Février 2019 - La finance au défi du numérique
Fintechs et banques : coopération et coopétition
Par Dominique CHESNEAU
Tresorisk Conseil
Entre fintechs et banques, la messe n’est pas dite. Certains pensent que le « mammouth bancaire » est condamné à brève ou moyenne échéance, d’autres estiment que la disruption des fintechs sera forte au point qu’elles deviendront l’acteur principal des métiers financiers. La réalité est moins manichéenne, car le futur de la finance sera fait de coopération entre les acteurs, même si une compétition existera tant que les positions ne seront pas stabilisées. Même si les stratégies d’innovation des fintechs correspondent bien à la perception de l’évolution de la demande, les innovations ne sont pas l’apanage des nouveaux entrants, et d’ores et déjà des coopérations en R&D et en distribution apparaissent sous les formes capitalistique et partenariale. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) s’interroge sur la viabilité des modèles de certaines néo-banques et sur les limites de la coopération – ou coopétition – entre acteurs. Le nouveau paradigme n’est pas stabilisé.
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February 2019 - Finance and the challenge of digital technology
Fintechs and banks: Cooperation and coopetition
Dominique Chesneau,
Tresorisk Conseil
Between fintechs and banks, the die has not yet been cast. Some observers think that the days of the “banking mammoths” are numbered; others, that fintechs will be disruptive enough to become the dominant player in finance. However the future of finance implies cooperation between players on this market, even though competition will exist as long as market positions are not stable. Fintech strategies of innovation clearly stem from a perception of trends in demand, but innovations are not an exclusivity of these newcomers. Forms of cooperation (shareholding or partnerships) in R&D and distribution have already taken shape in the banking and insurance industries. The ACPR, the French regulatory authority, is examining the viability of the business models of some “new” banks and the limits of cooperation (or coopetition) between players. The new paradigm is not yet stable.
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