Né le 19/8/1929 à Grenay (Pas de Calais). Fils de Antoine FOURT et de Denise Hanot. Marié en 1956 à Florence de Villeméjane, soeur de Bernard de Villeméjane, camarade de promotion de Pierre-Marie, dont il a 4 enfants. Décédé le 1er novembre 1986.
Entré à Polytechnique en 1949 (sorti classé 11), et à l'Ecole des mines de Paris : nommé élève de 1ère classe le 10/7/1953 (classé 5/11), arrêté de diplôme le 1/9/1954 (classé 4/10). Nommé ingénieur-élève par arrêté du 26/10/1951 (Mines coloniales). Nommé Ingénieur de 3e classe par arrêté du 21/10/1954. Voir les notes obtenues comme élève à l'Ecole des mines. Corps des mines. A la sortie de l'Ecole des mines, il passe à peine 1 an au ministère de la France d'Outre-Mer (1954-55) avant de s'engager dans la recherche et l'enseignement.
Documents concernant P.-M. Fourt sur ce site :
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Nos vifs remerciements à François Duffaut (ICM P 58, docteur ès sc.) qui nous a fourni l'essentiel des documents concernant Pierre-Marie Fourt.
Hommage à Pierre-Marie FOURT,
| R. Fischesser a été sous-directeur, puis directeur de l'Ecole des mines de Paris entre 1944 et 1973 ; en outre, il y enseignait la cristallographie. Il a donc bien connu Pierre-Marie Fourt à plus d'un titre. |
En donnant à ce centre le nom de Pierre-Marie Fourt, l'Ecole des mines de Paris ne fait que rendre justice à celui qui en a été, de fait, l'initiateur :
Lorsqu'il fut envisagé, avec Jean Blancard, de reporter sur Corbeil l'équipe de recherche sur les processus d'élaboration métallurgiques qu'il avait créée et animait, nous envoyâmes Pierre-Marie et quelques uns de ses collaborateurs étudier les réalisations existant en la matière dans les différentes universités américaines. Il revint de sa longue mission aux U.S.A. avec un volumineux rapport dont les conclusions définissaient dans le détail ce que devait être le nouveau centre pour répondre aux objectifs fixés : c'est le programme qu'il avait arrêté qui fut mis en oeuvre sans en changer une ligne.
C'est lui encore qui négocia et arrêta avec la SNECMA les termes du protocole d'accord régissant les rapports de celle-ci avec notre équipe.
C'est lui, enfin, qui supervisa la mise en place de l'équipe et des équipements.
S'il ne lui fut pas donné d'en prendre la direction effective ce fut du fait de son départ à Creusot-Loire. Mais il avait recruté, formé, et intronisé son successeur, Michel Sindzingre, auquel il continua durant des années de prêter son concours comme conseiller scientifique.
Qu'il me soit permis, en ce jour où nous commémorons sa mémoire, d'évoquer en quelques mots sa trop courte carrière.
Pierre-Marie Fourt est né dans le Pas-de-Calais en 1929.
Il fût très tôt à bonne école : son père était un mineur de grand style ... ultérieurement, si je me souviens bien, directeur général des houillères de Blanzy.
De brillantes études au lycée de Douai, puis à Louis Le Grand, le conduisirent tout naturellement à Polytechnique, dont il sortit dans le Corps des mines.
J'eus ainsi l'occasion de l'accueillir pendant deux ans à l'Hôtel de Vendome comme ingénieur-élève et tout loisir d'apprécier son sérieux et ses qualités intellectuelles et humaines ... Il me fit la grâce de m'accorder son amitié. Je n'eux aucun mal à la convaincre que sa voie était toute tracée dans une spécialisation à haute compétence technologique. Il choisit la sidérurgie.
Après un passage éclair dans un service administratif, l'occasion se présenta de l'envoyer à l'Ecole des mines et de la métallurgie de Nancy pour y professer la discipline à laquelle il s'était voué.
Il y resta 8 ans.
