bioraphies des auteurs

 

 

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

 

 

 

 

A

 

Général ABRIAL Stéphane  

Général ABRIAL Stéphane
Diplômé de l’École de l’air et de l’US Air War College, ancien auditeur de l’IHEDN, le général d’armée aérienne (CR) Stephane Abrial a commencé sa carrière comme pilote de chasse. Commandant d’escadrille au sein de la Luftwaffe, responsable de la formation sur Mirage 2000 d’un escadron grec, il a participé à des opérations au Tchad et en Irak (Desert Storm) à la tête de la 5ème escadre de chasse. Après trois ans au sein de l’état-major militaire de l’OTAN à Bruxelles, il rejoint l’état-major particulier du président de la République, puis devient chef du cabinet militaire du Premier ministre. Il commande ensuite la défense aérienne et les opérations aériennes, avant d’être chef d’état-major de l’Armée de l’air, puis Commandant suprême allié pour la transformation. Il rejoint SAFRAN en 2013 en tant que Secrétaire général du groupe et est, depuis juin 2015, directeur Groupe international et relations institutionnelles. Il préside la Commission internationale du GIFAS et le conseil d’administration du Musée de l’Air et de l’Espace.


Istifanous ADO  
Istifanous ADO
est enseignant-chercheur en management, stratégie et entrepreneuriat. Il est titulaire d’un doctorat en sciences de gestion et un doctorat en business administration (DBA). Ses travaux de recherches portent sur les stratégies des entreprises informelles, le processus de la formalisation, l’entrepreneuriat informel dans les pays en développement. Les sujets qu’il aborde dans sa recherche se situent à la jonction entre les sciences de gestion et l’économie de développement.

   

Samuel ALIZON
est modélisateur en biologie et un des experts mondiaux de l’évolution de la virulence des maladies infectieuses. Directeur de recherche au CNRS, il dirige l’équipe Écologie et Évolution de la santé au Centre de recherche interdisciplinaires en biologie (CIRB) du Collège de France à Paris. Il est éditeur pour plusieurs revues internationales, auteur de nombreux articles scientifiques dans des revues prestigieuses et d’un livre Évolution, écologie et pandémies paru au Seuil/Points en 2020.
Ses travaux de thèse, sous la direction de Minus van Baalen de 2003 à 2006 au Laboratoire d’écologie de l’Université Pierre et Marie Curie, portaient sur la question : « Pourquoi les parasites nuisent-ils à leurs hôtes ? ». De 2006 à 2008, il est Professeur adjoint au département de mathématiques à l’Université de Queen’s (Ontario, Canada) où il enseigne la théorie de jeux. Il est ensuite ETH Fellow dans l’équipe de Biologie théorique à Zürich (Suisse), où il travaille sur l’évolution du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). En 2010, il est recruté comme chargé de recherche par le CNRS à Montpellier.
En 2012, il obtient un financement ATIP-Avenir du CNRS et de l’INSERM et crée son équipe pour analyser l’épidémiologie et l’évolution des maladies infectieuses humaines. En 2015, il obtient un prestigieux financement du Conseil européen de la recherche (ERC), et implémente l’étude clinique PAPCLEAR avec le Centre hospitalier universitaire de Montpellier sur les infections à papillomavirus humains (HPV) chez les jeunes femmes.
Début mars 2020, son équipe décide de modéliser l’épidémie du Sars-CoV-2 dans une optique de diffusion des savoirs, avec des rapports en français, fournissant, par exemple, la première estimation du nombre de reproduction de l’épidémie en France (https://covid-ete.ouvaton.org/). S’ensuivront des travaux publiés dans des journaux de référence, mais aussi le développement d’applications permettant au grand public de suivre et mieux comprendre l’épidémie.


Amandine ALLARD  

Amandine ALLARD
justifie d’une formation internationale suivie à l’EM Normandie. Après un séjour de deux ans au Ghana dans le cadre de la réalisation d’un chantier de travaux publics en tant que directrice financière, elle exerce quinze ans dans l’environnement, dans la gestion de centres d’exploitation et le développement commercial. Passionnée par l’industrie et la gestion de projets complexes partenariaux, elle est directrice du service Clients de Transdev Normandie en charge des relations institutionnelles, du développement commercial et du pilotage des services marketing.


Sandrine ANSTETT  

Sandrine ANSTETT
est diplômée en sciences de gestion. Elle a débuté sa carrière à l’Université de Nancy, avant de rejoindre un cabinet de conseil spécialisé en management et gestion de la qualité à Strasbourg. À partir de 2004, elle a occupé des postes en lien avec les mutations économiques au sein du conseil régional de Bourgogne, à Dijon. En 2011, elle a intégré la DATAR, occupant un poste de chargée de mission Mutations économiques et étant positionnée auprès du préfet de la région Lorraine.
Nommée commissaire aux redressements productifs pour la Lorraine en septembre 2012, par Arnaud Montebourg, elle a occupé ce poste pendant huit ans. Depuis décembre 2020, elle exerce la fonction de commissaire à la reconversion économique du territoire de Fessenheim, sous l’autorité de la préfète de la région Grand Est et en lien étroit avec le préfet du Haut-Rhin et le délégué interministériel à l’accompagnement des territoires en transition énergétique.


Olivier APPERT  

Olivier APPERT
a été président-directeur  général  d’IFP Énergies nouvelles de 2003 à 2015 et du Conseil français de l’énergie, le comité français du Conseil mondial de l’énergie, de 2010 à 2018. Il est membre de l’Académie des technologies, président de France Brevets et est conseiller du centre Énergie de l’IFRI.

Ancien élève de l’École polytechnique, ingénieur général des Mines, Olivier Appert a commencé sa carrière au service des Mines de Lyon, puis a occupé différents postes au ministère chargé de l’Industrie et au cabinet du Premier ministre. En 1987, il s’est vu confier la responsabilité de l’activité radiocommunication mobile au sein de la société Télécommunications radioélectriques et téléphoniques (TRT). Nommé en 1989 directeur des hydrocarbures au ministère chargé de l’Industrie, il a rejoint en 1994 la direction de l’IFP et a été en charge notamment de la recherche et du développement et de sa filiale, une holding technologique cotée en Bourse. Il a été nommé en octobre 1999 directeur de la coopération long terme et de l’analyse des politiques énergétiques au sein de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).


Claude ARNAUD  

Claude ARNAUD
préside Efficacity depuis la création de la société, à la fin 2013.
Il est ingénieur Esigelec (1973), ingénieur-docteur (Université tech­nologique de Compiègne ‒ 1975) et MBA HEC (1992).
Au cours de sa carrière, il a occupé jusqu’en 2015 différents postes à responsabilité au sein du groupe Veolia, notamment au sein des directions Eau, Services énergétiques et Transport. Il a été, en particulier, directeur de la recherche et directeur régio­nal des régions Méditerranée et Centre Est au sein de Veolia Transport, puis directeur commercial France de Veolia Transdev. Ces quarante années d’exercice lui ont permis d’acquérir une forte expérience et de solides compétences dans les domaines de l’eau, de l’énergie et des transports.


Dominique AUVERLOT  

Dominique AUVERLOT
est ingénieur général des Ponts, des Eaux et des Forêts. Il est membre du Conseil général de l’environnement et du développement durable. Il a commencé sa carrière en 1986 au sein du ministère de l’Industrie à la direction de la Sûreté des installations nucléaires, puis en DRIRE Provence-Alpes-Côte d’Azur et à l’École des mines d’Alès, avant de rejoindre l’Andra, en tant que directeur auprès du directeur général. Il a ensuite travaillé de 2002 à 2006 au sein du ministère de l’Équipement, comme adjoint au sous-directeur des Transports collectifs, puis comme sous-directeur chargé du budget et de la planification, à la direction générale des Routes. De 2006 à 2019, il a occupé différents postes au sein du Commissariat général à la stratégie et à la prospective, dénommé aujourd’hui France Stratégie, d’abord comme directeur du département Développement durable, puis comme directeur de projet auprès du Commissaire général, ce qui l’a conduit à participer, à réaliser ou à encadrer différents travaux relatifs à la prospective, à l’énergie, aux négociations climatiques mondiales, au calcul socio-économique et aux transports

 


Magali AYACHE  

Magali AYACHE
est maître de conférences à CY Cergy Paris Université (CY TECH), et est membre du laboratoire Thema (UMR CNRS 8184). Elle a fait sa thèse à l’Université Paris Ouest et à ESCP Europe sur la construction de la relation managériale. Ses recherches portent sur le management et les organisations, et plus particulièrement sur les managers, les relations interpersonnelles et  professionnelles, hiérarchiques et non hiérarchiques, et sur les relations interorganisationnelles. Elle a publié dans la Revue Française de Gestion et dans Gérer et Comprendre, et participe à l’AIMS, EGOS et EURAM.



