N° 33 - Plus d'efficacité pour 4 fois moins de co2. L'unité d'impact sanitaire
La division par 4 des émissions de gaz carbonique en France introduction au débat
par Pierre Radanne
Mission interministérielle de l'effet de serre
La question de l’effet de serre vient rebrasser les cartes de la donne énergétique, ce qui provoque des attitudes contrastées, comme toujours dans l’histoire lorsqu’une question nouvelle émerge. D’abord de minimisation, pour défendre des stratégies et des intérêts menacés, ensuite de promotion de filières peu ou pas émettrices de CO2 afin de conquérir des parts de marché et, enfin, de justification du lancement de technologies présumées salvatrices. Comme le secteur de l’énergie est traversé par des divergences quant à la vision de l’intérêt collectif, aux choix économiques et aux conditions de la paix mondiale, nous devons éviter de faire de l’effet de serre un enjeu supplémentaire de conflit. Ce qui importe, c’est d’organiser le débat démocratique et de construire une réelle capacité collective d’action.
L’objet de ce texte n’est pas d’exprimer une quelconque préférence, mais de décrire sans exclusive les stratégies possibles et, à partir d’un exercice de quantification des émissions à l’horizon 2050, d’identifier les voies possibles, celles sans issue puis de hiérarchiser les propositions techniques.
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N° 33 - January 2004
Dividing the emission of carbon dioxide by four in France
Pierre Radanne
The question of greenhouse gases has reshuffled the cards in the energy game. This has caused quite different attitudes, as always happens when a new question emerges. A first attitude was to minimize the danger in order to defend interests and preserve strategies; then there was the boost given to industries that emitted little or no CO2 so as to increase the competitive advantage. More recently, this debate has been used to justify new techniques that will presumably bring salvation. Given that the energy sector differs with regard to its common interest and to its ideas about economic decisions and the conditions for world peace, we should avoid turning the greenhouse effect into an additional issue to be disputed. What is important is to organize a democratic debate and develop a real capacity for collective action. Herein, no preference is expressed for any side in this debate; instead, the possible strategies are impartially described. On the basis of projections of greenhouse emission in 2050, possible approaches are identified, including those leading to a dead end; and technical solutions are ranked.
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