Son activité déborda largement le cadre professoral et la direction de l'option qu'il avait monté de toutes pièces : Bertrand Schwartz dirigeait alors l'Ecole, et avait entrepris avec l'efficacité qui reste dans bien des mémoires, de la réorganiser de fond en comble et de la construire sur son site actuel du Parc de Saurupt. Pierre-Marie joua dans cette réorganisation un rôle de premier plan et Bertrand Schwartz en fit rapidement son directeur technique.
Son activité professoerale lui donnait parallèlement maintes occasions de contact avec la profession qu'il mit amplement à profit : il amorça une série d'études visant à donner une compréhension précise des mécanismes physico-chimiques en oeuvre au haut-fourneau et en aciérie et mit au point un procédé original d'élaboration du fer pur ... Il devint ingénieur conseil de Creusot-Loire ... Il acquit de cette expérience la conviction qu'un établissement de formation technique supérieure n'était viable que s'il appuyait cette formation sur une solide activité de recherche en liaison directe avec l'industrie.
C'est une conviction que partageait l'Ecole des mines de Paris. En 1963 la chaire de sidérurgie se trouva vacante. Lourde succession : s'y étaient notamment illustrés Henri Le Chatelier et Roger Martin.
La direction y appela Pierre-Marie Fourt, au grand dam de Bertrand Schwartz désolé de perdre son plus précieux collaborateur.
Il s'y imposa d'emblée, suscitant, parallèlement à la délivrance d'un enseignement qui rallia l'unanimité de ses auditeurs, la naissance d'une équipe de recherche focalisée sur les relations entre structures et propriétés macroscopiques des matériaux métalliques, ce qui l'amena, ainsi que je l'ai rappelé en débutant, à la mise en oeuvre du Centre qui porte aujourd'hui son nom.
Il était, depuis plusieurs années déjà, l'objet de multiples sollicitations extérieures.
Corbeil lancé, il jugea qu'il devait élever son expérience et son champ d'actions en abordant le domaine industriel : il accepta fin 1966 les propositions que lui faisait Creusot-Loire.
Son cursus vous est dès lors trop connu pour que j'en évoque ici autre chose que les très grandes étapes : Directeur des recherches, puis directeur général de la Société métallurgique d'Imphy ; Président d'Instruments S.A. ; Directeur général du département sidérurgie de la Société des Forges et Aciéries du Creusot, et finalement, en 1982, Président de l'Association technique de la sidérurgie et Administrateur de Pompey et de Bar-Laforge. Au cours de ces longues années, il donna la preuve de ses exceptionnelles capacités de technicien, d'animateur et d'homme d'action, déployant une intense activité dans les multiples domaines dont, dans une conjoncture difficile, il avait à connaître. La recherche ne cessa de lui être chère : il était depuis 1974 membre du Conseil d'administration de l'ANVAR. Le destin devait briser cette vie prématurément. Vous me permettrez, j'en suis sûr, d'évoquer l'homme, tel que je l'ai connu.
Caractère passionné - et passionnant - il lui était impossible de ne s'engager qu'à demi. Il marquait tout ce qu'il touchait d'une empreinte qui n'était qu'à lui. Esprit excessivement mobile - trop rapide parfois - d'une curiosité insatiable. Il n'était pas de domaine qui le laissat indifférent. A ses moments perdus ... (ils étaient rares) ... il s'intéressait, avec l'intensité qu'il ne relachait jamais, aux sciences de la Vie. Son dévouement à ses collaborateurs était total. On peut en dire autant d'un couragee, physique et moral, qui lui faisait assumer sans ménagements - parfois au mépris de ses intérêts immédiats - les thèses qu'il jugeait s'imposer. Sa faculté d'accueil était sans égale, en particulier à l'égard d'une jeunesse à laquelle il n'a jamais ménagé son temps et qu'il a profondément marquée, notamment au cours de ses années professorales.
