Né le 7 juin 1893 à Grenoble. Fils de Marie Magnus PERRIN (1853-1904, X 1873, officier) et de son épouse née Camille Blanche Amélie BERTRAND. Petit-fils de Jean Louis Auguste PERRIN, notaire et de Anne Camille Octavie NICOLET.
Il épousa Hélène SENTIS en 1917.
Père de Claude (épouse de Michel LE CHATELIER) et Dominique (épouse de Jean-Sébastien LETOURNEUR)
Après des classes préparatoires au lycée Saint Louis à Paris, il est reçu à Normale Sup et à Polytechnique. Il aurait préféré entrer à Normale Sup, mais sa mère insiste pour qu'il suive les traces de son père décédé en faisant Polytechnique. Il devient ainsi un ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1911 C ; entré classé 13ème, sorti classé 3ème sur 187 élèves) et de l'Ecole des mines de Paris. Corps des mines.
Entré à Ugine en 1920, il en devient Directeur général (1953) puis P.D.G. (1959) et prend sa retraite en 1964. Technologue de la métallurgie, il met au point des procédés qui permettent en quelques minutes, d'obtenir des réactions qui peuvent durer plusieurs heures, comme celles se produisant entre le minerai et le laitier. Il réalise également une oeuvre sociale en intégrant, à Ugine, les travailleurs à l'entreprise.
Membre de l'Académie des sciences en 1955 (section des applications de la science à l'industrie).
Commandeur de la Légion d'Honneur (1961), Grand officier de l'Ordre du Mérite.
Extrait de Annales des Mines, 140eme année, 1951
La Société Française de Métallurgie commémorant en 1950 le centenaire de la naissance d'Henry LE CHATELIER, a institué une médaille à l'effigie de ce savant, destinée à être attribuée « sans condition de nationalité, en principe tous les 2 ans, à un métallurgiste ayant fait une découverte ou réalisé une création conduisant à un progrès industriel de première importance ». Pour la première fois, cette médaille a été décernée à M. René PERRIN, ancien ingénieur au Corps des Mines, directeur général adjoint de la Société d'Électrochimie, d'Électrométallurgie et des Aciéries Électriques d'Ugine, ancien président de la Société Française de Métallurgie.
La médaille lui a été remise au cours d'une séance solennelle tenue le mercredi 18 octobre 1950 à la Sorbonne, dans le cadre des Journées métallurgiques d'Automne, sous la présidence effective de M. Louis DE BROGLIE, de l'Académie Française, secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences.
M. Georges CHAUDRON, professeur à la Faculté des Sciences de Paris, président en exercice de la Société, adressa au lauréat une courte allocution dont nous détacherons seulement les quelques phrases qui suivent :
« On sait que plusieurs procédés permettent la préparation des aciers, mais l'acier de qualité est toujours lent à obtenir, car les méthodes d'affinage sont partielles et complexes. Vous avez imaginé d'emprunter aux chimistes leurs méthodes d'affinage les plus délicates et les plus efficaces. Par agitation des aciers avec des laitiers, vous obtenez une épuration complète de ceux-ci et, de ce fait, les opérations apparaissent sous un jour tout à fait nouveau. La réaction de désoxydation devient rapide, quantitative ; la composition finale du produit est parfaitement définie, l'intervention des revêtements réfractaires peut être rendue secondaire. Il en résulte que des produits de qualité peuvent être fabriqués dans des conditions nouvelles tout à fait intéressantes...
« Toutes ces opérations ont été étudiées et contrôlées par des recherches conduites au laboratoire suivant les méthodes les plus scientifiques. Vous avez constitué pour cela l'équipe de chercheurs des laboratoires d'Ugine, bien connue par ses importants travaux sur le dosage de l'oxygène, l'étude des inclusions et des propriétés générales des aciers. Il en est résulté la formation autour de vous d'un état-major scientifique dont la réputation est mondiale...
« Vous n'avez pas craint même d'aborder certaines recherches de science pure. Vos luttes avec les matériaux réfractaires vous ont conduit vers des recherches pétrographiques et géologiques extrêmement originales et vous ne craignez pas parfois de discuter avec les chimistes et les minéralogiste le problème des réactions dans l'état solide ».
