Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1813 ; entré classé 39ème, sorti classé 63ème sur 131 élèves dans le corps de l'artillerie dont il démissionne en janvier 1816) et de l'Ecole des Mines de Paris. Ingénieur civil des mines. Député.
Fils de Barthélémy CHAPER, Chef de division (Direction générale des vivres de la Guerre), collaborateur de Bouchotte au ministère de la Guerre, et de Antoinette Geneviève FIN. Epoux de Antoinette Marie Henriette TEISSEIRE, apparentée à Casimir PÉRIER.
Deux de ses fils firent Polytechnique :
Pierre Achille Marie CHAPER participe à la défense de Paris (1814). Artilleur, il démissionne (1816) et entre aux Mines. Collaborateur du général Heudelet, puis maître de forges à Pincot près d'Allevard (1820-30), il se lie avec J.-J. Baude et V. Jacquemont, explorateur et ami de Stendhal. Après avoir épousé A. Teisseire, parente de Casimir Perrier (1825), il devient co-directeur des fonderies de Chaillot (1827-30). Après la révolution de juillet, il est nommé préfet successivement du Tarn-et-Garonne (1830), du Gard, et de la Côte-d'Or (1831), de la Loire-Inférieure (1840) ; il achève sa carrière à Lyon comme préfet du Rhône (1847). Admis à la retraite (1848), il se retire à Poisat, près de Grenoble. Député de la Côte-d'Or, à la Législative (1849), il siège à la droite monarchiste. "Libéral convaincu, patriote et ami de l'ordre", il ne se rallie pas au coup d'État de 1851 ; on l'incarcère quelques jours au Mont-Valérien. Il abandonne la vie publique et se retire à Grenoble (1852), où il meurt vingt-deux ans plus tard. Ce préfet libéral et technicien marqua fortement les départements qu'il administra.