J'ai évoqué son courage. Il en a donné la preuve au long de la très cruelle maladie qui l'a frappé : il l'a assumée - (j'en ai été, hélas, témoin, ayant eu le douloureux privilège de démarrer quelque peu alors dans son intimité) - avec une dignité et une sérénité qui me semblent personnellement à la limite des possibilités humaines. Cette dignité, cette sérénité, il les a puisées, je le sais, dans l'affection des siens - et dans l'amour, tout empreint d'estime et de respect, qu'il vous portait ma chère Florence ! Et que vous lui rendiez si totalement.
Pour nous tous ici, je dirai simplement que ce sont des hommes tels que lui qui sont le levain d'une nation.
Pierre-Marie FOURT,
| François Duffaut est ingénieur civil des mines de la promotion 1958 de l'Ecole des mines de Paris, et docteur ès sciences. |
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Mon but n'est évidemment pas de résumer la vie et la carrière de Pierre-Marie Fourt. Je voudrais simplement, en quelques mots maladroits et incomplets, dire pourquoi il est ici totalement à sa place.
Cela commence pour moi par le professeur de sidérurgie qui révolutionne la compréhension des gros outils, transformant en particulier le haut fourneau que les autres cours de l'Ecoledes Mines décrivaient comme un monstre mystérieux et imprévisible en un « brave » échangeur thermique et chimique parfaitement maîtrisable. Je fus donc facilement convaincu quand, quelques années plus tard, il me proposa de venir travailler à Imphy.
Du Directeur Général qui a redressé Imphy et mis l'usine sur de bons rails pour plusieurs dizaines d'années, on retient d'abord le chef visionnaire identifiant, précisant et faisant partager les directions à prendre pour assurer l'avenir.
Dans cette démarche, Pierre-Marie Fourt démontre son exceptionnelle capacité à capter et déchiffrer ce qu'il nomme lui-même les « signaux faibles », ces petits signes avant coureurs dont chacun dit après coup « ah, si j'avais su les voir ». Cela vaut pour les produits rentables mais bientôt finissants, pour les procédés sous contrôle mais sur le point de se dérégler, pour les relations sociales tranquilles mais bientôt insupportables. Cela vaut de fait pour tous les aspects de la vie, professionnelle ou non et leur détection suppose, entre autres, une délicate attention aux autres.
Pierre-Marie Fourt ne fait pas qu'ouvrir les voies nouvelles, il pilote l'actionen balisant la route à suivre par des objectifs ambitieux mais atteignables. Attentif aux responsabilités et aux capacités de chacun, il ne dévoile le bout du chemin qu'à ses collaborateurs directs, leur laissant le soin de fixer à chaque niveau hiérarchique l'objectif intermédiaire adapté.
Le chemin sera dur pour élaborer les spécialités à la façon des aciers inoxydables, pour atteindre la rentabilité des ronds à tubes, pour que les laminés à froid soient acceptés sur le marché américain, pour maîtriser la transformation des inoxydables spéciaux. Chaque fois, Pierre-Marie Fourt encourage les équipes, leur montrant que dans la dispersion des résultats du moment les « points hauts » sont la preuve que toute la production peut être tirée vers le haut.
Son apport à la société et à l'usine d'Imphy est si éminent que quand pour le centième anniversaire de la découverte de l'Invar on retrace les grandes lignes de l'histoire d'Imphy, son nom trouve tout naturellement place à côté de ceux d'Henri Fayol et Pierre Chevenard.
Promoteur de la recherche industrielle et de la formation par la recherche, Pierre-Marie Fourt fût à l'origine du centre des matériaux de Corbeil qui porte son nom. A Imphy, il relança la collaboration entre science et industrie chère à Fayol, nous incitant à nouer des contacts opératoires avec Corbeil et les autres centres d'excellence et à y recruter.