Publiée dans La Jaune et la Rouge, mars 1967.
Nous extrayons de l'allocution prononcée par notre camarade Maurice ROY (1917), le 12 décembre 1966, à la séance annuelle du Prix de l'Académie des Sciences, le passage où est évoquée la figure de René PERRIN (1911), décédé en 1966, dont le rôle a illustré si profondément les rapports de la Science et de l'industrie.
Messieurs,
Une tradition aussi honorable que justifiée veut qu'en cette séance annuelle et solennelle, où notre Académie couronne publiquement ses lauréats, notre première pensée aille vers ceux de nos Confrères, qu'au cours de l'année qui s'achève la mort a séparés de nous.
Depuis que l'Industrie existe, donc aussi le métier d'ingénieur, le problème n'a cessé de se poser de ses rapports avec la Science et la Recherche. Ici même, le 6 juin dernier, une occasion historique a permis de rappeler que le fondateur réel de notre Compagnie, Jean-Baptiste Colbert, avait éprouvé profondément, il y a déjà trois siècles, le désir et le souci que des maîtres de la Science pussent, sans contraintes ni inquiétudes, former des disciples qui travailleraient aux applications de la Science, alors en sa prime jeunesse, à l'Industrie, alors à peine naissante.
De nos jours les rapports de la Science, de la Recherche et de l'Industrie suscitent ou alimentent d'abondantes dissertations et d'effervescentes propositions. Mais, l'exemplaire action d'un homme peut fournir de bien plus sûres lumières parce que sanctionnées par l'expérience d'une vie. Précisément, l'existence de René PERRIN, dont le décès ouvrit le 15 janvier la liste funèbre de nos deuils de 1966, ne s'inscrit-elle pas comme une merveilleuse allégorie, hélas trop rare, où Science, Recherche et Industrie s'unissent indissolublement, et pour leur mutuel profit, tout au long de la carrière parfaitement rectiligne d'un authentique ingénieur ?
Né à Grenoble le 7 juin 1893, René Perrin sort à vingt ans de l'Ecole Polytechnique, classé dans le Corps des Mines, et se trouve presque aussitôt jeté dans la grande tourmente qui se déchaîne en 1914. Grièvement blessé en 1915, il se rétablit lentement et se voit appelé au tout récent Ministère de l'Armement, où il contribue à une gigantesque et efficace entreprise de production d'armes par la nation en guerre. La paix revenue, il passe à l'Ecole des Mines où, notamment, il reçoit avec une fervente attention l'enseignement de deux grands savants, qui illustraient déjà notre Académie, Henry Le Chatelier et Pierre Termier. Il reçoit aussi : de l'un, le goût de la recherche scientifique sainement conçue pour l'industrie ; de l'autre, l'amour de la géologie.
Toute sa carrière s'accomplit dans l'industrie dite privée, et dans une seule société, celle des Aciéries d'Ugine, dont le site savoisien parle à son âme d'amoureux de la montagne, et où la population locale s'apparente à celle de son Dauphiné natal.
C'est là qu'il observe et étudie à fond les procédés métallurgiques en usage, puis invente et, par la recherche méthodiquement conduite et coordonnée, perfectionne jusqu'à l'emploi industriel pratique des procédés nouveaux pour la production de métaux et alliages de très haute et régulière qualité. Très justement, ces procédés font prospérer sa Société, et rayonner son nom en tous pays de métallurgie. Il devient, par une progression naturelle et méritée d'évidente façon, Directeur puis Président de sa Société jusqu'à une retraite précédant de peu une fin prématurée et cruelle à ses innombrables amis et admirateurs.
Son oeuvre à la fois scientifique et technique ne s'est pas bornée à cette création de la « métallurgie rapide » consistant à brasser un métal liquide avec des laitiers synthétiques préalablement fondus, et où la Dynamique des métaux liquides s'allie à la Thermodynamique chimique, ouvrant ainsi la voie à de très profondes rénovations et innovations techniques. Ce travailleur infatigable, homme d'observation et de réflexion, s'adonna aussi à la Géologie, en particulier à la théorie de la formation des granites, qui évoque les réactions chimiques dans l'état solide, rencontrées aussi par lui à propos des réfractaires qui fournissent le creuset indispensable à toute métallurgie.
