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                   N° 91 - Juillet 2018 - Sols en danger : réduire l’artificialisation 
                Quelle gouvernance  pour les relations des villes avec leur hinterland ?                
                Par Fabienne TROLARD 
                  Inra 
                  et  
  Guilhem  BOURRIÉ 
  AAF 
                  
                Depuis 2008, plus de  la moitié de la population mondiale vit dans les villes. Ce changement global  nous impose de changer de paradigme, la Terre devant être considérée comme un  ensemble d’espaces et de ressources limités. Cela nécessite d’avoir une vision  systémique intégrée et dynamique des villes et de leur hinterland, dans le  but d’assurer les besoins vitaux des populations. La méconnaissance des sols,  les pressions foncière et réglementaire et l’organisation de la décision en  mode sectoriel et par projet sont les principaux freins à un tel changement. La  démarche est inclusive et repose sur la construction d’indicateurs de risques à  partir de scénarios partagés par toutes les parties prenantes et qui tiennent  compte des ressources en sols, en eau et en production alimentaire, autant  d’éléments conditionnant le développement et l’attractivité des territoires.  Suite au sommet de Rio de 1992, des initiatives locales et/ou internationales  ont été mises en oeuvre, signe d’un engagement sur cette voie ; elles ne  demandent qu’à être diffusées, partagées et enrichies. 
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                  N° 91 - July 2018 - Land and soil jeopardized: Anthropic pressures 
                What governance  for the relations of a city with its hinterland? 
                  
                Fabienne  Trolard,  
                  INRA;  
                  and  
  Guilhem  Bourrié,  
  AAF 
                  
                Since 2008, more than half the world’s population is  living in cities. This global change forces us to switch paradigms; the Earth  should now be seen as a place of limited resources and with limited land. This  calls for a systemic vision, integrated and dynamic, of cities and their  hinterland, the goal being to satisfy the population’s basic needs. The major  obstacles to this change are pressures on the land, lack of knowledge about the  soil, regulations, and the organization of decision-making by sector and by  program. An inclusive approach calls for designing indicators of risks from  simulations that, shared by all stakeholders, take account of resources related  to the land, the water supply and food production. Following the Rio Summit in  1992, local and international programs were implemented that signaled  commitments; they need to be diffused, shared and furthered. 
  
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