Né le 2 novembre 1920 à Saint-Flour (Cantal). Mort le 18 décembre 2008 à Ivry sur Seine (Val de Marne). Une messe fut célébrée le 26 décembre à Saint-Louis des Invalides. Alexandre Moatti, secrétaire général de X-Résistance, fait remarquer que c'était au moment de son décès le dernier Compagnon de la Libération issu du corps des mines, après Aimé Lepercq et Louis Armand.
Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion dite "1942 division spéciale", entrée en juillet 1945 et sortie en juillet 1946) et de l'Ecole des mines de Paris (entré en 1946 et sorti en 1948 classé 6ème ; rattaché pour ordre à la promotion 1945). Corps des mines (service colonial).
En 1939, il présente Polytechnique (3/2) et est "grand admissible" ; les examens oraux se poursuivent jusqu'à fin août ; classé 352, il n'est pas parmi les 300 admis. Il décide donc de poursuivre une 2ème année de mathématiques spéciales.
Pendant l'année terrible de 1939-1940, il est élève (5/2) en classe préparatoire de mathématiques spéciales au lycée Blaise Pascal, à Clermont-Ferrand, où avaient été regroupées notamment les classes préparatoires de Strasbourg et de Versailles. Devant la gravité de la situation, il renonce alors volontairement de poursuivre ses études qui lui auraient probablement permis d'entrer tout de suite à l'Ecole polytechnique. Il mène alors des combats dans la Résistance, décrits dans divers documents (voir ci-dessous), qui lui valent plus tard la distinction de Compagnon de la Libération.
En 1945, Robert Saunal obtient, malgré la réticence de la direction des études de Polytechnique, d'être intégré dans une promotion promotion spécialement constituée pour des candidats dont les études avaient été interrompues par la guerre. Cette promotion "1942 division spéciale" ne compte que 65 élèves, dont les 6 premiers du classement de sortie peuvent choisir le corps des mines, taux particulièrement élevé qui s'explique par une forte demande de recrutement du corps décimé par la guerre.
Il devient ensuite ingénieur des mines à Madagascar, au Cameroun, en Nouvelle-Calédonie, au siège du Bureau minier de la France d'Outre-mer. En 1960, il devient ingénieur conseil à l'IRSID, puis en 1965 il entre à la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine, à Firminy, et finit sa carrière professionnelle comme dirigeant de la SITRAM (1969-1986). Il participe au Conseil d'administration de la Chambre syndicale des mines de fer de france.
Commandeur de la Légion d'honneur.
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