvelles technologies de l’information a entraîné le développement d’une nouvelle économie et, en son sein, l’apparition d’entreprises d’avant-garde : les start-up. Celles-ci se définissent par leur mode de financement et par le pari qu’elles prennent sur une innovation. De ces deux aspects fondamentaux découle une série de conséquences. En amont, les entreprises voient leur logique de production perturbée par une logique du financement basée sur un « capital confiance » qu’il faut accumuler auprès des investisseurs, épreuve bien différente de celles qui attendent la start-up lors de sa confrontation au marché. En aval, l’innovation et l’inscription dans le court terme obligent les start-up à maintenir une structure et des métiers très évolutifs. Cette versatilité conduit à l’émergence d’une culture de l’innovation et à la prégnance de relations fusionnelles. Ces relations fusionnelles ne doivent cependant pas masquer des jeux de pouvoir qui se fondent sur l’autorité charismatique des leaders comme sur la maîtrise d’un certain nombre de compétences techniques clefs. Si on rajoute à cela une population assez homogène mais aux motivations hétérogènes, force est de constater qu’elles constituent un univers clos ayant ses propres règles de fonctionnement.
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N° 67 - mars 2002
A startup’s life: Investing in innovative companies
Olivier Marty
The advent of information technology has led to the development of a new economy with the emergence of avant-garde firms. Startups are defined by the way they are financed and by the wager they represent on innovations. A series of consequences ensue from these two fundamental aspects. For one thing, the rationale of production in these companies is disturbed by a "financial logic" based on the "capital of confidence" to be built up with investors. This test differs significantly from the one that start-ups face in the marketplace. For another thing, innovation and short-term constraints force start-ups to maintain structures and job profiles of a very evolving sort. This versatility leads to both a "culture of innovation" and the vitality of relations based on a strong identification with leaders. However these relations should not cover up the games of power played out around this charismatic authority and for control over certain key technical qualifications. If we add to this picture a rather homogeneous population with quite heterogeneous motives, we are forced to admit that a startup forms a closed world with its own rules of operation.
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