Né le 12/12/1908 à Pouyastruc (Htes Pyrénées), fils de Jean Pascal Léon Emile Albert BASEILHAC, rédacteur de journal, et de Marie Prospérine Léontine Hélène LAFFITTE.
Issu d'une vieille famille qui habite à Pouyastruc (Htes Pyrénées) depuis le milieu du 16ème siècle. Poulyastruc est un chef-lieu de canton situé à 9 km à l'Est de Tarbes. Aprè son décès à Puteaux le 13 février 1987, Paul Baseilhac est enterré dans le caveau familial de Poulyastruc.
Marié à Jacqueline MAURICE de LORRIS, soeur de Roland Jacques MAURICE de LORRIS (1910-1990, X 1928, ing. gén. de l'Air, qui fut directeur du Bureau de normalisation de l'aéronautique) ; Jacqueline est aussi la tante de Philippe Paul Joseph ROBERT (1936-1991, X 1957).
Paul BASEILHAC a deux filles et un garçon :
Corps des mines. Il commence sa carrière administrative comme Ingénieur des mines de 3e cl. le 28/9/1933.
Il est fait Officier de la Légion d'honneur en 1955.
Il est en poste au service des mines à Alger, puis à Nancy, à Paris, enfin à Lille pendant l'occupation. La suite de sa carrière est présentée sur le site web des Charbonnages de France, dont nous tirons une partie de l'information qui suit.
Ingénieur en chef des Mines à Lille juste après la libération, il fut naturellement représentant du gouvernement dans le Comité Consultatif des Houillères Nationales constitué en février 1945, puis, non moins naturellement Directeur Général des Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais (1948 à 1953) lors de la remise en ordre qui suivit la grève de 1948 ; J. CHENEVIER lui succède alors à la tête de l'Arrondissement minéralogique et de l'Ecole des mines de Douai.
Quelques années plus tard, Paul BASEILHAC se vit confier la succession de Roger CADEL à la Direction Générale de Charbonnages de France (1953 à 1963). Pendant cette période, il exerce aussi la fonction de président du Comité consultatif de la CECA.
Forte personnalité, originaire de Gascogne, Paul BASEILHAC, dans ces postes de haute responsabilité, a su gérer au mieux de l'intérêt général, la montée en puissance, puis les premiers problèmes de récession de l'industrie houillère. Son ultime tâche à la tête de Charbonnages fut de trouver une issue honorable au conflit de 1963 qui, fragilisant le gouvernement, avait irrité le Général de GAULLE, mais Paul BASEILHAC avait déja demandé l'autorisation de poursuivre sa carrière dans le privé. Jean-Claude ACHILLE lui succède à la tête des CDF.
Paul BASEILHAC quitte les CDF pour devenir président de la Cie des Forges de Chatillon-Commentry et Neuves Maisons, entreprise métallurgique. Sous sa présidence, suite à diverses fusions-acquisitions-restructurations, cette société devient "Chatillon Commnetry Biache", puis "Chiers Chatillon".
Lors de sa retraite en 1977, il cède sa place à Claude ETCHEGARRAY.