B

 

   

Gilles BABINET
autodidacte, passionné de nouvelles technologies et des questions politiques et sociales d’ordre général, est entrepreneur depuis l’âge de 22 ans. Il a fondé de nombreuses sociétés dans des domaines aussi divers que le conseil (Absolut, Laitao), le bâtiment (Escalade Industrie), la musique mobile (Musiwave), la co-création (eYeka), les outils décisionnels (Captain Dash), etc.
Il est l’auteur de « Big data, penser l’homme et le monde autrement », de « L’Ère Numérique, un nouvel âge de l’humanité » et de « Refondre les politiques publiques avec le numérique ». Il est également professeur en master à Sciences Po Paris (cours « Numérique et politiques publiques ») et membre de l’Institut Montaigne. Actuellement, Gilles Babinet occupe, aux côtés de Françoise Mercadal Delassales, la co-présidence du Conseil national du numérique.
Depuis juin 2012, il est également Digital Champion auprès de la Commission européenne, et à ce titre représente la France au sein de la Commission en charge des enjeux numériques.


   

Edmond BARANES
est professeur d’économie à l’Université de Montpellier. Ses principaux thèmes de recherche sont l’économie industrielle, la politique de la concurrence et la réglementation s’appliquant en la matière. Ses travaux s’intéressent en particulier aux marchés de l’économie numérique, de l’énergie et de la santé.


Ludovic BAKEBEK   Ludovic BAKEBEK
est doctorant au laboratoire d’anthropologie sociale et culturelle de l’Université de Liège. Sa thèse porte sur la régulation du travail dans le secteur de la construction au Cameroun, et est réalisée dans le cadre du projet REGULATINGWORK.  Elle est supervisée par le Prof. Benjamin RUBBERS.

BARNIER Michel  

Michel BARNIER
Très tôt élu de la Savoie en Haute-Tarentaise, Michel Barnier préside le Conseil général pendant dix-sept ans, jusqu’en 1999. Il est l’organisateur, avec Jean-Claude Killy, des derniers jeux olympiques organisés en France, les jeux olympiques d’Albertville, en 1992. Parlementaire national puis européen, Michel Barnier a occupé plusieurs postes ministériels de premier plan entre 1993 et 2009 : il a été successivement ministre de l’Environnement en 1993-1995, ministre des Affaires européennes en 1995-1997, ministre des Affaires étrangères en 2004-2005, et ministre de l’Agriculture en 2007-2009. Commissaire européen à deux reprises, de 1999 à 2004 en charge de la Politique régionale, puis de 2009 à 2014, en tant que Commissaire en charge du Marché intérieur et des services, à ce titre, il a conduit la réforme financière la plus ambitieuse jamais engagée en Europe. Il a été le responsable de la conduite, au nom de l’Union européenne, des négociations avec le Royaume-Uni au titre de l’article 50 du Traité UE -Brexit-.


   

Godefroy BEAUVALLET
est Professeur invité à Télécom Paris. Il est chef de service du Conseil général de l’Économie (CGE), président de l’AFNIC et membre du conseil d’administration de l’INA. Il a notamment été directeur du cabinet de Christophe Sirugue, secrétaire d’État chargé de l’Industrie, et directeur adjoint du cabinet de Michel Sapin, alors ministre de l’Économie et des Finances, après avoir été directeur de la Stratégie et des Affaires financières de l’Institut Télécom, directeur du Fonds AXA pour la recherche, et enseignant-chercheur en gestion. Il est le cofondateur de l’Institut Lean France.
Il a écrit plusieurs livres et divers articles scientifiques, notamment sur l’efficacité opérationnelle dans les environnements fortement numérisés et sur le numérique dans l’administration et dans la vie politique, et il a été vice-président du Conseil national du Numérique de 2013 à 2016. Ingénieur général des mines, il est diplômé de l’École polytechnique et de Télécom Paris.


   

Dr Véronique BELLON-MAUREL
ingénieur agronome et ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts, est directrice adjointe du département Mathnum à l’INRAE. Elle s’est spécialisée dans les capteurs en agriculture, puis dans l’évaluation environnementale. En 2016, elle monte à Montpellier l’Institut Convergences Agriculture Numérique #DigitAg, financé par le Programme Investissement d’Avenir (France 2030) et qu’elle dirige depuis. Basé sur des recherches interdisciplinaires faisant dialoguer sciences sociales, sciences du numérique et agronomes, ce dispositif s’attache à construire les socles académiques pour le développement d’une agriculture numérique responsable en France et dans les pays du Sud. Il est unique en France et dans le monde. En 2020, elle crée le living lab Occitanum (Occitanie Agroécologie Numérique), qui vise à mobiliser les technologies numériques pour favoriser le développement de l’agroécologie et de l’alimentation de proximité. Elle est membre de l’Académie des Technologies depuis 2020.


   

Daniel BENAMOUZIG
est sociologue, directeur de recherche au CNRS au Centre de sociologie des organisations. Il est titulaire de la Chaire Santé de Sciences Po, et président du conseil scientifique de l’École des Hautes Études en Santé Publique. Il est membre du Conseil national de l’Alimentation, et a été membre de nombreuses instances dans le champ de la santé publique. De 2020 à 2022, il a notamment été membre du Conseil scientifique Covid-19. Ses travaux portent sur les institutions et sur la régulation du secteur de la santé. Daniel Benamouzig porte en particulier intérêt aux acteurs et aux raisonnements économiques. Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques et de plusieurs ouvrages, parmi lesquels, avec Joan Cortinas-Munos, Des Lobbys au menu, les entreprises agroalimentaires contre la santé publique, paru en 2022 (Éditions Raisons d’agir).


Luc BENOIT-CATTIN  

Luc BENOIT-CATTIN
est diplômé de l’École polytechnique et de l’École des mines de Paris. Entre 1988 et 1995, il a occupé divers postes au sein de l’administration du ministère chargé de l’Industrie.
De 1995 à 1997, il a été conseiller technique auprès du ministre chargé de l’Industrie. En 1997, il intègre le groupe Pechiney comme directeur d’usine, puis comme responsable de business units dans le laminage de l’aluminium.
En 2002, il rejoint CGG, une entreprise de services géophysiques, où il est successivement directeur des ressources et de la performance opérationnelle, directeur de l’offshore, puis, de 2007 à 2010, membre du comité exécutif en tant que directeur général de l’Hémisphère Est, avant d’être nommé directeur général des services géophysiques.
En 2011, il rejoint l’industrie de la chimie en tant que directeur général Industrie & RSE d’Arkema. Il a été élu président de France Chimie (organisation professionnelle qui représente les entreprises de la chimie en France) en avril 2019 et a rejoint le conseil d’administration du Conseil européen de l’industrie chimique en octobre 2020.


Alain BENSOUSSAN  

Alain BENSOUSSAN
est avocat à la cour d’appel de Paris. Il est un précurseur du droit des technologies avancées et un expert reconnu du droit des données à caractère personnel, dont il a accompagné l’émergence dès 1978. Il a fait de l’élaboration de concepts nouveaux l’une de ses marques de fabrique : domicile virtuel, droits de l’homme numérique, vie privée résiduelle, etc. En 2012, après avoir créé Lexing®, premier réseau international à fédérer des avocats en droit du numérique et des technologies avancées, il lance au sein de son cabinet un département sur le droit de l’intelligence artificielle et des technologies robotiques, y voyant « la reconnaissance par le droit d’une mutation technologique au moins aussi importante que l’ont été l’informatique et les réseaux sociaux au XXe siècle  ». Il est président fondateur de l’Association des Data Protection Officers (ADPO).


Pr Abdelilah BENYOUSSEF  

Pr Abdelilah BENYOUSSEF
a obtenu son Doctorat d’État à l’Université Paris-Sud en 1983. Il est membre permanent de l’Académie Hassan II des Sciences et technologies au Maroc, depuis 2006. Il est coordinateur national du Pôle de compétences en modélisation de la matière condensée et des systèmes. Il est également rédacteur en chef du Moroccan Journal of Condensed Matter. Il est président de la Société marocaine de physique statistique et de matière condensée. Les principaux sujets d’intérêt d’Abdelilah Benyoussef sont le calcul ab initio et la méthode Monte-Carlo dans la modélisation et la simulation de nouveaux matériaux pour les énergies renouvelables ; le magnétisme et la transition de phase dans la matière condensée ; les systèmes complexes et l’auto-organisation critique en physique statistique. Il est coauteur de plus de 400 publications de recherche et chapitres de livres et d’une centaine de présentations de conférences, dont de nombreux articles et exposés en tant qu’invité. Il a coprésidé ou coorganisé plusieurs conférences internationales. Il détient un certain nombre de brevets et a supervisé 40 candidats à la recherche postuniversitaire.


