N° 5 - Mars 2019 - Normaliser le numérique ?
Quel est l’apport d’une norme volontaire dans le domaine du numérique ? Pourquoi les acteurs s’y intéressent-ils ?
Olivier PEYRAT
et
Jean-François LEGENDRE
Dans le monde du numérique, standards propriétaires, spécifications - de consortiums ou de forums - et normes volontaires coexistent, avec des vocations bien différentes. La transformation numérique de la société n’est pas un long fleuve tranquille, et l’on trouve beaucoup d’appétits pour exploiter les opportunités, la valeur créée, et renforcer des positions concurrentielles, voire créer des rentes. Face à cela, la norme volontaire, qui se veut neutre par rapport aux technologies, permet à une multitude d’acteurs d’innover en coopérant, en se regroupant, sans que la loi du plus fort soit toujours la meilleure. Dans le numérique, les normes volontaires permettent, si toutes les catégories de parties prenantes s’impliquent effectivement, de faire émerger de bonnes pratiques, notamment autour des cas d’usage, afin d’améliorer l’acceptabilité de la transformation numérique, de construire la confiance et d’éviter les « angles morts », situations où une catégorie d’acteurs serait totalement gagnante ou tout à fait perdante.
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N° 5 - March 2019 - Standardize digital technology?
What do voluntary standards bring to digital technology? Why the interest in them?
Olivier PEYRAT & Jean-François LEGENDRE
In the digital realm, proprietary standards, voluntary standards and technical specifications from consortiums or forums coexist but for quite different purposes. The digital transformation of society has not been smooth sailing. Appetites have been whetted for exploiting opportunities, capturing the value thus created and bolstering positions in competition or even as rentiers. To deal with this situation, voluntary standards are intended to be neutral in relation to technology. Thanks to them, a multitude of parties can innovate while cooperating and forming groups but under conditions such that the law of the survival of the strongest is not always the best. If all stakeholders in the digital realm are effectively implicated, voluntary standards can allow for the emergence of “good” practices, in particular around use cases. The objective is to build up confidence, make the digital transformation more acceptable, and avoid “blind spots” (situations in which a category of stakeholders either wins or loses everything).
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