En complément de ce que vient de dire François Duffaut, je voudrais souligner le rôle majeur joué par Pierre-Marie Fourt dès sa prise de fonction de Directeur Général en 1967, dans le domaine de la conduite des hommes car là aussi il avait adopté une démarche très innovante. Son message était très clair: pour mener à bien nos projets ambitieux il nous faut un personnel très professionnel, c'est à dire individuellement compétent mais capable aussi et surtout de participer à la prise en charge collective du travail et de prendre à son compte, à tous niveaux, les buts de l'Entreprise.
Cela valait d'abord pour l'équipe de Direction de l'Usine qu'il m'avaitdemandé de constituer en allant au-delà de la juxtaposition de compétences pour former un véritable groupe de travail, porteur de nos valeurs, rompu à l'élaboration des décisions et formé spécifiquement à ce travail en commun. Vaste chantier, ardu sans doute mais exaltant et comment ne pas avoir aujourd'hui une pensée pour Jean Morlet et André Démus, membres éminents de ce groupe.
Nous nous sommes donc attelés à cette tâche de professionnalisation et de fort relèvement du niveau des opérateurs, tâche qui ne pouvait être que de longue haleine; peu à peu, on a vu naître partout un fourmillement d'initiatives et de propositions de nature à valoriser le métier, chacun prenant en charge la globalité de sa fonction.
Privilégiant le travail en groupe, on a pu mettre progressivement en place des organisations plus alertes, plus flexibles, plus ouvertes à l'extérieur, donc plus efficaces, créant des relations de travail totalement nouvelles à l'époque. Finalement c'est toute la conduite de l'action qui s'est trouvée transformée, et ce pour l'ensemble des activités de l'Entreprise.
Tout au long de ce profond changement, Pierre-Marie Fourt, très présent, n'a cessé d'alimenter la culture du progrès permanent, avec une extrême attention aux autres, attention exigeante mais toujours généreuse, et en consacrant à tous et à chacun tout le temps nécessaire pour expliquer, convaincre, motiver, et recueillir les suggestions. Pour lui, les hommes et les femmes de l'Entreprise constituaient l'atout stratégique majeur.
Oui vraiment, après Henri Fayol, après Pierre Chevenard, Pierre-Marie Fourt a accompli une oeuvre décisive pour le devenir du site métallurgique d'Imphy et je me réjouis, Madame, que cette cérémonie soit l'occasion de vous le dire à vous et vos enfants, ici à Imphy et en ce lieu de recueillement, au nom de ceux qui ont eu la chance de travailler avec Lui et le bonheur de partager son amitié.
Madame,
En prenant la suite de Pierre Legendre et François Duffaut, c'est une difficile tâche qui m'incombe, qui requiert beaucoup d'humilité.
D'abord et bien sûr parce que, contrairement à eux, je n'ai pas eu l'occasion de connaître ni travailler avec votre mari. Je ne saurais évoquer son oeuvre en tant que Directeur Général d'Imphy avec autant de pertinence ou de chaleur que celles dont ils ont fait montre.
Mais surtout parce que je mesure combien le site d'Imphy et l'entreprise à laquelle elle appartient doivent au travail accompli par votre mari, à la vision qu'il a conçue et imprimée. Il a joué un rôle essentiel dans le développement d'Imphy, et les fondements qu'il a construits restent ceux de l'entreprise aujourd'hui. Deux thèmes suffisent à l'illustrer.
Les hommes et les compétences : qui visite l'entreprise est marqué par l'attachement de son personnel, par sa capacité de mobilisation, par son sens des clients. C'est le résultat d'un management des ressources humaines qui a mis l'accent sur la formation et la motivation, sur l'appropriation par chacun des enjeux de l'entreprise. Pierre Marie Fourt a eu un rôle fondateur en la matière, et c'est un défi majeur pour nous, dirigeants de l'Imphy d'aujourd'hui de continuer à cultiver ces atouts, si forts, mais aussi si fragiles face aux aléas de la vie des entreprises ou tout simplement au renouvellement des générations.