   

Côme BERBAIN
est directeur de l’innovation du groupe RATP et directeur du programme« Véhicule autonome ». Il est Ingénieur du corps des Mines et docteur en cryptographie ; son parcours alterne entre entités privées (Orange, Trusted Logic) et publiques (ministère de la Défense, ANSSI, direction interministérielle du Numérique) dans les domaines de la transformation numérique et de la cybersécurité. En 2017 et 2018, il est conseiller au cabinet du secrétaire d’État chargé de la Transition numérique, où il porte les sujets relatifs à la transformation numérique de l’État et la confiance numérique, avant de devenir Chief Technology Officer de l’État à la direction interministérielle du Numérique en 2019. Il rejoint la RATP en novembre 2019.


Philippe BERNA  

Philippe BERNA
a été nommé en tant que Médiateur de la filière aéronautique et spatiale lors du conseil d’administration du GIFAS du 1er octobre 2020. Il a succédé à Jean-Pierre Salaün, qui était Médiateur de la filière depuis 2014.
Il est, depuis 2014, responsable du pôle Innovation et numérique auprès du Médiateur des entreprises au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Il y est également Médiateur national délégué.
Il a débuté sa carrière professionnelle au sein d’Alcatel Défense, qui sera ensuite intégré au groupe Thales (Thales Avionique et Thales Communications). En 1991, il a créé la société Qualience, société d’expertise dans les systèmes complexes à base de logiciels embarqués. De 2003 à 2014, il a été président de la société Kayentis, dont il est le fondateur. Cette société est spécialisée dans l’édition de solutions logicielles d’écriture numérique à base de papiers communicants.
Par ailleurs, Philippe Berna est président d’honneur du Comité Richelieu.


Salomon BERNIER-KHEDACHE  
Après avoir soutenu une thèse à l’IAE de Paris (Université Paris 1 Sorbonne),
Salomon BERNIER-KHEDACHE
est désormais maître de conférences à l’IAE Gustave Eiffel (Université du même nom à Marne-la-Vallée et laboratoire IRG). Ses recherches portent sur le rôle de l’instrumentation de gestion dans des contextes de mutation (notamment le cas des réductions d’effectif) et dans le secteur de l’Économie sociale et solidaire. Ses travaux ont eu une visée majoritairement compréhensive et s’appuient plutôt sur des démarches qualitatives.
En termes d’enseignement, il intervient principalement en pilotage de la performance, contrôle de gestion et méthodologie de mémoire. Il est également responsable de la licence 3 CCA de l’IAE.

   

Nicolas BERROD
est journaliste au Parisien depuis près de cinq ans. Il y traite notamment des questions de sciences, de médecine, d’environnement et de politique. De formation scientifique à la base (une année d’études d’ingénieur à la suite de son bac S), il s’est très vite passionné pour l’épidémie de Covid. Son activité professionnelle y a été en très grande majorité consacrée durant les deux premières années de la pandémie, avec notamment l’écriture de nombreux articles basés sur des données et illustrés par des infographies. Dans ce cadre, il a eu de nombreuses occasions d’échanger avec plusieurs instances fournisseuses de données, comme Santé publique France, l’Assurance maladie, ou encore la direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees). Par la suite, il a eu l’occasion de s’intéresser à d’autres sujets dans les domaines de la santé, du climat, de l’énergie.


Jean-Paul BETBEZE  

Jean-Paul BETBEZE
HEC 72, est titulaire d’un doctorat d’État et d’une agrégation des facultés de sciences économiques. Il a été successivement professeur à l’Université Paris Panthéon-Assas, chef économiste du Crédit lyonnais et du Crédit agricole, puis créateur d’une société de conseil (avec son épouse), étant notamment le conseiller économique de Deloitte.
Quinze ans de faculté, vingt-trois ans et demi de banque
et de finance, cinq ans de conseil et membre pendant huit ans du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre, il est l’auteur de nombreux ouvrages, rapports (plus de vingt) et articles.
Pour plus d’informations : https://www.jpbetbeze.com


Jean-Pierre BIRAT  

Jean-Pierre BIRAT
est ingénieur, formé à l’École des mines de Paris et à l’Université de Californie, à Berkeley. Jean-Pierre Birat est le fondateur et le président de IF Steelman, une SAS de consulting intervenant sur les questions d’environnement et de société en lien avec les matériaux. Il a travaillé quarante-deux ans dans la recherche sidérurgique à Maizières-lès-Metz (IRSID, puis ArcelorMittal Research). Il a ensuite dirigé ESTEP, la plateforme technologique européenne de l’acier en tant que Secrétaire général, à Bruxelles.
Initialement métallurgiste, spécialisé en génie des procédés, il a évolué vers les questions d’environnement, dont le changement climatique ou l’économie circulaire, et travaillé sur leur dimension sociétale et éthique. Il a dirigé pendant une quinzaine d’années le programme européen ULCOS. Il continue à publier largement sur les questions de neutralité carbone, une réflexion s’appliquant en particulier à l’acier et à la sidérurgie, dont l’utilisation de l’hydrogène. Il a siégé au comité scientifique du FCH-JU, le programme européen de recherche sur l’hydrogène et les piles à combustible, et ce jusqu’à la disparition de ce comité.
Il enseigne à l’Université de Sciences et technologie de Beijing.
Il est le créateur des conférences « Société et matériaux » (SAM) organisées en Europe depuis seize ans, dont il préside le comité scientifique.
Il est le rédacteur en chef de la revue Matériaux et Techniques, qui a été créée en 1913 et qui est la dernière revue technique et scientifique sur les matériaux qui accepte des communications en français.
Ses publications les plus récentes sont :
Sustainable Materials Science ‒ Environmental Metallurgy, EDP Sciences, 2020 et 2021, 1 026 pages ;
• ‟The environment, from the standpoints of philosophy, social sciences and political activism”, Matériaux et Techniques, vol. 107 (1), 2019 ;
• ‟Palimpsest and heterotopia, metaphors of the Circular Economy”, Matériaux et Techniques 107, 505, 2019 ;
• ‟Society, Materials, and the Environment: The Case of Steel”, Metals, 10, 331, 2020.


Jean BIWOLÉ FOUDA  
Jean BIWOLÉ FOUDA
est Professeur des universités, agrégé en sciences de gestion, titulaire d’un doctorat Ph.D. en sciences de gestion à l’Université de Douala au Cameroun, et d’un doctorat Ph.D. en sciences économiques à l’Université de Mons en Belgique. Il est actuellement vice-recteur à l’Université de Ngaoundéré au Cameroun, après avoir été tour à tour directeur-adjoint de l’ESSEC de Douala et vice-doyen à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université de Yaoundé 2. Il dispense les cours de finance de marchés et de théorie financière dans plusieurs cycles de masters au Gabon, au Mali, au Sénégal, au Niger… Il dispense également le cours d’épistémologie des sciences de gestion en cycle doctorat dans toutes les universités publiques camerounaises et dans plusieurs universités africaines. Il en est de même du cours de théorie des organisations africaines qu’il dispense en plus en cycle doctorat aux étudiants du CESAG à Dakar et de la Business Science Institut (BSI) à Abidjan, et à la Faculté Warocqué de l’Université de Mons. Il est membre du corps professoral de la BSI (Luxembourg) et chercheur associé à la FSES de l’Université de Fribourg en Suisse. Ses travaux de recherche s’orientent vers les spécificités du management en Afrique. Il a ainsi publié, entre autres, sur les thèmes suivants : la RSE en Afrique ; l’entreprise africaine ; la sorcellerie dans la dynamique concurrentielle en Afrique ; la théorie du mécanisme conciliateur ; le développement durable des industries de réseaux en Afrique ; les théories des organisations africaines… Il est par ailleurs membre du comité scientifique de plusieurs revues et appartient à plusieurs sociétés savantes.

Luc BODINEAU  

Luc BODINEAU
coordonne l’activité de l’Ademe relative à l’hydrogène depuis plus de dix ans, au sein de la direction Entreprises et transitions industrielles. Il a auparavant coordonné, en lien étroit avec le ministère chargé de l’Écologie, la mise en place du dispositif des certificats d’économie d’énergie, dans le domaine des bâtiments et de l’industrie. Diplômé de l’École centrale de Nantes, il a débuté sa carrière à l’Ademe au sein de la direction des bioénergies, en charge des impacts et bénéfices environnementaux.


