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Cette lettre a été créée en 2000, afin de faire connaître des travaux pouvant utilement éclairer l’opinion. Editée par les Annales des Mines, elle est tirée à 5 000 exemplaires et diffusée par abonnements gratuits. Elle est également accessible sur le site www.annales.org.
Elle développe un thème unique par numéro, mais peut donner écho à des réactions suscitées par des thèmes précédents et de nature à nourrir le débat public. La Gazette fait l’objet de commentaires fréquents dans la presse économique et générale. |
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N° 99 - Novembre 2018
TRANSFORMATION NUMÉRIQUE DES GRANDES ORGANISATIONS : DU DISCOURS À LA PRATIQUE
Emmanuel Schneider et Marie Scoazec,
Ingénieurs des mines
Le monde économique a définitivement basculé dans l’ère du numérique. Les GAFA, NATU et BATX se positionnent en nouveaux champions tandis que d'anciennes et prestigieuses entreprises comme Blockbuster ont disparu. Les grands groupes traditionnels se doivent donc d’afficher et de démontrer leur volonté de transformation numérique. Mais que recouvre ce concept ? Rien moins que de changer en profondeur leurs modes de fonctionnements, la nature de leurs partenariats, leur offre de produits et de services. comment y parvenir ? S'il est facile de brander un slogan auquel les analystes financiers sont sensibles, la transformation effective suppose un travail patient, peu visible, et adapté à chaque contexte particulier. c'est le défi auquel sont confrontés les dirigeants.
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N° 98 - SEPTEMBRE 2018
BIO : IL FAUT REVOIR NOTRE COPIE
Adrien Manchon et Ambroise Marigot,
Ingénieurs des mines
Le secteur agroalimentaire français traverse une crise profonde et les tentatives pour y remédier se sont trop souvent focalisées sur les aides à l’agriculture. Le problème structurel de la filière alimentaire française se situe pourtant en aval : les industries de transformation alimentaire manquent de compétitivité. Avec la montée du bio, entre autres nouveaux modes de consommation, le moment est opportun pour valoriser la qualité des produits français. Malheureusement, les industries bios sont les grandes oubliées des politiques publiques et le déficit commercial en produits transformés bios est abyssal. Il n’est cependant pas trop tard pour rectifier le tir et inclure dans ces politiques un volet de développement industriel, qui comprendrait un suivi chiffré ainsi que des politiques de financement et d’innovation.
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N° 97 - Mai 2018
LES PLATEFORMES NUMÉRIQUES : UN DÉFI POUR TOUTES LES ORGANISATIONS ?
Christophe Deshayes,
Conférencier, essayiste et animateur du séminaire Transformations numériques de l’École de Paris du management
Nouveaux maîtres du monde, les plateformes numériques, celles des GAFA notamment, ont supplanté les multinationales d’hier en nombre de clients, en création de valeur et même en lobbying ou en optimisation fiscale. Elles sont devenues le point référent de toutes les boussoles (experts, consultants…), une sorte de Nord magnétique de l’ère numérique. Que doivent faire les organisations traditionnelles ? Se transformer à leur tour en plateformes ?
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N° 96 - Mars 2018
ALLÈGEMENTS DES CHARGES SOCIALES : POURQUOI LES ÉCONOMISTES SE DISPUTENT
Vincent CHARLET et Thierry WEIL,
La Fabrique de l'industrie
Une baisse des charges sociales est-elle justifiée, ou est-ce un cadeau aux patrons inutile et coûteux ? Faut-il la concentrer sur les bas salaires pour résorber le chômage des moins qualifiés ou sur les salaires plus confortables payés par les entreprises ayant le plus d’effet d’entraînement sur l’économie ? N’y a-t-il pas des mesures plus urgentes ou plus efficaces pour soutenir la compétitivité de nos entreprises et leur capacité à créer des emplois ?
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N° 95 - Janvier 2018
LES TYRANNIES DE LA LIVRAISON À DOMICILE
Marie BAUMIER et Mathilde PIERRE,
Ingénieures des mines
La logistique du dernier kilomètre est profondément bouleversée par l’explosion du e-commerce. Les livraisons à domicile se sont massivement multipliées et complexifiées entraînant l’apparition de nouveaux acteurs économiques et sociaux. Qu’ils sillonnent les villes sur leur vélo ou dans leur camionnette, les livreurs travaillent pour de grandes entreprises de livraison ou pour de nouvelles start-up. Sous-traitants, indépendants, salariés, ces ouvriers du monde moderne doivent faire face aux exigences toujours plus fortes de leurs “employeurs”, parfois au mépris de la réglementation du travail. Le consommateur bénéficie quant à lui de services de livraison toujours plus personnalisés, à un prix souvent dérisoire. Qui paie vraiment la facture ? Dans quelles conditions accepte-t-on de voir notre repas livré à notre porte ?
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