René Perrin fut aussi un sociologue militant, dont la doctrine s'inspirait d'expérience et de contact compréhensif avec les hommes, tous les hommes, qui composent une entreprise industrielle. Le chef d'un grand complexe d'industries métallurgiques et électrochimiques, qu'il était devenu par naturelle et nécessaire évolution, n'abdiquait rien de l'idéal altruiste de sa jeunesse ni de la grande leçon que, tout jeune et sans forfanterie, il avait tirée du devoir, et du pouvoir, de commander à des hommes, ses frères d'infortune, affrontant avec lui les poignantes et sanglantes journées de 1914-1915.
Comme de tous les grands serviteurs de la Science et de la Patrie, l'existence de René Perrin reste un exemple mémorable.
Publié dans La Jaune et la Rouge, mars 1955.
Sorti de l'Ecole polytechnique dans le corps des mines, René Perrin est grièvement blessé le 25 septembre 1915 et termine la guerre au ministère de l'armement.
A sa sortie de l'Ecole des mines, il démissionne du corps pour entrer comme ingénieur aux Aciéries d'Ugine, dont il prend, lors du rattachement de celles-ci à la Société d'Electrochimie, la sous-direction, puis la direction ; il continue sa carrière dans la même société, dont il est actuellement vice-président directeur général.
En 1930, il invente un procédé rapide de déphosphoration de l'acier par brassage en poche avec un laitier fondu synthétique, technique qu'il étend par la suite, au prix d'études méthodiques et d'idées nouvelles, à l'élaboration de l'acier en général et à d'autres problèmes intéressant les fontes, ainsi qu'à la fabrication des ferro-chromes et ferro-manganèses à très bas carbone, des ferro-nickels à partir de minerais pauvres, etc.
Il établit parallèlement une philosophie de l'élaboration de l'acier, assimilant celui-ci à un corps chimique, très sensible à la présence de traces de certains éléments.
L'application de ses procédés, connus en France sous le nom d'Ugine-Perrin et à l'étranger de Perrin's-Process, est étendue au four Martin pour la production d'aciers spéciaux, et également au convertisseur Thomas pour l'alimentation en aciers pour tôles de carrosserie automobile des grands trains continus.
Des licences de ces divers procédés ont été concédées dans de nombreux pays.
Dans un tout autre domaine, la géologie, à la suite d'observations sur les réfractaires en métallurgie, il a énoncé, il y a vingt ans, des vues nouvelles et hardies à l'époque sur le métamorphisme par diffusion dans le solide, la formation de gîtes métallifères, et la genèse de granites par remplacement dans le solide; il a étayé par la suite, en collaboration avec le professeur Marcel Roubault, ses thèses sur de nombreuses observations, puis étendu ses théories jusqu'au volcanisme y compris. Il a été, de ce fait, amené à des études sur les diffusions dans le solide. Il a été ainsi l'un des pionniers d'une nouvelle pétrographie, qui modifie profondément les conceptions anciennes et est actuellement l'objet d'un vaste mouvement mondial.
C'est à son activité dans ces divers domaines de recherche dans son groupe, ainsi qu'à l'impulsion qu'il a donnée à celle-ci qu'est due sa nomination comme vice-président du comité de la recherche scientifique au plan.
Il consacre également une part de son activité aux problèmes sociaux et économiques, en particulier au sein de l'Association des cadres dirigeants de l'industrie, qu'il préside depuis quelques années.
Il a été élu membre de l'académie des sciences le 10 janvier 1955.
D'après UGINE histoire des aciéries électriques, Charles Le Ménestrel, Editions lyonnaises d'Art et d'Histoire, 1993.
René Perrin naît à Grenoble le 7 juin 1893. Son père, polytechnicien, officier de carrière, meurt jeune, à 52 ans, en 1904. René a onze ans seulement, mais comme il fait de très bonnes études au lycée Champollion, sa mère sait faire face aux dépenses nécessaires.
