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Août 2017 - Blockchains et smart contracts : des technologies de la confiance ?
La mise en œuvre de la blockchain et des smart contracts par les industries culturelles
Par Jérôme PONS
Consultant en technologies et stratégies numériques dans les secteurs de la culture et délégué à la normalisation de la blockchain chez Music won’t stop
La contractualisation est omniprésente dans les industries culturelles, notamment dans les secteurs du cinéma, de la vidéo et de la musique enregistrée. Cependant, les contrats ne sont pas toujours applicables ou exécutés, qu’il s’agisse des contrats d’auteur, d’édition, de licence ou de distribution. Car, en effet, les minima garantis peuvent conduire à un transfert « excessif » de la valeur vers les producteurs et les éditeurs, et l’absence de métadonnées juridiques peut pénaliser la rémunération des ayants droit (les artistes-interprètes, par exemple). Dans ce contexte, est-il utopique d’imaginer une programmation et une exécution automatiques des contrats, qui conduiraient à un partage « équitable » de la valeur entre créateurs, producteurs, éditeurs, distributeurs, diffuseurs et consommateurs de contenus numériques et à une rémunération des ayants droit reflétant la consommation au téléchargement ou à l’écoute près ? La technologie blockchain répond dans une certaine mesure à cette question.
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August 2017 - Blockchains and smart contracts: The technology of trust?
Blockchains and smart contracts in the culture and entertainment business
Jérôme Pons,
consultant on digital technology and strategies in the culture and entertainment business and delegate on blockchain standardization at Music Won’t Stop.
Contracts are omnipresent in the culture and entertainment business, in particular in the film, video and music industries. Nonetheless, whether passed with authors, producers, publishers or distributers, they are not always applicable or executed. The minimum sums guaranteed under a contract might transfer an “excessive” share of the value toward producers and editors; and the absence of legal metadata might reduce the amount paid to the rightful owners (e.g., performing artists). Is it utopian to imagine a contract that is programmed and executed automatically so as distribute a “fair” share of the value to the creators, producers, editors, distributors and consumers of digital contents and to provide a remuneration to the rightful owners that reflects consumption (via downloading or audience ratings)? Blockchain technology is part of the answer…
Blockchains and smart contracts in the culture and entertainment business
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Agosto 2017 - Blockchains y smart contracts, ¿tecnologías de confianza?
La aplicación de la blockchain y de los smart contracts por parte de las industrias culturales
Jérôme Pons,
Consultor en tecnologías y estrategias digitales en el ámbito de la cultura y responsable de la normalización de la blockchain de Music won't stop
La contractualización es omnipresente en las industrias culturales, especialmente en los sectores del cine, vídeo y de la música grabada. Sin embargo, los contratos no siempre se pueden aplicar o ejecutar, ya sea que se trate de contratos de autor, edición, licencia o de distribución. En realidad, los «mínimos garantizados» pueden llevar a una transferencia "excesiva" de valor hacia los productores y editores, y la falta de metadatos jurídicos puede afectar la remuneración de los derechohabientes (como los artistas intérpretes). En este contexto, ¿es utópico imaginar una programación y ejecución automáticas de los contratos, que llevaría a una repartición "equitativa" del valor entre creadores, productores, editores, distribuidores, operadores y consumidores de contenidos digitales y una remuneración de los derechohabientes que refleje el consumo basado en el número de descargas o escuchas? La tecnología blockchain responde en cierta medida a esta pregunta.
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