|
|
|
Mai 2022 - L’économie de la rénovation énergétique
Rénover avec (techno-)discernement
Par Philippe BIHOUIX
AREP (agence d’architecture pluridisciplinaire)
Parmi les outils de lutte contre le changement climatique, la sobriété énergétique dans le secteur du bâtiment, grâce à un « grand programme » de rénovation, fait consensus. Mieux isoler les bâtiments anciens, à commencer par les « passoires thermiques », tant dans le parc résidentiel que dans le parc tertiaire, est indéniablement nécessaire. Décarboner les sources de chaleur en abandonnant le fuel et le gaz l’est tout autant, naturellement.
Pourtant, plusieurs signaux faibles pourraient nous faire douter de l’efficacité réelle de la rénovation et de notre capacité à mettre en œuvre un plan de l’ampleur nécessaire pour atteindre la vitesse suffisante – et compatible avec les enjeux climatiques –, tandis que la montée en puissance « industrielle » du rythme des rénovations reste encore trop lente. Et s’il fallait élargir dès maintenant nos réflexions sur les usages de la chaleur, sur la palette des possibilités d’intervention, ou encore remettre en cause notre approche historique du « confort » pour pouvoir rénover avec (techno-)discernement ?
Télécharger gratuitement l'article
Retour au sommaire
May 2022 - The economics of energy renovation
Renovating with (techno-)discernment
Philippe Bihouix,
AREP (multidisciplinary architecture agency)
Among the tools for combating climate change, energy sobriety in the building sector, thanks to a ‟major” renovation program, is a subject of consensus. It is undeniably necessary to improve the insulation of old buildings, starting with the ‟thermal flaws” in both the residential and tertiary sectors. Decarbonizing heat sources by abandoning oil and gas is also necessary, of course.
However, several weak signals could make us put in doubt the real effectiveness of renovation and our ability to implement a plan of the necessary scope and speed – and compatible with the climate challenges ‒ while the ‟industrial” ramp-up of the pace of renovations is still too slow. What if we were to broaden our thinking on the uses of heat, on the range of possible interventions, or question our historical approach to ‟comfort” in order to renovate with (techno-)discernment?
Retour au sommaire
|
|