Fils de Emile Joseph FERRY (1860-1943)
D'après Henri Malcor : Un héritier des maîtres de forge, par Philippe Mioche et Jacques Roux, Editions du CNRS, 1988, Paris, et d'autres sources.
Fils d'un ingénieur de Neuves Maisons. Après des études à Sciences Politiques, il commence une carrière au ministère du Commerce, de 1935 à 1939. Après un bref séjour au Comité des forges en 1939, il est prisonnier de guerre en Allemagne jusqu'en 1945. Il rentre à la Chambre syndicale de la sidérurgie où il occupe des responsabilités croissantes. Il la préside en 1964, même si pour Henri Malcor la présidence d'un dirigeant de société eût été préférable, et il conserve ce poste jusqu'en 1979. Il a joué un rôle particulièrement important en 1947 lors de la création du GIS (dont il est président de 1952 à 1982) ; en 1966 pour la négociation du Plan professionnel dit "Plan Ferry". Il est actif au CNPF dont il est un vice-président de 1972 à 1978. Il participe à de nombreux organismes internationaux, en particulier l'Institut International de l'Acier.
Il se fait remarquer au début des années 1970 par une forte opposition aux trusts américains.
Citation de Henri Malcor : Ferry est un homme extrêmement intelligent, connaissant très bien son affaire, qui avait beaucoup d'idées, qui avait beaucoup de contacts aussi et qui, dans son domaine, était très efficace. Le seul handicap de Ferry mais, malheureusement il était capital et ce n'est pas de sa faute, c'est qu'il n'était pas patron. Vis-à-vis de l'extérieur, il n'avait pas l'autorité d'un patron. Pour ce qui était de faire tout le travail de préparation, d'intendance, il était excellent.