Il est reçu, à 18 ans, à l'Ecole Normale Supérieure et à Polytechnique. Il a été déçu par ses oraux de l'X et ses goûts le portent à choisir Normale. Mais sa mère le souhaite polytechnicien, probablement en souvenir de son mari. Pour lui faire plaisir, il choisit l'X, où il entre en 1911. Il en sort en 1913 dans un tout premier rang, lui donnant accès au Corps des Mines.
Inscrit à l'Ecole des Mines, promotion 1914, il ne peut y entrer: la guerre est là et le jeune lieutenant part pour le front.
En septembre 1915, il est grièvement blessé. Encore mal remis, on lui propose la place d'adjoint au commandant Crussard, Ingénieur en chef des Mines, récemment nommé au Contrôle des Fabrications de Schneider. Trois jours après, il est rue d'Anjou.
Il travaille deux années auprès de celui qu'il appelle son maître et dont il admire l'intelligence et la culture.
C'est le moment où, Loucheur, ministre de l'Armement, confie la supervision des contrôles de Schneider et de Saint-Chamond au Colonel Martinon. C'est ainsi que René Perrin fait la connaissance de cette personnalité, qui, plus tard, prendra la tête du groupe Schneider et sera administrateur de la SECEMAEU.
A l'Ecole des Mines, à la fin des hostilités, René Perrin apprécie particulièrement les enseignements de deux grands maîtres, le physicien Henry Le Chatelier et le géologue Pierre Termier. Celui-ci lui donne le goût prononcé, qu'il cultivera plus tard, pour la géologie.
A la sortie de l'Ecole des Mines, Louis Martinon le fait entrer à Ugine, en 1920, comme adjoint à Paul Girod. Louis Martinon a certainement connaissance des difficultés que rencontrent ces aciéries et pense à la nécessité de placer auprès du patron l'homme dont il a su apprécier l'intelligence et l'organisation de l'esprit.
René Perrin démissionne, cette année-là, du Corps des Mines, à son grand regret, dira-t-il. | Paul GIRODFondateur des Aciéries d'Ugine en 1903 |
L'année suivant son entrée à Ugine, il assiste à la fusion de la Société d'Electrochimie et d'Electro-métallurgie avec les Aciéries Paul Girod pour former la SECEMAEU. La société absorbante met à la tête des Aciéries un homme de chez elle, Louis Maillard. Mais ce dernier revient au Siège dès 1925, et René Perrin le remplace, d'abord avec le titre de sous-directeur, puis avec celui de directeur en 1928.
En 1930, René Perrin est nommé directeur général de la Branche Aciers et prend les dispositions que l'on a vues pour assurer le rapide développement d'Ugine.
Au début de 1945, appelé par G.J. Painvin et Eugène Mathieu comme directeur général-adjoint de la société, il quitte la Branche Aciers. La même année, il est élu, à l'unanimité, Président de la Société Française de Métallurgie.
Il entre au conseil d'administration de la SECEMAEU le 10 mai 1949.
Le 25 juin 1953, il est promu directeur général de la société, auprès d'Eugène Mathieu, président.
En janvier 1955, il est élu à l'Académie des Sciences. Son épée, tout en aciers spéciaux, lui est remise par le Professeur Albert Portevin, le 1er juin 1956, au cours d'une émouvante cérémonie. Tous les discours le comblent d'éloges : celui d'Eugène Mathieu, ceux des représentants du Corps des Mines, celui de son ami, le jeune géologue Marcel Roubault, Professeur à la Faculté des Sciences de Nancy...
Lorsque Eugène Mathieu quitte la société, en 1959, René Perrin est nommé Président-Directeur Général. Il conserve ces hautes fonctions jusqu'au 26 juin 1964 et, à son départ, est fait Président d'Honneur.
René Perrin décède un an et demi plus tard, le 15 janvier 1966, précédant de peu celui auprès duquel il a accompli une grande partie de sa carrière : Eugène Mathieu. A la fin de cette année 1966, la SECEMAEU, elle aussi, disparaît.
