N° 7 - Septembre 2019 - Mobilité, logistique et numérique : entre efficacité et libertés
Vers des hyperlieux mobiles ? Des activités mobiles augmentées par les potentialités du véhicule autonome et connecté
Mireille APEL-MULLER et Jean-Pierre ORFEUIL
Le commerce ambulant, l’écrivain public, le dentiste, les cirques itinérants incarnent des figures universelles, anciennes, et pourtant très contemporaines dans leurs nouvelles variantes. Aujourd’hui se développent partout dans le monde toutes sortes d’activités sur roues, bricolées ou de haute technologie : compensation à la misère ou à l’isolement, ou bien élément cumulatif de services dans des zones intenses, attractives et chics, elles contribuent à « faire territoire, faire ville, faire milieu ». Ces « hyperlieux mobiles » constituent un impensé des études sur la mobilité. Ils sont pourtant les précurseurs d’un bouleversement dans nos pratiques mobiles, liés autant à notre « hyper connectivité » – réseaux sociaux, géolocalisation, Internet des Objets, système d’information en temps réel – qu’à l’arrivée des véhicules connectés et autonomes, qui rend envisageable de repenser radicalement notre rapport au temps dans les déplacements, et notre rapport à l’espace dans des véhicules aux fonctions multiples et aux usages divers. Jusqu’où peut-on imaginer ces hyperlieux mobiles ? Pour quels bénéfices ? Et pour qui ?
Télécharger gratuitement l'article
Retour au sommaire
N° 7 - September 2019 - Mobility, logistics and digital technology: Between efficiency and freedom
Toward “mobile hyperplaces”? Mobile activities enhanced by the potential of connected and driverless vehicles
Mireille APEL-MULLER & Jean-Pierre ORFEUIL.
The traveling salesman or circus is a traditional, universal figure, but contemporary owing to recent variations on it. Everywhere in the world, new (homemade or state-of-the-art) activities “on wheels” are springing up in response to poverty or isolation, or as an element added onto traffic services in dense (attractive and chic) urban zones. They are helping, to make “a territory, a city, an environment”. Though overlooked in studies on mobility, these “mobile hyperplaces” are the forerunners of a revolution in practices related to mobility. These practices have as much to do with “hyperconnectivity” (social media, geolocation, the Internet of things, real-time information systems) as with the advent of connected, autonomous vehicles, which make it possible to radically rethink our relations to transportation time and space (vehicles with multiple functions and used for various purposes). How far to go in imagining these mobile hyperplaces? What are the benefits? For whom?
Download full article
Retour au sommaire
|