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Février 2023 - L’accompagnement des entreprises en difficulté
Les fonds de retournement
Par Nicolas de GERMAY
Associé fondateur d’Alandia Industries
Les investisseurs en retournement financent les entreprises dont les difficultés ne peuvent plus être comblées par les acteurs traditionnels.
Il y a trois types de situations, lesquelles sont classées de la moins à la plus risquée : les restructurations financières traitant des déséquilibres du bilan ; le traitement du P&L (Profit and Loss ‒ Pertes et profits) à la suite d’un accident ou d’un problème conjoncturel ; et la refonte du business model et du P&L.
Ces sujets sont traités par deux types d’investisseurs :
- les fonds, qui gèrent l’argent d’investisseurs institutionnels : ils font preuve d’une certaine passivité et d’une faible implication sur le plan opérationnel ; ils concentrent leurs investissements sur les situations les moins dégradées,
- les holdings, qui investissent l’argent de leurs associés : au contraire des fonds, ils sont très opérationnels et impliqués et investissent largement même dans les cas les plus critiques.
Les investissements en retournement sont des investissements risqués : sur les dix dernières années, seuls environ 10 % des investissements de ce type réalisés en France ont été des succès. Notre opinion est donc qu’il est compliqué d’offrir des retours sur investissement (et une régularité) adaptés au modèle des fonds (LBO).
Au regard de sa stratégie, Alandia cherche à prendre le contrôle majoritaire d’entreprises présentant un savoir-faire et dont les leviers permettant leur retournement sont activables par les manageurs de celle-ci (leviers non exogènes), pour les repositionner sur des marchés d’avenir et assurer leur pérennité par la génération de free cash flows.
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