|
|
|
Novembre 2009 - L'électricité solaire et les pays de la Méditerranée
La relance de la production d’électricité verte aux États-Unis : une rencontre entre Prométhée … et Keynes
par Marc Magaud
Mission pour la Science et la Technologie
Ambassade de France aux Etats-Unis
et
Daniel Ochoa
Directeur adjoint chargé de l'innovation et du développement à l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne
Au cours de sa campagne, le candidat Barack Obama avait insisté sur le lien étroit existant entre la crise économique, le changement climatique et la sécurité énergétique (et même la sécurité nationale, en raison de l'excessive dépendance des Etats-Unis vis-à-vis des ressources pétrolières que ce pays importe). Il avait esquissé le projet de développement d'une économie sobre en carbone, qui émettrait en 2050 seulement 20 % de la quantité de gaz à effet de serre émise en 1990. Il s'était engagé à consacrer 150 milliards de dollars, sur dix ans, à la R&D en matière d’énergies renouvelables, que ce soit par financement direct (dotations, garanties d'emprunts, achats par l'état fédéral, etc.) ou au moyen d’incitations fiscales. Enfin, il avait annoncé la création potentielle de 5 millions d'emplois dans le domaine des technologies vertes.
Ses premières déclarations officielles sur le changement climatique et la prépondérance accordée au thème de l'énergie dans les premières mesures prises par son Administration reflètent chez le nouveau Président le même niveau de préoccupation que chez le candidat. En effet, une fois élu, Barack Obama a poursuivi sur cette ligne directrice en orientant son plan de relance économique massif (787 milliards de dollars) vers la création d' « emplois verts », notamment dans le secteur de l'énergie (85 milliards). Dans ce stimulus package, la R&D portant sur les nouvelles énergies plus sobres en carbone (capture et stockage souterrain du CO2, solaire, éolien, géothermie, biocarburants de deuxième génération...) figure au premier rang des priorités.
Télécharger gratuitement l'article
Retour au sommaire
November 2009 - Solar electtricity and countries in the Mediterranean Bassin
Relaunching the production of “green” electricity in the United States: Prometheus meets Keynes
Marc Magaud and Daniel Ochoa
During his campaign, Barack Obama insisted on the close tie between the recession, climate change and national security in matters of energy, given the country’s excessive dependence on oil imports. He outlined the development of a low-carbon economy that would, in 2050, emit only 20% as much greenhouse gas as in 1990. He pledged to devote, over a ten-year period, 150 billion dollars to R&D on renewable energy, either through direct funding (grants, loan guarantees, purchases by the federal government, etc.) or tax incentives. He also spoke about the potential creation of five million jobs in environmental-friendly technology. Given his first official declarations on climate change and the importance of the theme of energy in the first measures taken by his administration, the new president has reflected the same level of concern as the candidate. Since his election, Obama has pursued the same policy line by orienting his massive economic stimulus plan ($787 billion) toward creating “green jobs”, especially in energy ($85 billion). In the stimulus package, R&D for new sources of low-carbon energy — stocking CO2 underground, solar and geothermal energy, wind power, second-generation biofuels, etc. — figures among the top priorities.
Retour au sommaire
|
|