Olivier BOGILLOT  

Olivier BOGILLOT
Coordonne en tant que Président France l’ensemble des activités de Sanofi en France depuis mars 2020. Il représente l’entreprise auprès des autorités de santé et des organisations professionnelles françaises. Il était depuis trois ans directeur de cabinet de Paul Hudson, directeur général de Sanofi.

Ancien conseiller pour la santé, la dépendance et les politiques sociales à la Présidence de la République française, Olivier Bogillot a travaillé chez Merck KGaA, Amgen et Bristol-Myers Squibb, notamment dans les domaines de l’accès au marché, en France et en Europe. Il a rejoint Sanofi en 2015, où il a occupé différentes fonctions, notamment celle de directeur exécutif « Global Policy ». Olivier Bogillot est docteur en économie (Université Lyon I), titulaire d’un master en économie de la santé et santé publique et diplômé en biologie moléculaire et physiologie. Il siège au conseil d’administration du Leem (Les entreprises du médicament) et préside la Fédération française des industries de santé (FEFIS).


   

Mickaël BONI
a étudié la médecine vétérinaire à Toulouse, et la pathologie tropicale et les maladies infectieuses à Marseille. Spécialisé dans l’hygiène des aliments et de l’eau, il travaille actuellement à l’Institut de recherche biomédicale des armées. Il est expert auprès de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).


   

Pierre BONIS

diplômé de la Sorbonne en philosophie et littérature, débute sa carrière au ministère des Affaires étrangères. Conseiller sur les questions de fracture numérique de 2002 à 2004, il devient en 2005 Chef du bureau des NTIC au ministère des Affaires étrangères. Il rejoint une première fois l’Afnic en janvier 2008 en qualité de responsable Produits et Partenariats, au sein de la direction de la communication. En janvier 2009, il est nommé conseiller au cabinet de la Secrétaire d’État au Développement de l’économie numérique. Il y est chargé des sujets d’innovation, de contenus et des affaires internationales. De novembre 2010 à février 2012, il poursuit sa mission de conseiller auprès de la ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Il rejoint l’Afnic une seconde fois en octobre 2012. Il y occupe le poste de directeur général adjoint. Spécialiste des questions de coopération internationale, il est également membre du conseil d’administration du CENTR, association européenne des registres nationaux de noms de domaine, de 2016 à 2020. Sur recommandation du conseil d’administration de l’Afnic, il est nommé directeur général de l’association au 1er septembre 2017. En 2018, il est co-président du comité d’organisation du Forum mondial sur la Gouvernance d’internet de Paris, organisé dans le cadre des Nations unies. Depuis 2019, il est également président du groupe de liaison sur la Gouvernance de l’Internet du CCNSO (ICANN).
Ses principales publications récentes sont « Les fractures numériques » dans l’ouvrage collectif Les défis du numérique, coordonné par Dalila Rahmouni-Syed Gaffar, éditions Bruyland, février 2019 ; avec Godefroy Beauvallet, « Les infrastructures du numérique », dans l’ouvrage collectif Numérique, action publique et démocratie aux Presses Universitaires de Rouen et Havre (PUHR), novembre 2020.


Philippe BOUCLY  

Philippe BOUCLY
est, depuis décembre 2017,président de France Hydro-gène (ex-AFHYPAC, il est le représentant de GRTgaz au sein de cette association) après en avoir été le premier vice-président.
Il est également président-fondateur de PHyLERM, société de conseil aux entreprises et est membre du conseil d’administration de HAFFNER Energy.
De janvier 2009 à avril 2013, il a été directeur général de GRTgaz, principal opérateur français de réseau de transport de gaz naturel. Il a participé au lancement des premières études sur l’hydrogène.
De juillet 2002 à fin août 2008, il a été alternativement président ou membre du directoire de SPP, la société gazière slovaque (alors filiale de GDF Suez, E.ON et de l’État slovaque).
De juillet 1994 à juin 2002, il a été chef du service Coopération entre Gazprom et Gaz de France (projets d’économies d’énergie, de stockages souterrains et de rénovation des réseaux de transport). Dans ce cadre, il est président-fondateur d’Ecogaz et président de FRAGAZ, filiales de Gazprom et de Gaz de France, ainsi que président de Mosparteplogaz et de Oukrfragaz, filiales de Gaz de France à Moscou et en Ukraine en charge de la rénovation des réseaux de distribution.
De juillet 1987 à juin 1994, il a occupé différents postes de direction en région (Restructuration des réseaux gaziers en Île-de-France), dont directeur de la région Centre-Ouest de Gaz de France.
De juillet 1977 à juin 1987, il a été ingénieur-chercheur, puis ingénieur d’études à Gaz de France. Il a participé à des études relatives à la stabilité de cavités creusées dans les massifs salifères pour servir au stockage du gaz, à des études liées à l’achat du gaz naturel et à son acheminement vers la France et à l’élaboration du plan gazier irlandais. Il a aussi réalisé des communications dans divers congrès.
Il est diplômé de l’École polytechnique (Promotion 1972) et de l’École nationale supérieure des mines de Paris (1974). Il est également membre de l’Association des économistes de l’énergie et est ancien président de la section slovaque des conseillers du Commerce extérieur de la France (2004 à 2008). Il est membre de la Présidence d’honneur du Comité paralympique slovaque.


Hélène BOURBOULOUX  

Hélène BOURBOULOUX

est administrateur judiciaire au sein de l’étude FHBX. Diplômée d’HEC, elle a développé une expertise dans la restructuration financière de groupes sous LBO, dans la sécurisation de spin-off de filiales de grands groupes et dans les dossiers d’envergure supranationale. Forte de plus de vingt ans d’expérience, elle a piloté plus de 2 000 mandats de procédures collectives, de procédures amiables en prévention de l’insolvabilité, et d’administration provisoire en matière commerciale et civile, en développant au sein de FHBX des pôles d’expertise pour accompagner les restructurations sociales, opérationnelles, immobilières et financières.
En treize ans, elle a œuvré à la restructuration de plus de 70 Mds€ de dettes pour des entreprises employant au total près de 500 000 salariés et correspondant à un chiffre d’affaires global de 80 Mds€.


   

Denis Joseph BRIÈRE
P. Eng., est pétrophysiciste et vice-président du département d’ingénierie de Chapman Petroleum Engineering Ltd., un cabinet d’ingénierie spécialisé en systèmes pétroliers et gaziers basés à Calgary en Alberta (au Canada).
Il est l’expert qui accompagne Hydroma dans ses travaux de recherche et d’évaluation des ressources, depuis le début de l’aventure dans laquelle s’est engagée cette société.


Christian BRODHAG  

Christian BRODHAG
est ingénieur civil des Mines et docteur es science. Il est professeur émérite à l’École des mines de Saint-Étienne (membre de l’Institut MinesTélécom). Ses travaux et l’enseignement qu’il dispense portent sur le développement durable, la responsabilité sociétale et l’innovation. Il a dirigé 14 thèses portant sur ces thèmes et contribué à plus de 250 articles scientifiques.
Il a été délégué interministériel au Développement durable de 2004 à 2008.
Il préside Construction21, le média international sur la construction et la ville durables qui est présent dans onze pays d’Europe, d’Afrique et d’Asie. Il en préside le chapitre français, l’association Construction21 France, qui réunit plus de 160 adhérents, entreprises et organisations impliqués dans l’innovation et les solutions dans les domaines du bâtiment, des éco-quartiers et des infrastructures urbaines.
Il préside aussi l’association le Pôle éco-conception, qui est le centre national français sur l’éco-conception et la performance par le cycle de vie
(www.eco-conception.fr).


Hoang BUI  

Hoang BUI
est coordonnateur de deux stratégies nationales : le développement de l’hydrogène décarboné et la décarbonation de l’industrie. Il est rattaché au Secrétariat général pour l’investissement, sous l’autorité du Premier ministre, depuis février 2021. La stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné a été annoncée par le gouvernement en septembre 2020 : elle rassemble le ministère de la Transition écologique, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Ainsi, il coordonne les travaux à mettre en œuvre dans le cadre de cette stratégie nationale, en lien avec le Conseil national de l’hydrogène, et en rend compte au comité exécutif du conseil de l’innovation.
Il est ingénieur général des Mines. Il a exercé des activités dans les domaines de l’inspection des installations classées, du développement économique et de l’énergie. De 2014 à 2018, il a été chef du bureau Aéronautique, naval, ferroviaire, mécanique et machines de production à la direction générale des Entreprises (DGE) du ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Il a rejoint ensuite la direction générale de l’Énergie et du Climat (DGEC), au ministère de la Transition écologique, comme chef du bureau Ressources énergétiques du sous-sol, où il était en charge, de 2018 à 2021, de l’exploration et la production d’hydrocarbures, du stockage souterrain de gaz et de la géothermie. Il a été membre du conseil d’administration de l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA), du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et des centres techniques des industries de la mécanique, de la fonderie et  de la construction métallique. Il a représenté le ministère de l’Économie et des Finances au Conseil pour la recherche aéronautique civile (CORAC) et au Conseil d’orientation pour la recherche et l’innovation de la mer (CORIMER). Il a aussi représenté le ministère de la Transition écologique au conseil d’administration des Mines de potasse d’Alsace.


