Alphonse Auguste PETITJEAN (1828-1910)

Né le 21/7/1828 à Valenciennes (Nord). Décédé le 1er juin 1910.
Il est admis d'abord en classe préparatoire intégrée le 14/9/1850, puis comme élève externe à l'Ecole des mines de Paris le 15/9/1851, classé 9, et breveté le 30/5/1854, classé 7 (brevet remis le 11/9/1854).
C'est l'un des fondateurs de l'association des anciens élèves de l'Ecole des Mines de Paris. Elu président en 1872, il fut réélu en 1878, 1881, 1886 et 1891 et remplit ses fonctions jusqu'en 1895, soit 14 années de présidence.


Publié dans le Bulletin de l'association des anciens élèves de l'Ecole des mines de Paris, octobre 1910

HOMMAGE
rendu à la mémoire de M. A. PETITJEAN
Ancien Président honoraire de l'Association
par M. Alfred PICARD, Président de section au Conseil d'Etat.

Dans le Rapport au Ministre du Commerce et de l'Industrie, adressé le 22 août 1910, par M. Alfred PICARD, comme Président de la Commission permanente des valeurs en douane, nous lisons le passage suivant que nous sommes heureux de porter à la connaissance de tous nos camarades :

« ..... Récemment, la Commission a eu la vive douleur de perdre l'un de ses doyens, M. PETITJEAN, président de la troisième section M. PETITJEAN était né en 1828 à Valenciennes, dans ce grand département du Nord, où l'industrie est si active et si puissante. L'influence du milieu, aussi bien que ses goûts personnels, l'avaient orienté vers l'École nationale supérieure des Mines, pépinière d'ingénieurs justement réputés. Admis à cette école, il y fit de fortes études scientifiques et professionnelles ; sa carrière se développa ensuite dans la métallurgie et les constructions navales. L'estime en laquelle le tenaient ses pairs lui valut la présidence effective, puis la présidence honoraire de la Société des anciens Élèves de l'École nationale des Mines. Il appartenait depuis trente-sept ans à la Commission des valeurs de douane, et avait été appelé, en 1894, à présider la troisième section. Nous appréciions unanimement sa compétence éprouvée, sa sagesse, la scrupuleuse conscience avec laquelle il s'acquittait de sa mission, le crédit légitime dont il jouissait au dehors; nous admirions sa douce bonté et sa modestie, vertu inestimable, parure et apanage du véritable talent...... »