Jean Albert Vincent Auguste PERDONNET (1801-1867)

Fils de Alexandre François Vincent PERDONNET, Agent de change, et de Jeanne Françoise Georgette BRIDEL. Né à Paris le 12/3/1801 ; mort à Cannes en 1867. Décrit dans le registre matricule de Polytechnique comme suit : Cheveux bruns - Front découvert - Nez droit - Yeux bruns - Bouche moyenne - Menton rond - Visage ovale - Taille 190 -

Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1821 ; exclu en 1822 de l'Ecole pour activités carbonaristes). Ancien élève de l'Ecole des mines de Paris. Ingénieur civil des mines.

En 1830, Reynaud obtient sa réintégration dans le corps des ponts et chaussées.


Après des études à Sainte-Barbe et chez Pestalozzi à Yverdun (Suisse), il entre à Polytechnique, dont il est renvoyé (1822) pour manifestation politique carbonariste. Il étudie à l'Ecole des mines et voyage en Allemagne et en Angleterre avec Dufrénoy, Elie de Beaumont et Coste ; il écrit avec ce dernier deux Mémoires dès 1829. Après sa sortie des Mines, il traville à la construction du chemin de fer Paris-Saint-Germain avec Stéphane et Eugène Flachat, Lamé, Clapeyron, Petiet, Fournel, Surell et Armand (architecte).

Reynaud obtient sa réintégration dans le corps des ponts (1830). Il fonde, avec un groupe d'anciens élèves, l'"Association polytechnicienne" (1830), et ouvre un cours de chemin de fer à l'École centrale des arts et manufactures, dont il devient le directeur (1862-67). Il est directeur du matériel de la rive gauche de Versailles au moment de l'accident de Dumont d'Urville (1842). Chevalier de la Légion d'honneur (1851), il est élevé, après l'ouverture du chemin de fer de Strasbourg, au rang d'officier (1857), et promu commandeur (1866), à l'occasion de l'ouverture de celui de Mulhouse. Administrateur-directeur des chemins de fer de l'Est, il fait appel à ses anciens amis les ingénieurs Camille Polonceau (le fils de Antoine-Rémi et le père de Ernest : les 3 générations vont travailler dans les chemins de fer), Petiet, Vuigner notamment.

Président honoraire de la Société des ingénieurs civils de France , il est aussi membre de celle de Londres. Il est un temps secrétaire du "Journal de l'industriel et du capitaliste". Il écrivit sur la métallurgie, la chimie minérale et les chemins de fer. Ref. : Larousse 5, 477 - Livre du Centenaire de Polytechnique 3, 557 (portr.) et 571-3.