Né le 29 avril 1918 à Marseille, Lucien VIELLEDENT est entré en 1938 à Polytechnique, puis en 1940 à l'Ecole des mines de Paris. Corps des mines
Décédé le 25 décembre 2016 à Hyères.
Il a pris sa retraite comme ingénieur général des mines au conseil général des mines, le 1er septembre 1983.
D'abord professeur d'exploitation des mines à l'Ecole des Mines de Saint-Etienne (1943-1953), M. Vielledent occupa ensuite les mêmes fonctions à l'Ecole des Mines de Paris (1953-1964). Pendant son séjour à Saint-Etienne, M. Vielledent avait également occupé les fonctions de sous-directeur de l'Ecole auprès de Louis Neltner. C'est au restaurant du Rond-Point, proche de l'Ecole des mines, qu'il fait la connaissance de sa future épouse, à laquelle il était très attaché.
Il fut ensuite directeur des études de l'Ecole des Mines de Paris (1964-1971), date à laquelle il céda son poste à Edouard Tincelin. Les événements de mai 68 ont permis d'augmenter fortement les crédits consacrés à la formation des ingénieurs, et ont incité à diversifier l'enseignement à l'Ecole.
Lucien Vielledent organisa une réforme de l'enseignement des élèves-ingénieurs civils des mines, avec divers comités de concertation (comité des études, comité de l'enseignement, etc.) et il a développé les enseignements spécialisés (à la carte) aux dépens du tronc commun.
Ainsi, le cours de Maurice Allais, qui faisait l'objet de polémiques de la part des élèves, releva désormais de l'ensignement spécialisé.
Il présida la Commission enseignement de la Conférence des grandes Ecoles.
Il s'occupa en 1971 de la réorganisation des concours d'entrée aux Grandes Ecoles, en poussant à la diversification des recrutements , en qualité de président de la commission de révision des programmes des classes préparatoires.
De 1971 à 1978, il dirigea l'Ecole des mines de Saint-Etienne. Sous sa direction, les effectifs d'enseignants et de chercheurs ont quasiment doublé, de nouveaux bâtiments de métallurgie, chimie et informatique ont été construits ; la qualité des élèves admis par concours s'est améliorée grâce à des relations étroites avec les professeurs de Mathématiques spéciales. M. Vielledent a rédigé les nouveaux décrets et arrêtés qui ont régi l'Ecole à partir de 1972, et modernisé en profondeur la comptabilité administrative de l'Ecole en n'hésitant pas à écrire lui-même des programmes informatiques en langage Cobol.
Cette période féconde se termina hélas par le décès de son épouse bien-aimée et la nomination par le ministère de tutelle d'un nouvel adjoint destiné à lui succéder, avec lequel ses relations ne furent pas les meilleures.
Enfin, de 1978 à 1983, M. Vielledent siégea au Conseil général des mines, où il présida la Commission de recherche sur la sécurité dans les mines. Il y travailla notamment sur des problèmes d'explosion, de feu et d'aérage.
Depuis 1972, M. Vielledent est Officier de la Légion d'Honneur.
Voir aussi : CV professionnel détaillé de Lucien Vielledent