   

 


C

 

Guillaume CADIOU  

Guillaume CADIOU
est délégué interministériel aux restructurations d’entreprises depuis octobre 2020. Il a commencé sa carrière à la direction du Budget, avant de la poursuivre à la Caisse des dépôts et consignations. En 2009, il a été nommé directeur adjoint du cabinet de Patrick Devedjian, ministre auprès du Premier ministre chargé de la mise en œuvre du Plan de relance. En 2011, il a rejoint le groupe Imerys, où il a été directeur de la stratégie et du développement, puis directeur général de filiale opérationnelle. En 2017, il a été nommé président du directoire de la société de services financiers Kepler Cheuvreux.


Alain CADIX  

Alain CADIX
a eu un parcours professionnel  construit en alternance entre l’industrie aéronautique et l’enseignement supérieur. Il a été successivement ingénieur dans l’armée de l’Air, puis à la Snecma ; professeur au département Stratégie, hommes et organisation de l’ESCP ; directeur des  ressources  humaines,  puis directeur de la communication de Dassault Aviation ; directeur de l’ESIEE Paris (école d’ingénieurs), puis de l’ENSCI – Les Ateliers (école de design industriel). Il a présidé la Conférence des grandes écoles. Il est membre de l’Académie des  technologies,  délégué aux compétences et à la formation. Il préside le Campus des métiers et des qualifications industries de la mobilité en Normandie.
Alain Cadix est ingénieur de l’école de l’Air et docteur en sciences de gestion de l’Université Paris Dauphine. Il  a été auditeur du Centre des hautes études de l’armement.


Patrice CAINE  

Patrice CAINE
diplômé de l’École polytechnique et de l’École des mines de Paris, est ingénieur en chef du corps des Mines. Il a débuté sa carrière en 1992 au sein du groupe pharmaceutique Fournier, avant de devenir conseiller en fusions et acquisitions et stratégie d’entreprise à Charterhouse Bank Limited à Londres.
De 1995 à 2002, il a occupé différents postes à responsabilité au sein de services de l’administration française. En 2002, il rejoint la direction de la Stratégie du Groupe Thales, avant d’occuper des postes de direction dans différentes unités : aéronautique et navale, communications, navigation et identification, systèmes aériens, produits de radiocommunications, réseaux et systèmes d’infrastructure et systèmes de protection. En février 2013, il rejoint la direction générale de Thales en qualité de directeur général Opérations et performance.
En décembre 2014, il est nommé président-directeur général du Groupe Thales.
Il est vice-président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), depuis 2015, et président de l’Association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT), depuis 2019. En 2020, il devient vice-président de France Industrie, président du Cercle de l’industrie et membre du comité exécutif du Conseil national de l’industrie. En 2021, il est nommé au Comité de surveillance des investissements d’avenir.
Il est membre du conseil d’administration de Naval Group, depuis 2015, et membre du conseil d’administration du Groupe L’Oréal, depuis 2018.
Patrice Caine a reçu la médaille de la Défense nationale, échelon bronze. En 2014, il est nommé chevalier de l’ordre national du Mérite, puis, en 2017, chevalier de la Légion d’honneur.


   

Jean-Baptiste CALCOEN
est diplômé de l’IEP de Lille en 1996 et intègre l’École Nationale Supérieure de la Sécurité Sociale en 1999. À l’issue de sa formation, il rejoint la branche Assurance maladie et exerce des fonctions de manager stratégique puis d’agent de direction respectivement dans les CPAM de Côte d’Or et d’Ille-et-Vilaine, en charge notamment du pilotage de la relation clients et des services métiers (frais de santé, revenus de remplacement, risques professionnels). Le 1er juillet 2015, il prend la direction de la CPAM de la Mayenne et participe activement à la gestion de la première vague de Covid-19 qui frappe le département en juillet 2020. Le 7 septembre 2020, il rejoint la Caisse nationale d’Assurance maladie pour prendre la direction de la Mission nationale “Contact Tracing”, en charge du pilotage et de l’animation des 103 plateformes de contact-tracing mises en oeuvre en mai 2020. Le 1er juin 2022, il prend la direction de la CPAM d’Ille-et-Vilaine et la direction de la coordination régionale de la gestion du risque.


Serge CATOIRE  

Serge CATOIRE
est ingénieur général des Mines. Il travaille depuis ses débuts professionnels sur des sujets industriels et internationaux : tout d’abord, au sein de l’administration, en particulier en tant que conseiller technique au sein du cabinet de Hubert Curien, ministre de la Recherche et de la Technologie, puis dans l’industrie aéronautique et spatiale. Entre autres fonctions, il a été directeur technique et industriel du groupe Aérospatiale, directeur général d’Aérospatiale Missiles, puis PDG de Reims Aerospace. En 2012, il rejoint le ministère chargé de l’Économie et des Finances pour exercer au sein du conseil général de l’Économie, dont il préside le comité de l’inspection. Il est également le référent Économie du conseil. À ce titre, il participe régulièrement à des missions portant notamment sur des sujets liés à l’économie d’entreprise.


Geneviève CAUSSE  
Geneviève CAUSSE
est agrégée des universités en sciences de gestion, titulaire d’un master en droit public, diplômée de l’École du Trésor, expert-comptable. Elle est Professeur émérite de  l’Université  Paris-Est Créteil et de l’ESCP Business School. À l’Université Paris-Est, elle était responsable du DESS Contrôle de gestion et audit opérationnel. À l’ESCP, membre du département audit et comptabilité du campus de Paris, elle a enseigné la comptabilité, la finance d’entreprise, le contrôle de gestion, aux élèves et aux cadres d’organisations publiques et privées. Parallèlement à son activité d’enseignante, elle a été impliquée dans de nombreux projets pédagogiques : création de diplômes de 3e cycle en apprentissage (Université Paris-Est, UFHB à Abidjan, Université de Ouagadougou), création de centres de formation au management (Niger et Guinée), et d’établissements d’enseignement supérieur (Burkina), direction scientifique d’un programme franco-russe à l’Université Lomonosov de Moscou durant six ans (Projet de la CCI Paris IdF), audits d’établissements d’enseignement supérieur dans les pays du Maghreb et d’Afrique pour le ministère des Affaires étrangères et l’Union européenne. Actuellement, elle partage son temps en activités pédagogiques de recherche et de publication : interventions dans des séminaires spécialisés ou conférences, direction scientifique du comité de rédaction d’une revue, direction de projets doctoraux, membre de plusieurs comités de rédaction. Ses articles et ouvrages portent, notamment, sur la comptabilité, la gestion de trésorerie, les systèmes de financement particuliers, sur l’entrepreneuriat. Ses travaux mettent un accent particulier sur la nécessaire adéquation des méthodes et outils de gestion au regard des contextes économiques, sociaux et culturels dans lesquels ils sont implantés.

Pierre-André de CHALENDAR  

Pierre-André de CHALENDAR
est  président  du conseil   d’administration   de   la Compagnie de Saint-Gobain. Diplômé  de  l’Essec  et  ancien élève de l’École nationale d’administration, ancien inspecteur des Finances, il a été adjoint du directeur général chargé de l’Énergie et des Matières premières au ministère de l’Industrie.
Il entre en 1989 à la Compagnie de Saint-Gobain comme directeur du Plan, puis occupe différents postes aux abrasifs. Délégué général pour le Royaume-Uni à partir de 2000, il est nommé en 2003 directeur général adjoint de la Compagnie de Saint-Gobain en charge du pôle Distribution Bâtiment. Nommé directeur général délégué de la Compagnie de Saint-Gobain en mai 2005, puis élu administrateur en juin 2006, il est nommé directeur général en juin 2007, puis président-directeur général en juin 2010, fonction qu’il a exercée jusqu’en juin 2021. Depuis juillet 2021, PierreAndré de Chalendar est président du conseil d’administration de la Compagnie de Saint-Gobain.
Il est également co-président de La Fabrique de l’industrie, depuis juillet 2017, et président du conseil de surveillance de l’Essec, depuis février 2019.


