Sa fille Catherine épouse en 1889 Alfred LACROIX qui était l'élève de FOUQUÉ au Collège de France.
D'après Guide de la Géologie en France, Christiane SABOUREAUD, BELIN, 2004.
Ferdinand FOUQUÉ fut reçu à Saint-Cyr, puis dut regagner Mortain en raison de la Révolution de 1848. Il y prépara seul, avec succès, le concours d'entrée à l'Ecole normale supérieure (1849), où il travailla avec le chimiste Henri SAINTE-CLAIRE DEVILLE, tout en préparant un doctorat en médecine (1858). Il étudia à Naples l'éruption du Vésuve avec Charles SAINTE-CLAIRE DEVILLE, dont il avait été l'élève, dont il devint le collaborateur au Collège de France, et auquel il succéda au poste de professeur au Collège de France. Il se consacra aux volcans et à la chimie des fumerolles. Ses observations jetèrent un doute sérieux sur la théorie des cratères de soulèvement, dont Léonce ÉLIE DE BEAUMONT, au faîte de sa puissance, était un farouche partisan. FOUQUÉ se rendit à Céphalonie (Grèce) pour travailler et publier sur les effets du séisme du 4 février 1867. Il fut élu en 1881 membre de l'Académie des sciences.
Il donna également une impulsion à l'étude microscopique des roches volcaniques : en extraire de très petits cristaux et en déterminer les propriétés optiques. Il poursuivit les travaux de des CLOIZEAUX sur les propriétés optiques des plagioclases. Il multiplia également les synthèses de minéraux volcaniques. A cet égard, son meilleur disciple fut Auguste MICHEL-LEVY (1844-1911).