N° 93 - Janvier 2019 -
L’économie du nouveau mix électrique
Le bilan carbone de la France : 20 ans déjà !
Par Jean-Philippe LAFONTAINE
IAE de Tours
En 1997, la France publiait son premier bilan carbone pour la période 1990-1995 en suivant la méthodologie et les recommandations préconisées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Depuis cette date, les principes de base du dispositif français de comptabilité carbone sont restés les mêmes, mais les mesures qui ont été mises en œuvre en France pour lutter contre le réchauffement climatique au cours de ces vingt dernières années ont, entre autres, obligé de plus en plus d’organisations à produire et à diffuser des données sur leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Cet article propose, dans un premier temps, de revenir sur les origines du dispositif français de comptabilité carbone et, dans un deuxième temps, d’en donner une description synthétique en mettant en perspective ce qui est demandé aux organisations et ce qui est fait au niveau national. Enfin, en partant du constat selon lequel les résultats obtenus en matière de réduction des émissions de GES ne sont pas aussi bons que ceux attendus, cet article s’interroge sur les postulats qui ont orienté les choix réalisés en matière de gouvernance climatique mondiale et sur leur capacité à lutter efficacement contre le réchauffement de la planète.
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N° 93 - January 2019 - The economics of the new electricity mix
France’s carbon accounting assessment: Already twenty years!
Jean-Philippe Lafontaine,
IAE, Tours
In 1997, France published its first carbon accounting report for the period from 1990 to 1995. This report used the methodology and recommendations of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC). Since then, the basic principles of carbon accounting have not changed. Over the past twenty years, France has implemented measures for fighting against global warming that require more and more organizations to produce and publish data on their greenhouse gas emissions. The origins of French carbon accounting are reviewed, and an overall description compares what has been demanded of organizations and what has been done at the national level. Since the results obtained in reducing greenhouse gases have fallen short of expectations, questions are asked about the postulates underlying the choices made in matters of global governance of the climate and about the effectiveness of these decisions in curbing global warming.
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