Yara CHAKHTOURA  

Yara CHAKHTOURA
est ingénieure diplômée de l’École centrale Paris et est titulaire d’un master en gestion du changement climatique de l’Université d’Oxford.
Elle a débuté sa carrière chez LEK Consulting, cabinet de conseil en stratégie, au sein duquel elle a mené des projets pour le compte de grandes entreprises et de fonds d’investissement, en particulier dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement.
En 2010, elle rejoint le département Stratégie du groupe Areva, notamment pour exercer au sein de sa division Renouvelables (éolien, solaire, biomasse, hydrogène). Elle est nommée, à la mi-2011, à la tête de la direc­tion des Ventes éolien en mer France, laquelle a été en charge des premier et second appels d’offres lancés par le gouvernement français. Dans ce cadre, Areva Wind (devenu depuis Siemens-Gamesa) a été sélec­tionné, avec ses partenaires, pour la réalisation d´un total de 1,5 GW et s’est engagé à la création d’une base industrielle pour la fabrication de nacelles et de pales au Havre.
Fin 2014, elle intègre TechnicAtome (ex-AREVA TA), société spécialisée dans la propulsion nucléaire navale pour la Défense nationale et dans les réac­teurs de recherche, notamment pour la production de radio-isotopes médicaux. Elle en devient la directrice du commerce et des coopérations industrielles. Elle est membre du comité exécutif et est l’un des directeurs d’établissement en charge de la sûreté et de la sécurité du personnel sur site et des instances représentatives du personnel.
En avril 2018, elle est nommée directrice générale de Vattenfall Éolien, filiale française des activités Énergies renouvelables du groupe suédois, lequel est présent en France depuis plus de vingt ans, dans la fourniture d’énergie. Vattenfall est notamment candidat aux appels d’offres éolien en mer pour des projets en Normandie, en Bretagne Sud et en Méditerranée.
Elle est également administratrice de l’École navale depuis 2017 et de France Énergie éolienne depuis fin 2018. Elle est également présidente de la commission Offshore.


Pierre-Franck CHEVET  

Pierre-Franck CHEVET
est ingénieur général des Mines. Il a été nommé président d’IFP Énergies nouvelles, le 2 juin 2020.
Il a débuté sa carrière en 1986 à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), où il a occupé différents postes. Puis, il a été, de 1995 à 1999, directeur de la DRIRE (direc­tion régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement) et de l’ANVAR (Agence nationale de la valorisation de la recherche) de la région Alsace. Il a ensuite rejoint la région Nord Pas-de-Calais en tant que direc­teur de la DRIRE de cette région et directeur de l’École des mines de Douai.
En 2005, il est nommé au cabinet du Premier ministre en tant que responsable du pôle « Industrie, énergie, environne­ment et innovation ». De 2007 à 2012, il est directeur général de l’Énergie et du Climat au sein du ministère chargé de l’Énergie. De 2012 à 2018, il est président de l’Autorité de sûreté nucléaire. De 2019 à mai 2020, il est membre du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies et a été chargé de plusieurs missions interministérielles.


   

Cheick Sidi Tahara CISSÉ
est responsable de la géologie à Petroma SA, filiale d’Hydroma Inc., chargé de l’exploration du Bloc 25 au Mali. Il est le géologue sénior d’Hydroma sur le terrain. Il accompagne les travaux d’exploration et d’analyse géologique en lien avec l’hydrogène naturel.


   

Nicolas CLUZEL

est ingénieur de recherche en apprentissage statistique à la Maison des Modélisations Ingénieries et Technologies (Sorbonne Université). Ingénieur diplômé de Télécom Bretagne-IMT Atlantique, il est également titulaire d’un Mastère spécialisé Big Data - Data Science de Télécom Paris. Il a travaillé en tant qu’ingénieur pour Thales Alenia Space, Continental Automotive Trading France SAS, NEXIO electromagnetism, Airbus Defence and Space - Intelligence, et l’Institut Carnot SMILES (Sorbonne Université).


Bertrand COCHI  

Bertrand COCHI
est ingénieur civil des Mines de Paris, PhD en Computer Sciences de l’Université de Stanford USA. Il a été chercheur et enseignant en Computer Sciences à Stanford, à l’INRIA et aux Mines de Paris. Il a rejoint le monde de l’industrie, où il a géré des projets complexes et innovants d’automatisation dans les domaines ferroviaire, industriel et aéroportuaire. Il a notamment été responsable de l’automatisation des machines et ateliers des 52 usines du groupe Michelin et mis en place le Lean Manufacturing et le contrôle qualité automatique. Il a exercé pendant dix ans au sein du groupe Dynaction et a transformé une société de biens d’équipements proche du dépôt de bilan en un leader mondial. Depuis, il accompagne des grands groupes dans des projets de transformation Lean. Très actif dans le domaine de associations d’Alumni, il est président du Stanford Club of France et vice-président de Mines ParisTech Alumni, et est membre de ses clubs Énergie et Environnement et Développement durable.


Le cabinet EIGHT ADVISORY

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Le cabinet EIGHT ADVISORY, dont
Cédric COLAERT, Shafik HOSNI, Édouard DUTHEIL et Antoine LEBOUCHER sont associés et Senior Manager, est un cabinet de conseil indépendant, spécialisé en conseil financier, opérationnel et stratégique et disposant d’une expérience de vingt ans en restructuring en moyenne. Le pôle Restructuring dédié aux entreprises en difficulté est leader sur son marché, avec une équipe dédiée de près de 100 collaborateurs en France (à Paris, Lyon, Nantes et Marseille) et également en Europe.


   

Mathieu CORTEEL

est Arthur Sachs Fellow à Harvard University, Teaching Fellow à Harvard College et chercheur postdoctoral à Sciences Po Paris. Il a récemment publié son premier livre Le Hasard et le Pathologique (2020, Presses de Sciences Po) – rédigé à partir de sa thèse de doctorat de philosophie soutenue à Sorbonne Université. Le livre retrace l’histoire des statistiques et des probabilités en médecine du XVIIe à la fin du XIXe siècle. Il aborde à la fois des questions historiques, épistémologiques et politiques telles que l’émergence des statistiques dans les politiques de santé et l’impact des probabilités dans la pratique clinique. Dans le prolongement de ses recherches, Mathieu Corteel examine actuellement à Harvard les vastes collections d’archives des médecins américains qui se sont rendus à Paris au début du XIXe siècle pour apprendre la méthode numérique. Il participe de même aux recherches sociologiques sur la crise de Covid-19 au Laboratoire d’évaluation interdisciplinaire des politiques publiques (LIEPP) et au Centre de sociologie des organisations (CSO) de Sciences Po Paris.


Hervé COLAS  

Hervé COLAS
est professeur associé de théories des organisations au CNAM. Expert-comptable, il a repris récemment la présidence de CHD, un groupe d’expertise-comptable et de services aux entreprises d’environ 600 personnes. Son parcours professionnel est marqué par des allers-retours entre la pratique de divers « terrains organisationnels » et des temps plus académiques, qu’il ponctue de périodes de réflexivité, le transformant en « témoin organisationnel ». Auditeur au Canada, contrôleur de gestion industriel en Allemagne, consultant en finances locales, il a rejoint
ensuite l’enseignement supérieur pour remplir diverses fonctions d’enseignant-chercheur et de direction de grandes écoles de management. Il est diplômé d’HEC, d’un master d’économie mathématique et d’un doctorat en management. Ses recherches portent sur le statut textuel de l’action et du personnage managérial, les rites organisationnels, l’auto-ethnographie et les entreprises familiales.


