La série Réalités Industrielles publie trimestriellement des dossiers thématiques sur des sujets importants pour le développement industriel et économique. Piloté par un spécialiste du secteur sous l’égide du Comité de rédaction de la série, chaque dossier présente une large gamme de points de vue complémentaires, en faisant appel à des auteurs issus à la fois de l’enseignement et de la recherche, de l’entreprise, de l’administration ainsi que du monde politique et associatif. Voir la gouvernance de la série

 

 
 

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Mai 2017 - Patients et praticiens de terrain, acteurs de l’innovation de santé

Aspects politiques et culturels des utopies d’aujourd’hui

Par Philippe J. BERNARD
Économiste. président du Club Utopies (Association Prospective 2100)
et
Alexandre ROJEY
Fondateur et animateur du think tank IDées (Fondation Tuck), vice-président de l’association SENS+

 

De nos jours, le mot « utopie », inventé en 1516 par Thomas More pour répondre à l’Éloge de la folie de son ami Érasme, recouvre des sens assez divers. Vérité énoncée prématurément pour quelques-uns, vision naïve ou dangereuse pour d’autres, il peut être appliqué notamment aux effets fantastiques promis par le progrès technique, en particulier dans le domaine des technologies numériques.
Ce dont il va être question ici ne concerne ni les promesses d’immortalité,  ni l’amplification de la pensée grâce à toutes sortes de prothèses greffées sur notre cerveau, qui font l’objet du transhumanisme décrit par certains, ou de la singularité annoncée par d’autres pour les environs de l’an 2040. À partir d’une critique de l’existant, il va être plutôt question d’une vision, d’un rêve peut-être, de projets en tout cas d’une société meilleure, tant dans son organisation politique et sociale que dans ses traits plus proprement culturels.

 

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May 2017 - Patients and practitioners in the field: Innovations in health

Political and cultural aspects of contemporary utopias

 

Philippe Bernard,
economist, chairman of Club Utopies (Association Prospective 2100);
and
Alexandre Rojey,
founder of the think tank IDées (Tuck Foundation) and vice-president of the association SENS+

 

Invented in 1516 by Thomas More in response to The Praise of Folly written by his friend, Erasmus, the word “utopia” refers to an ideal place that exists nowhere. Nowadays, it has various meanings. For some, a truth stated prematurely. For others, a naive or dangerous vision: in particular the fantastic promises made by technical progress, especially in digital technology. However the focus herein is not on the prevention of all illnesses; nor on making the life span longer; nor on the enhancement of human thought processes thanks to all sorts of devices to be grafted onto the brain (whence transhumanism); nor on predictions for 2040. Instead, a critique of what actually exists leads us to the question of a vision – maybe a dream or, in any case, a project – for a better society both in terms of its political and social organization and its cultural traits.

 

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Mayo 2017 - Pacientes y profesionales sobre el terreno, agentes innovadores de la sanidad

Aspectos políticos y culturales de las utopías de hoy

 

Philippe J. Bernard,
Economista, Presidente del Club Utopías (Asociación Prospective 2100),
y
Alexandre Rojey,
Fundador y animador del think tank IDées (Fundación Tuck), Vicepresidente de la Asociación SENS+

 

En nuestros días, la palabra "utopía", que designa un lugar ideal que no existe en ninguna parte, inventada en 1516 por Tomás Moro para responder a la apología de la locura de su amigo Erasmo, abarca sentidos bastante diversos. Una verdad enunciada prematuramente para unos pocos, una visión ingenua o peligrosa para otros, la utopía puede ser aplicada en particular a los efectos fantásticos prometidos por el progreso técnico, en especial los que provienen de las tecnologías digitales.
En el artículo no se va a tratar de la prevención de todas las enfermedades y de una nueva prolongación de la esperanza de vida, ni de la multiplicación de las posibilidades del pensamiento a través de todo tipo de prótesis implantadas en nuestro cerebro, de ahí el transhumanismo descrito por algunos, o la singularidad anunciada por otros hacia el horizonte del año 2040. A partir de una crítica de lo existente, se tratará más bien una visión de un sueño quizás, en todo caso de proyectos de una sociedad mejor, tanto en su organización política y social como en sus características propiamente culturales.

 

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