Mai 2024 - L’industrie aéronautique face aux défis de la concurrence et du changement climatique

Ce numéro a été coordonné par Stéphane MOLINIER

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Préface de
Grégoire POSTEL-VINAY

Ingénieur général des mines, Rédacteur en chef des Annales des Mines

L’industrie aéronautique est un septuple symbole : de réussite industrielle pour notre pays dans un domaine de haute technologie ; de succès de travail en commun entre les entreprises et les puissances publiques ; de succès européen, ayant permis de remonter une situation initialement dominée par les États-Unis et faire actuellement mieux qu’eux ; d’accroissement de la liberté pour un nombre de plus en plus grand de clients avides de connaître le monde ; de contribution positive à notre commerce extérieur ; de coopération duale, où la recherche pour la motorisation des avions requis par la défense sert aux avions civils, et où réciproquement le succès des avions civils donne une assise suffisante pour assurer une industrie de souveraineté ; de coopération territoriale dans les régions où elle représente un atout majeur.

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Introduction de
Stéphane MOLINIER

Ingénieur général des mines et membre du Conseil général de l’Économie

Poursuivre l’aventure humaine du transport aérien et offrir les mêmes chances de voyage aux générations futures avec l’enjeu de la neutralité carbone en 2050 impose à toutes les parties prenantes du secteur aéronautique des investissements massifs dans la chaîne de production et la décarbonation, dans un contexte de croissance du trafic et de mise en tension de la chaîne de valeur résultant des crises sanitaires et géopolitiques. Atteindre la neutralité carbone en 2050 oblige à mobiliser plusieurs leviers : le renouvellement des flottes par des avions plus performants, plus légers, plus efficients ; la quête de sobriété et de performance grâce aux progrès technologiques ; l’électrification ; le développement de carburants de substitution au kérosène : les carburants d’aviation durables et l’hydrogène ; l’optimisation des opérations au sol comme en vol ; l’incitation par la réglementation ; la compensation des émissions résiduelles ; l’adaptation des compétences de la filière ; et enfin l’implication des consommateurs.

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Février 2024 - Former pour un métier

Ce numéro a été coordonné par Serge CATOIRE

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Introduction de
Serge CATOIRE

Ingénieur général des mines honoraire, président du comité de rédaction de Réalités industrielles

Le taux de chômage dans notre pays reste au-dessus de 7 % alors même que, selon les données de la DARES, plus de 350 000 emplois étaient vacants dans le secteur privé faute de candidats compétents. Cela confirme, si besoin était que « Former pour un métier », le sujet de ce numéro est un enjeu majeur :

• à court terme pour résorber l’écart entre les compétences des candidats disponibles et les besoins de l’économie et pour atteindre le plein emploi et le « bon emploi » ;

• de manière plus permanente, pour assurer l’adaptation de l’ensemble des salariés aux mutations en cours : numérique, énergétique et écologique, santé et vieillissement enfin.

Les articles de ce numéro décrivent l’ampleur et la complémentarité des actions engagées. Derrière la diversité des approches, ils mettent également en évidence des diagnostics et stratégies communes : former dans les territoires, au plus près des besoins et des ressources, adapter en permanence la nature des formations aux besoins, adapter la pédagogie aux élèves, développer l’attractivité des métiers

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