Thomas COURBE  

Thomas COURBE

est ingénieur général de l’Armement. Il débute sa carrière en 1995 au minis­tère de la Défense en tant que responsable de programmes d’avions de combat en service, puis il est nommé chef de cabinet du directeur des Programmes aéronautiques.
Il rejoint la direction générale du Trésor en 2002, où il occupe successivement les fonctions d’adjoint au chef du bureau Asie, de chef du bureau Afrique-Maghreb, de chef du bureau Affaires aéronautiques, militaires et navales, de Secrétaire général du Club de Paris et de sous-directeur des Relations économiques bilatérales.
En 2010, il est nommé directeur de cabinet du Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur (Pierre Lellouche) et directeur adjoint de cabinet des ministres de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (Christine Lagarde, puis François Baroin).
En 2012, il revient à la direction générale du Trésor, où il occupe les fonctions de Secrétaire général, puis de directeur général adjoint à partir de 2015.
Depuis juillet 2018, Thomas Courbe est directeur général des Entreprises.
Thomas Courbe est Chevalier de la Légion d’honneur et Officier de l’ordre national du Mérite


Pierre COUVEINHES  

Pierre COUVEINHES
est diplômé de l’École polytechnique et est ingénieur général des Mines honoraire. Il est depuis août 2016 membre associé du Conseil général de l’Économie (CGE) au ministère chargé de l’Économie. Il a exercé des responsabilités variées en entreprise et dans l’administration, dans des secteurs tels que l’énergie, la sidérurgie, l’audiovisuel et l’édition. Il a été notamment rédacteur en chef des Annales des Mines de septembre 2008 à août 2016. Président de la SABIX (Société des amis du musée, de la bibliothèque et de l’histoire de l’École polytechnique) depuis juin 2014, il est membre du comité éditorial de La Jaune et la Rouge depuis juin 2013 et président du comité de rédaction de la série Responsabilité & Environnement des Annales des Mines depuis 2016.





D

 

 


   

Jean-Pierre DARDAYROL

Ingénieur général des mines honoraire, a travaillé sur des sujets variés dans les domaines des télécommunications, des systèmes d’informations, de la transformation des organisations, de la sécurité et de l’Internet depuis 1976.
Il préside le comité de rédaction d’Enjeux numériques depuis sa création en 2017


Philippe DARMAYAN  

Philippe DARMAYAN
a effectué toute sa carrière dans la métallurgie au sein des groupes Pechiney, Framatome, Aperam et ArcelorMittal. Il a été, notamment, directeur général de FBFC (groupe franco-belge de fabrication de combustible), directeur de la divi­sion Aéronautique de Pechiney, directeur général d’Aperam et président d’ArcelorMittal France.
Par ailleurs, il a mené des actions d’intérêt général, notamment en tant que président de l’alliance Industrie du Futur et comme président de l’UIMM.
En octobre 2021, il a été chargé, par la ministre de la Transition écologique et par la ministre déléguée chargée de l’Industrie, d’une mission portant sur les contrats à long terme d’électricité.


Pierre DE RAPHÉLIS-SOISSAN  

Pierre DE RAPHÉLIS-SOISSAN
est directeur du Dévelopment d’Hynamics.  
Après avoir réalisé des études d’ingénieur à l’École centrale Paris et de lettres modernes à l’Université Paris-Sorbonne, il rejoint Air Liquide en 2011, où il développe une expertise dans l’hydrogène industriel, en Russie, puis en France et en Allemagne. À partir de 2017, pressentant le rôle majeur que la molécule H2 pourrait jouer à terme dans la transition énergétique, il développe l’activité Mobilité hydrogène d’Air Liquide en Europe. En février 2021, il rejoint Hynamics, filiale du groupe EDF spécialisée dans l’hydrogène, pour y diriger le business developpement, aussi bien dans la mobilité que pour de grands projets industriels. Il est en effet convaincu du rôle central qu’EDF peut jouer dans la révolution énergétique que peut représenter l’hydrogène, et ce grâce à ses capacités de production d’électricité bas-carbone et renouvelable.


Bruno DEBRAY  

Bruno DEBRAY
est ingénieur civil des mines (E87) et docteur-ingénieur. Il a d’abord exercé comme enseignant-chercheur à l’École des mines de Saint-Étienne avant de rejoindre l’Ineris en 2004. Il a coordonné les activités de recherche au sein de la direction des Risques accidentels de l’Ineris, puis a pris la direction de l’unité Évaluation et maîtrise des risques d’incendie et d’explosion dans les procédés. Depuis 2019, il est chargé du développement de nouvelles activités de normalisation et de certification, en particulier sur les technologies de l’hydrogène. Il est expert au sein de la commission de normalisation Afnor E29D « Technologies de l’hydrogène » et des comités miroirs français de l’ISO TC 197 et de CEN J06.


   

Bruno DEFFAINS
est professeur à l’Université Paris II Panthéon Assas et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Il dirige le Centre de Recherches en écono­mie et droit ainsi que le master « Droit des affaires et économie » et le DU « Transformation numérique du Droit et LegalTech ». Ancien président de l’European Association of Law and Economics et de l’Association française d’Économie du Droit, ses travaux portent notamment sur l’évaluation économique des systèmes juridiques et la transformation numérique du droit. Il a enseigné à l’étranger (Lausanne, Liverpool, Luxembourg, Montréal, Yale..). Il est membre de la Commission d’examen des Pratiques commerciales et de la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme.
Il a contribué au n°3 (septembre 2018) intitulé « Les métiers du droit au défi du numé­rique », avec l’article « L’impact économique des legaltechs sur le marché du droit ».


   

Les Décodeurs du Monde
existent depuis 2009. Au départ, il s’agissait d’un simple blog qui avait pour vocation d’héberger, de temps à autres, des articles de fact-checking de la parole publique. Petit à petit, l’idée a émergé de rassembler sous ce même nom d’autres formats novateurs dans un journalisme en pleine mutation. En 2014, Les Décodeurs devenaient un service à part entière du journal Le Monde. Outre les fact-checking, ils rédigent des articles d’explication, des infographies, des enquêtes rendues possibles par l’exploitation de bases de données, notamment, lors de collaborations internationales. Quelle que soit la forme, ils essaient de nouvelles manières d’écrire des articles et de raconter l’actualité.
Aujourd’hui, une vingtaine de personnes y travaillent : tous sont journalistes, et la plupart ont également des compétences ou une formation technique dans le développement informatique, les bases de données, la cartographie, etc.
L’article a été rédigé par Anne-Aël DURAND, Maxime FERRER, Léa SANCHEZ, Gary DAGORN, Pierre BRETEAU et Jonathan PARIENTÉ.


   

Christophe DELFELD
est actuellement directeur RSE et parties prenantes chez GRTgaz, leader français du transport de gaz. Dans le cadre de ses responsabilités, il a eu l’opportunité de conduire des projets structurants pour la transformation de l’entreprise et de ses relations avec son écosystème, notamment à travers la définition d’une « raison d’être », reliant la finalité de l’entreprise à l’enjeu du changement climatique et à ses relations avec ses parties prenantes, ainsi qu’à la traduction de celle-ci au sein d’un nouveau plan stratégique d’entreprise et d’une nouvelle politique RSE. Passionné par la transition énergétique, les enjeux de transformation et les relations avec les parties prenantes, il a occupé différents postes au sein du groupe (RH et organisation, Marketing et direction commerciale, stratégie, RSE et relations parties prenantes), en France et en Europe.


Carole DELGA  

Carole DELGA
après des études universitaires à Toulouse et à Montpellier, intègre la fonction publique territoriale.
En 1994, elle est attachée territoriale chargée du patrimoine historique et archéologique de la ville de Limoges. En 1998, elle devient directrice générale des services du Syndicat des eaux Barousse, Comminges-Save. Puis, en 2005, elle est nommée directrice adjointe de l’aménagement du territoire de la région Midi-Pyrénées et, en 2007, elle est chargée de mission auprès du directeur général adjoint chargé du pôle Aménagement du territoire, développement économique et développement durable de la région Midi-Pyrénées.
En 2008 et 2014, elle est élue maire de Martres-Tolosane, dont elle est toujours conseillère municipale.
En 2010, elle devient vice-présidente de la région Midi-Pyrénées, en charge de la ruralité, des services au public et des technologies de l’information et de la communication.
En 2012, elle est élue députée du Comminges-Savès (8e circonscription de Haute-Garonne).
De juin 2014 à juin 2015, elle intègre le gouvernement comme secrétaire d’État déléguée au Commerce, à l’Artisanat, à la Consommation et à l’Économie sociale et solidaire.
Le 4 janvier 2016, elle est élue présidente de la région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée. Elle est réélue le 2 juillet 2021.
Elle exerce la présidence de Régions de France depuis le 9 juillet 2021.


Antoine DEREUDDRE  

Antoine  DEREUDDRE
est  chef économiste  à  la  Commission  de régulation de l’énergie (CRE). Il est diplômé de l’ENSAE et de Sciences Po. Après avoir débuté en cabinet de conseil, il a rejoint la CRE pour réguler les investissements dans le réseau d’électricité. Il y a ensuite occupé la fonction de tarificateur. À ce titre, il a développé plusieurs méthodes innovantes, dont la rémunération du capital d’un opérateur concessionnaire, ainsi que la tarification au coût marginal de développement du réseau. Il contribue actuellement aux réflexions sur la réforme du marché de l’énergie européen.


