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Afin de prolonger par des échanges entre les différents acteurs concernés les thèmes développés dans les publications des Annales des Mines, le Club des Annales des Mines organise régulièrement des rencontre-débats sur des sujets concernant la société et l'évolution des techniques, en partenariat avec Mines ParisTech Alumni, l’Association amicale des ingénieurs des Mines et, souvent, d’autres partenaires, en fonction des sujets abordés (cf. janvier 2013 et février 2010).
Les Rendez-vous des Annales des Mines se tiennent en général de 17h30 à 19h30 à Mines ParisTech, 60 bd Saint-Michel, Paris 6ème. Chaque rencontre réunit une centaine de personnes : acteurs de l’économie, hauts fonctionnaires, enseignants et chercheurs, et attire un public allant bien au-delà du corps des Mines ou des anciens élèves de Mines ParisTech.
Chaque Rendez-vous débute par les interventions de trois ou quatre orateurs spécialistes du sujet, pendant une durée d’environ 1 heure. Il se poursuit par un débat avec la salle, pendant une durée d’également d’une heure. Il donne lieu à un compte rendu publié sur ce site et diffusé à tous les participants.
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Les effets inattendus du développement des énergies intermittentes
(éolien, photovoltaïque)
Jeudi 25 Avril 2013, de 17h30 à 19h30
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Débat animé par
Pierre COUVEINHES
Rédacteur en chef des Annales des Mines
Avec les interventions de
Dominique MAILLARD
Président du directoire de RTE
Marc BUSSIERAS
Directeur du Pôle économique, EDF
Claude CRAMPES
Professeur émérite d’économie à la Toulouse School of Economics
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En Europe, le développement des sources électriques intermittentes ne repose pas sur une mode passagère. Dans de nombreux pays (Allemagne, Espagne, demain la France), elles représentent une part de plus en plus significative de la production. Or, l’injection à grande échelle dans les réseaux de cette électricité intermittente pose des problèmes techniques et économiques nouveaux, qui restaient masqués tant que sa part restait faible :
- l’éloignement des lieux de production par rapport aux lieux de consommation (cas de l’éolien offshore) impose un renforcement massif des réseaux. Cela conduit à des coûts et délais de mise en oeuvre qui n’étaient pas prévus ;
- jusqu’à une date récente, l’existence d’un volume important de moyens de « production garantie » (turbines à gaz, notamment) a permis de compenser l’irrégularité de la production intermittente. Avec la croissance de la part de cette dernière, la durée d’utilisation, et donc la rentabilité des moyens de production garantie est de plus en plus faible. Dans ces conditions, comment maintenir ces outils indispensables pour assurer la continuité de la fourniture ?
- l’électricité intermittente s’est développée jusqu’ici grâce à des systèmes ad hoc de tarifs de rachat fondés sur les coûts de production. Maintenant que sa part devient significative, n’est-il pas temps de bâtir des modèles économiques fondés sur leur valeur, pour organiser leur coexistence avec les centrales classiques ?
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Défense de la biodiversité et croissance économique sont-elle compatibles?
Jeudi 31 janvier 2013, de 18heures à 20heures
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Débat animé par
Pierre COUVEINHES
Rédacteur en chef des Annales des Mines
Avec les interventions de
Gilles BŒUF
Président du Muséum national d’Histoire naturelle
Jean-Marc MICHEL
Directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature
Allain BOUGRAIN-DUBOURG
Président de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux)
Daniel BAUMGARTEN
Directeur développement durable de Séché Environnement
Président de la commission biodiversité d’EpE
(Association française des entreprises pour l’environnement) |
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Aujourd’hui, d’aucuns soutiennent que la croissance économique et sociale ne saurait être obtenue qu’au détriment du capital naturel. D’autres affirment que le maintien de ce capital naturel exigerait une croissance zéro, ce qui pose des problèmes inextricables, les pays les moins développés souhaitant légitimement voir s’accroître le niveau de vie de leur population. Mais l’idée commence à se faire jour qu’il est possible d’échapper à ce choix peu engageant en faisant de la biodiversité un fondement central du développement durable : la restauration du capital écologique pourrait ainsi être source d’opportunités économiques, le capital naturel pourrait alimenter le développement économique et social sans être pour autant consommé... Comment se présente ce débat à l’heure où vient d’être décidée la création d’une Agence nationale pour la biodiversité ?
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