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Août 2019 - Quel avenir pour l’économie africaine ?
Enjeux de paix et de développement : comment sortir le Sahel de la trappe à pauvreté ?
Par Jean-Marc CHÂTAIGNER
Ambassadeur, envoyé spécial pour le Sahel
et
Clémence CHEVALIER
Stagiaire à la direction d’Afrique et de l’océan Indien du MEAE
Sortir le Sahel de la trappe à pauvreté dans laquelle il se trouve plongé aujourd’hui s’avère très complexe : cela nécessite plusieurs conditions difficiles à réunir et à mettre en œuvre, et ce ne peut pas faire l’objet d’une solution dite « clef en main ». Le Sahel est au cœur d’une crise protéiforme, aux origines à la fois endogènes et exogènes, et devra dans les années à venir faire face à de nombreux défis. Les solutions à cette crise profonde doivent donc être concertées et inclure la communauté internationale, qui doit mobiliser des moyens plus significatifs pour endiguer la crise. Cependant, ces solutions ne peuvent se décider sans associer les principaux pays concernés, car eux seuls ont une réelle connaissance de la complexité du terrain et des spécificités de la crise qu’ils traversent. C’est dans ce cas seulement, et dans le cadre d’une relation économique équilibrée entre le G5 Sahel et les pays partenaires, que l’on peut à long terme espérer un véritable développement économique de la région.
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August 2019 - What future for the African economy?
Issues of peace and development: How can the Sahel break out of the poverty trap?
Jean-Marc Châtaigner,
ambassador, special envoy for the Sahel,
and
Clémence Chevalier,
intern, Direction d’Afrique et de l’Océan Indien, MEAE
Helping the Sahel break out of the poverty trap where it is now caught is very complex, involving several conditions that are hard to satisfy together. There is no turnkey solution. The Sahel, which lies in the eye of a deep, multifaceted crisis with endogenous and exogenous origins, must face several challenges in the coming years. Solutions have to be worked out together, along with the international community, which has to provide considerable means for containing the crisis. Decisions cannot, however, be made about these solutions without involving the principal countries concerned, since they alone have a real knowledge of complexity in the field and of the specific characteristics of this crisis. Only in the framework of balanced economic relations between G5 Sahel and partner countries is there hope for an eventual economic development of this region.
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