L'organisation de l'entreprise ; son positionnement. L'organisation en filières, feuillards, plaques, fils et barres, qui est la nôtre aujourd'hui, n'est rien d'autre que celle mise en place en 1967. Refuser de dissocier spécialités et production compétitive parce qu'on ne peut tabler uniquement sur des spécialités, concevoir des alliages pour des applications de pointe, et veiller en permanence à la compétitivité de nos procédés et de nos organisations, tel est le délicat équilibre que nous devons maintenir pour la pérennité d'Imphy. C'est ce qui a permis son rebond au cours des dernières années ; ce qui a justifié aussi qu'on y reprenne un programme ambitieux d'investissement.
En définitive, nous ne faisons qu'appliquer des principes conçus par Pierre-Marie Fourt, nous ne faisons que marcher dans ses traces.
Je suis heureux que cette journée soit l'opportunité de réaffirmer, d'une si belle manière et en ce lieu, le lien très fort qui existe entre l'entreprise et la communauté à laquelle elle appartient.
Cette cérémonie conviviale, orchestrée par L'abbé Jacques Merle, François Duffaut et la Municipalité, met aujourd'hui à l'honneur d'une part Monsieur Pierre Marie Fourt, qui fut PDG de 1967 à 1979 et qui a joué un rôle essentiel dans l'évolution de l'usine, et d'autre part l'ensemble des personnels de l'usine d'Imphy, personnel d'hier, d'aujourd'hui et de demain. La ville d'Imphy a épaulé L'abbé dans son projet de construction d'un orgue dédié à la mémoire ouvrière d'Imphy. Fin 2011 (quatre ans après la première approche du dossier) l'orgue était baptisé et tout naturellement aujourd'hui nous sommes ensemble, un peu émus, pour célébrer cette dédicace.
Imphy, son usine, 4 siècles de savoir faire, 4 siècles de précision, lié à cet instrument, cette pièce unique, conçue par Eric Brottier Ingénieur des Arts et Métiers et Technicien Conseil pour le Ministère de la Culture et réalisé par Jean Daldosso, facteur d'orgue avec un savoir faire et une exécution de très haute précision, n'est ce pas une belle association? !!
Et puis Antoine Paneda, Artiste Peintre et fils d'ouvrier comme il aime le dire, a finalisé le travail en nous proposant son oeuvre sur le thème de la « vie ouvrière d'Imphy » c'est un témoignage fort de l'Industrie Sidérurgique locale étroitement lié à notre vie d'Imphycois et d'Imphycoises, c'est la mémoire d'Imphy, Imphy les cadrins comme on disait au début du siècle dernier.
Bien sûr, c'est un peu d'émotion que je ressens face à vous car pour beaucoup d'entre nous, nous sommes plein de souvenirs de nos pères et grands pères qui ont contribué à l'évolution toujours croissante de l'usine grâce à des hommes d'exception, brillants et visionnaires comme M. Fourt, des hommes qui ont su prendre les bonnes décisions au bon moment.
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, chers paroissiens, Je vous remercie sincèrement de votre présence, en cette journée du Patrimoine, à cette cérémonie quelque peu insolite de la dédicace de l'Orgue d'Imphy.
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Je remercie en particulier François Duffaut, qui a été la cheville ouvrière de notre rassemblement de ce matin.
C'est en lisant l'ouvrage publié pour le centenaire de l'INVAR, que j'ai eu connaissance du rôle décisif de Pierre-Marie FOURT concernant le site d'Imphy et je suis très reconnaissant à Madame Florence FOURT d'être là avec ses enfants. Madame, cette dédicace ne pouvait se faire sans votre accord, mais avec vous tous qui avez bien voulu répondre à l'invitation de Madame le Maire d'Imphy et de moi-même, soyez sûre que c'est pour tous un vrai bonheur ! ...
L'arrivée de cet orgue dans notre cité et aujourd'hui sa dédicace est une marque indélébile pour les futures générations du temps qui passe, une promesse de faire connaître et vivre au delà de nos frontières ce patrimoine qu'il nous appartient de conserver.