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Mai 2021 - Immigration et insertion professionnelle
Travailleurs étrangers sans-papiers, et s’il était temps d’appliquer notre Constitution et de garantir l’égalité de traitement et la cohésion sociale !
Par Marilyne POULAIN
Dirigeante de la CGT
La crise sanitaire que nous traversons a mis en lumière ce salariat précaire qui tient à bout de bras nos économies. Parmi eux, une part importante de travailleurs étrangers sans-papiers ni vus ni reconnus par nos pays. Dans cet article, nous expliquons en quoi leur régularisation est, d’un point de vue syndical, un enjeu constitutionnel et social.
Régulariser ne répond pas qu’à une aspiration humanitaire. Cela permet de garantir l’égalité de traitement dans les entreprises, de tirer les conditions de travail vers le haut et de lutter contre le dumping social.
Et si face à cette réalité sociale, face à ces travailleurs invisibles, l’État faisait le pari de l’intelligence collective et du courage politique. Et si face aux replis identitaires qui voient le jour, nous réaffirmions tout simplement l’unité du salariat, la cohésion sociale, ce qui, malgré nos différences de statut et d’origine, nous lie dans les entreprises, c’est-à-dire nos intérêts communs.
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May 2021 - Immigration and integration in the labor force
Foreign undocumented workers: What if it were time to apply our constitution and guarantee equality and social cohesion!
Marilyne Poulain,
CGT
The current health crisis has shed light on the vulnerability of the wage-earners who sustain our economy. Many of them are undocumented foreigners whose presence is ignored or not recognized. For labor unions, legalizing their status is a constitutional and social issue, and not just a humanitarian aspiration. It is a condition for guaranteeing the equal treatment of firms, improving working conditions and fighting against ‟social dumping”. What if, given the social situation of these invisible workers, the state were to side with collective intelligence and political courage! What if, given the current retreat into ‟identities”, we were to simply declare the unity of wage-earners and social cohesion? This is what, despite our differences of status and origins, joins us in the world of work, namely: our common interests.
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