Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1839), et de l'Ecole des Ponts et chaussées. Corps des ponts et chaussées. Il était le cousin de Pierre-Jules CALLON dont il a écrit une biographie détaillée.
Père de François Albert JACQMIN (1847-1902 ; X 1866)
En 1844, il est nommé ingénieur ordinaire des ponts et chaussées à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon. Il s'occupe de cette ligne jusqu'en 1855, puis de celle de Lyon à Genève (1855-1859) et de celle de Lausanne à Fribourg et Berne (1859) avant de passer à la Compagnie de l'Est où il devient directeur de l'exploitation. On lui doit de nombreux ponts, des viaducs dont celui de Fribourg sur la Sarine (80m de haut), des tunnels en France et en Suisse, les gares de Dijon, Chalon, Lyon-Vaisse, Lyon-Perrache, Lyon-Brotteaux, Ambérieu, Culoz, Genève. En 1870, il organise avec succès les transports de troupes vers la frontière de Lorraine. En 1872, il est nommé directeur de la Compagnie de l'Est qui disposait alors de 3075 km de voies sur lesquelles circulaient plus de 800 trains par jour (le parc comprenait 900 machines et 25000 voitures ou wagons). En 1864, il professe le cours d'exploitation des chemins de fer à l'École des ponts et chaussées. Il a écrit: "De l'exploitation des chemin de fer" (1868) ; "Des machines à vapeur" (1870) ; "Les chemins de fer pendant la guerre de 1870-1871" (1872) ; "Les chemins de fer de l'État" dans la "Revue des deux mondes" (1878). En 1874, il devenait commandeur de la Légion d'honneur.