La série Gérer & Comprendre privilégie une approche humaine de l'organisation des entreprises, grâce à des analyses qui ne fondent pas sur les seuls outils de gestion, mais empruntent aussi à la sociologie des moyens de compréhension indispensables aux responsables d'entreprises. Son fonctionnement est celui d’une revue académique à comité de lecture. Elle a été retenue par l’HCERES dans son classement des revues en économie et gestion (en page 8).

 

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N° 129 - Septembre 2017

La participation dans le monde du travail : une perspective d’autogouvernement

Par Benjamin CHAPAS
École Supérieure pour le Développement Économique et Social (ESDES) – Université catholique de Lyon (UCLy), Institut de Recherche pour l’Économie Politique de l’Entreprise (IREPE) 
et Xavier HOLLANDTS
Kedge Business School & CRCGM

 

Depuis le XIXe siècle, la question de faire participer les salariés se pose comme une problématique centrale dans la conduite de toute entreprise : grands groupes comme PME, entreprises publiques comme privées. Cette thématique est potentiellement polémique, certains y voyant une nouvelle façon déguisée d’exploiter les travailleurs au bénéfice des managers et des dirigeants. Cependant, arriver à faire participer les salariés au bien collectif que représente l’organisation est au moins autant un impératif de survie économique qu’une nécessité managériale. Face au risque d’une instrumentalisation potentielle de la participation des salariés à des fins partisanes, il est de plus en plus nécessaire de définir et de proposer un cadrage théorique qui permette d’appréhender ce que participer signifie réellement et ce que cela implique pour les salariés, pour les dirigeants et pour l’organisation. Après avoir précisément défini ce que nous entendons par participation, nous suggérons l’idée que, pour être pleinement réalisée, cette notion implique que soit mis en œuvre un idéal politique d’autogouvernement. C’est là en effet, selon nous, la condition essentielle pour envisager  un véritable « pouvoir agir » des individus et des collectifs sur les processus de leur propre émancipation.

 

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N° 129 - September 2017

Participation in the world of work: Self-government

 

Benjamin Chapas
ESDES-Ucly, IREPE
&
Xavier Hollandts
Kedge Business School

 

Since the 19th century, the question of how employees can participate arises as a central issue in business life as in the literature. This question is crucial for both small organizations and major groups, public and private. Nevertheless, this topic can appear as controversial or explosive, some seeing it as a new instrumentalization or even an extension of people’s exploitation that primarily benefits the CEOs and managers. Given the risk of a potential instrumentalization of participation, it is increasingly necessary to suggest a theoretical framework to clearly understand what participate really means and implies for the employees, managers and the whole organization. After defined what we mean by participation, we suggest that this concept entails, to be fully realized, to implement a self-government framework. In this sense, our approach to work participation is an ideal of self-government that initiates a debate on the conditions of a real “empowerment”, meaning a real “power to act” for people and groups in the process of their own emancipation.

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N° 129 - Septiembre 2017

La participación en el mundo del trabajo, una perspectiva de autogobierno

 

Benjamin Chapas
Escuela Superior para el Desarrollo Económico y Social (ESDES) - Universidad Católica de Lyon (UCLy), Instituto de Investigación para la economía política de la empresa (IREPE)
y
Xavier Hollandts
Kedge Business School & C

 

Desde el siglo XIX, el tema de la participación de los empleados se ha planteado como una problemática central en la construcción de cualquier empresa, sin importar que se trate de grandes grupos o de PYMES, de empresas públicas o privadas. Este tema puede potencialmente generar conflictos, ya que algunas personas lo ven como una nueva forma oculta de explotar a los trabajadores en beneficio de los managers y dirigentes. Sin embargo, hacer que los empleados participen en el bien colectivo que representa la organización es tanto un imperativo de supervivencia económica como una necesidad administrativa. Frente al riesgo de una instrumentalización potencial de la participación de los empleados con fines partidistas, cada vez es más necesario definir y proponer un marco teórico que permita entender lo que significa participar realmente y lo que implica para los trabajadores, dirigentes y para la organización. Tras definir con precisión lo que entendemos por participación, sugerimos la idea de que, para que pueda realizarse plenamente, este concepto implica que se ponga en práctica un ideal político de autogobierno. De hecho, en nuestra opinión, esa es la condición esencial para considerar un verdadero “poder actuar” de los individuos y las colectividades sobre los procesos de su propia emancipación.

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