Fils de Antoine Lassauzé (1856-1930), officier d'infanterie, et de Annette Claudine Girard. Né le 8/5/1898 à Romans (Drôme), où son père était lieutenant en garnison. Petit-fils de Gilbert Lassauzé, ouvrier mineur à Montvicq (Allier).
Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1917 ; sorti en 1920, classé 93/105).
Il fut administrateur délégué de la Société chérifienne des pétroles, rattaché à Léon MIGAUX.
Publié dans L'industrie du pétrole, n°5, mai 1936 :
... M. Lassauzé a pris contact avec l'industrie du pétrole dès sa sortie de l'Ecole [polytechnique], en faisant un stage à Pechelbronn où avait été organisée, pour la formation d'ingénieurs pétroliers, l'Ecole Technique des Pétroles.
Parti en Pologne en 1921, comme ingénieur de la Société des Pétroles de Dabrowa, il revient en France l'année suivante pour diriger les forages de prospections en Limagne. En 1923-24, M. Lassauzé occupe les fonctions de directeur de la Société Gallia, Société Roumano-Française de Forages en Roumanie.
En 1924, il retourne à la Société des Pétroles de Dabrowa à Lwow, où il reste jusqu'à la fusion des intérêts français en Pologne sous l'égide de la Société des Pétroles de Malopolska.
Pendant la période de 1928 à 1931, M. Lassauzé est attaché à la direction de la Compagnie Française des Pétroles à Paris.
En 1931, il est nommé directeur adjoint du Bureau de Recherches et Participations Minières de la Société Chérifienne des Pétroles, et puis appelé au poste de directeur de cette dernière Société.
Son initiative, sa clairvoyance, ont beaucoup contribué aux travaux de recherche entrepris au Maroc et M. Lassauzé figure à côté de M. Migaux comme un des principaux artisans de l'oeuvre accomplie par les organismes chérifiens chargés d'étudier la mise en valeur du sous-sol marocain.