On trouvera, ci-après, ses fonctions et titres, occupées ou reçus, en dehors de la Société. On verra combien ce grand esprit scientifique a été apprécié dans tous les domaines qu'il a abordés.
Il fut un membre très actif de l'ACADI, l'Association des Cadres Dirigeants de l'Industrie, dès sa formation au début de 1946. Au bout de peu d'années, en 1950, le fondateur, Maurice Lacoin, souhaita être relevé de ses fonctions de président. A la demande unanime du Conseil, René Perrin lui succéda. De 1947 à 1958, il écrivit de nombreux articles dans le bulletin de l'Association, toujours sur des sujets de portée très générale : la recherche scientifique, l'économie européenne ou les questions sociales.
Quant à ses travaux métallurgiques ou géologiques, ils paraissaient dans les revues spécialisées du monde entier.
René Perrin s'était marié à la fin de l'année 1917 avec Hélène Sentis, d'une famille grenobloise, comptant à l'époque de nombreuses personnalités. Ceux qui l'ont connue admiraient sa brillante intelligence, sa culture et son savoir-faire. Elle s'éteignit le 1er décembre 1986 à plus de 90 ans.
René Perrin était persuadé que son procédé d'élaboration de l'acier donnait à Ugine un avantage dominant sur ses concurrents. Henri Malcor essaya de négocier une cession de licence au profit de CAFL, mais sans succès. Citons Malcor : "Le procédé Perrin a permis à Ugine d'élaborer des aciers très propres pour l'époque ; finalement, il n'a fonctionné que dans deux usines : à Ugine d'abord et chez Tata en Inde. C'est tout, il est mort maintenant, les procédés d'affinage sous vide l'ont remplacé avantageusement ; personne n'a voulu l'adopter, sauf Tata. Il faut dire que Perrin était très anxieux de ne pas le diffuser et il posait des conditions tellement sévères pour accorder une licence que mes négociations avec lui n'ont pas pu aboutir. Le procédé a fini par mourir de sa belle mort, comme d'ailleurs le procédé de coulée sous laitier qu'Ugine avait mis au point. C'était un procédé très astucieux, qui marchait très bien, mais qui a eu pour résultat fâcheux qu'Ugine n'a pas cru à la coulée continue parce qu'il avait déjà des résultats intéressants avec son propre procédé. La coulée continue est certainement beaucoup plus avantageuse. Ugine a perdu quinze ans avant de se lancer enfin dans la coulée continue ."
Fonctions et titres
1933 Prix Annuel de la Société des Ingénieurs Civils. 1937 Prix Ch. Bardy de la Société d'Encouragement pour l'industrie Nationale 1939 Membre du Conseil Supérieur de la Recherche Appliquée. 1941 Membre du Conseil de perfectionnement de l'Institut Polytechnique de Grenoble 1942 Membre du Conseil de l'Université de Grenoble 1945 Président de la Société Française de Métallurgie 1946 Membre du Conseil de la Maison de la Chimie 1949 Grande Médaille Le Chatelier de la Société Française de Métallurgie 1951 Membre du Comité National de la Chimie 1952 Membre du Conseil du Conservatoire des Arts et Métiers 1952 Membre du Comité de l'Equipement Industriel au Commissariat à l'Energie Atomique 1952 Délégué français au Congrès International de Chimie à Stockholm 1953 Membre du Conseil de l'Ecole Nationale Supérieure des Industries chimiques de Nancy 1953 Vice-président de la Commission de la Recherche Scientifique et Technique, Commissariat Général au Plan 1954 Membre du Conseil Supérieur de la Recherche Scientifique et du Progrès Technique 1956 Membre du Comité d'Honneur du 29e Congrès de Chimie Industrielle 1956 Membre de la Commission de la Sidérurgie, Commissariat Général au Plan 1956 Membre de la Commission de la Chimie, Commissariat Général au Plan 1964 Membre du Comité d'Honneur de la Conférence Internationale des Arts Chimiques
Décorations
Commandeur de la Légion d'Honneur Grand Officier de l'Ordre National du Mérite Croix du Mérite or de Pologne