Né le 16/6/1857 à Saint-Avold (Moselle). Fils de Charles Édouard HIRSCHAUER, Commissaire spécial (chemins de fer de l'Est) et de Julie DUFOUR. Taille : 1,78 m. Religion : catholique. Marié en 1883 à Marie Claire Élisabeth Joséphine GOUSSEL.
Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1876). Corps des officiers du Génie.
Général de division.
Il effectue des "missions spéciales" en Allemagne pour le 2e bureau. Il construit la place forte de Lille, et devient capitaine à l'École supérieure de guerre, dont il sort 1er sur 77. Ayant connaissance de certains éléments secrets du dossier d'Alfred Dreyfus, il ne croit pas en son innocence et accepte de témoigner contre lui au procès en appel à Rennes. Il est en 1901 au 1er bataillon d'aérostiers à Versailles. Professeur de génie militaire et d'aéronautique à l'École supérieure de guerre de la marine, de 1907 à 1912. En 1910, il commande les troupes d'aérostation de Versailles, comme adjoint du général Roques. Il devient inspecteur permanent de l'aéronautique militaire en 1912. En 1914, Galliéni le nomme chef d'état-major du camp retranché de Paris. Il dirigera l'aéronautique au ministère de la Guerre en 1915 (et aura Albert Caquot sous ses ordres). Chef de brigade en Champagne (1915) puis commandant de division, puis de corps d'armée, il prend la tête d'une armée à Verdun en novembre 1917. Il est alors très populaire dans l'opinion publique, du fait de sa naissance en Lorraine annexée par les allemands. Il est nommé gouverneur militaire de Strasbourg en novembre 1918 et commandant supérieur du territoire de l'Alsace en février 1919, puis mis à la retraite. Une fois élu sénateur de la Moselle (de 1920 jusqu'à la seconde guerre mondiale), il suit de très près les questions d'aéronautique. Il a publié avec le général Klein "Paris en état de défense", préfacé par le maréchal Joffre, 1927
Grand-croix de la Légion d'honneur (1920)