Stéphane DESCHAINTRE  
Stéphane DESCHAINTRE
est Professeur assistant à ISG International Business School, et y enseigne le contrôle de gestion et le pilotage de la performance. Docteur en sciences de gestion de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/ESCP, il porte ses recherches sur les mesures et représentations du travail en tant qu’objet de performance dans les organisations. Ses recherches s’inscrivent dans une perspective interdisciplinaire en articulant ergonomie et contrôle de gestion.

   

Asma DIALLO
est responsable de la Stratégie et du développement des activités Hydrogène vert et Hydrogène naturel d’Hydroma Inc. au Mali et à l’international.


Dr. Hen DOTAN  

Dr. Hen DOTAN
Ph.D., is CTO (2019) at H2Pro and Co-Founder. He holds a Ph.D. (α-Fe2O3 electrodes for photoelectrochemical water splitting) and a B.Sc. in Material Engineering (summa cum laude), and a B.A. in Physics (summa cum laude), all from the Technion. Hen Dotan acted as the research manager in the materials science department in the Technion, and a research assistant at LPI in EPFL, Switzerland. He is working for over 12 years in material science and engineering, water splitting, and electrolysis. His works received awards and honors: Award winner for Outstanding Research in Nanotechnology, EMRS Best Graduate Student Award, Jacobs Outstanding Publication Award, the Horizon RSC prize (2022), and more.


Dominique DRON  

Dominique DRON  
est ingénieure générale des Mines et agrégée de sciences naturelles. Précédemment directrice générale déléguée de l’Ifremer, puis commissaire générale au Développement durable (service relevant du ministère chargé de la Transition écologique), elle a été membre du conseil général de l'économie jusqu'en juillet 2022.


Philippe DRUON  

Philippe DRUON
est à la tête de l’équipe Restructurations et procédures collectives de Hogan Lovells.
Ce cabinet est un des leaders du marché français du restructuring. Fort de plus de vingt-cinq ans d’expérience, il est classé par Chambers en Band 1 depuis plus de quinze ans.
L’équipe de Paris qu’il dirige est classée Tier 1 par Legal 500 EMEA 2020. Il conseille des clients français et étrangers en matière de gestion de crise et de restructuration financière ou opérationnelle, et ce tant dans un cadre amiable que judiciaire.
Au nombre des dossiers qu’il a eu à traiter, peuvent notamment être cités : Air Liberté, Swiss Air, Eurotunnel, Cœur Défense, Mory Team, Banque Lehman Brothers, General Motors France, SNCM, Autodistribution, SGD, Vivarte, Bourbon ou encore AccorInvest. Il intervient dans des secteurs très variés, tels que les transports, la logistique, l’énergie, la chimie, les technologies de l’information, les services financiers ou la distribution. Il accompagne des sociétés qu’elles soient cotées ou non cotées dans le cadre de l’acquisition ou de la cession de sociétés en situation de distressed.


Patrice DUCEAU  

Patrice DUCEAU
a fait toute sa carrière au sein de l’entreprise familiale qu’il a gérée pendant plus de trente-cinq ans avec son épouse. Il s’agit d’une PME de 15 salariés spécialisée dans la réparation et le commerce automobile pour PSA.
Il s’est engagé très tôt dans la vie militante de sa branche professionnelle et a pris la responsabilité du réseau régional des agents de marques. Il a ensuite assumé pendant onze ans la présidence de la commission des marchés et des appels d’offres de la CCI du Loir-et-Cher. En 2005, il devient président de la CPME 41, avant de prendre la présidence régionale de cette confédération pendant douze ans. Il a également été élu dans sa commune pendant onze ans, en qualité de maire adjoint en charge du développement économique. Au CESER de la région Centre-Val de Loire, il exerce depuis 2011 la fonction de rapporteur général de la conjoncture.
Il a occupé la fonction de juge consulaire au tribunal de commerce de Blois de 2004 à 2008, période au cours de laquelle il a nourri sa réflexion portant sur la mise en place des futurs GPA. Avec le soutien d’Emmanuel Lemaux, alors CRP de la région Centre-Val de Loire, il a assuré le déploiement du réseau des GPA dans cette région, de 2016 à 2020, et a contribué à l’essaimage de cette initiative à l’échelle du territoire national. Il est président régional du réseau des GPA pour le Centre-Val de Loire et se consacre désormais à achever le développement du réseau au niveau national.
En 2014, il a été nommé chevalier de l’ordre national du Mérite.


Laurent DUFOUR  

Laurent DUFOUR
justifie de plus de vingt-cinq ans d’expérience dans différents postes en stratégie, développement commercial, fusions & acquisitions et finance, relevant de plusieurs secteurs industriels existant au sein de diverses entreprises françaises comme Nexans, Alcatel, Areva T&D, Safran et, plus récemment, Technip, où il était membre du comité exécutif en charge de la stratégie de la division Onshore-Offshore. Il a rejoint Alstom en 2020 pour coordonner l’intégration des activités de signalisation d’Alstom et de Bombardier et occupe depuis un an le poste de directeur de la Stratégie Corporate d’Alstom, une fonction qui recouvre notamment des sujets liés à la transition énergétique et aux mobilités décarbonées.


Hervé DUMEZ  

Hervé DUMEZ
est directeur d’i3 (UMR 9217) et du Centre de recherche en gestion de l’École polytechnique. Directeur de recherche au CNRS, il a été visiting professor au MIT et à la Stockholm School of Economics (SCORE), et il est associate editor de la European Management Review. Ses recherches portent sur les interactions entre stratégies, structures de marché et organisation. Il est l’auteur ou co-auteur de plus d’une soixantaine d’articles dans des revues à comité de lecture (dont Academy of Management ReviewJournal of Business EthicsEuropean Management ReviewM@n@gement) et d’une dizaine de livres, dont Méthodologie de la recherche qualitative (prix FNEGE 2015) aux éditions Vuibert, paru en version anglaise en 2016, Comprehensive ResearchA methodological and epistemological introduction to qualitative research, Copenhagen Business School Press.


   

Jean-Pierre DUPUY
est philosophe, professeur émérite à l’École polytechnique et professeur à l’Université Stanford, en Californie. Parmi ses derniers ouvrages, peuvent être cités : La Marque du sacré (Flammarion, coll. « Champs », 2010) ; L’Avenir de l’économie (Flammarion, 2012) ; La Guerre qui ne peut pas avoir lieu. Essai de métaphysique nucléaire (Desclée de Brouwer, 2019) ; La catastrophe ou la vie. Pensées par temps de pandémie (Seuil, 2021).


 



E
Pr Mohammed EL GANAOUI  

Pr Mohammed EL GANAOUI
est professeur des universités en Lorraine, affecté au site frontalier de Longwy depuis 2010, où il a créé une antenne de recherche en matériaux (Eco) et énergie.
Ses recherches visent à la compréhension des transferts de chaleur et de masse, notamment par la voie de la modélisation et la simulation numérique, avec une activité spécifique dans le domaine du changement de phase solide/liquide/vapeur.
Les applications concernent les matériaux et l’énergieet bénéficient de l’analyse des phénomènes fins dans les systèmes énergétiques, le bâtiment durable, la mobilité et la recherche spatiale en microgravité.Mohammed El Ganaoui enseigne la mécanique de milieux continus, la mécanique des fluides, les transferts thermiques et les méthodes numériques dans les différents cycles de formation de l’Université de Lorraine et à l’international.
Mohammed El Ganaoui a publié plus de 200 articles de premier rang, participé à plus de 150 conférences internationales dont une quinzaine qu’il a coorganisées. Il a également coencadré plus de quarante thèses de Doctorat et HDRs et participé à plus de 80 jurys de Doctorat et HDRs. Élu ou nommé dans différentes instances universitaires, il anime et pilote également des activités internationales en forte interaction formation/recherche/valorisation.
Mohammed El Ganaoui anime également des conférences grand public autour des thèmes de l’énergie, du dialogue docteur/ingénieur et du dialogue sociétal ; il intervient notamment en sa qualité de président ou membre d’associations savantes visant la promotion de l’efficacité énergétique pour une ville de demain durable et responsable.

 

 



F

 

FAYOLLE Ambroise  

FAYOLLE Ambroise
Ambroise Fayolle a été nommé vice-président de la Banque eu­ropéenne d’investissement en février 2015. Il est actuellement chargé des activités opération­nelles de la Banque en France, Allemagne, Afrique du Sud et, pour les mandats dans les pays ACP et les PTOM, en Afrique de l’Ouest et dans le Pacifique. Il est également responsable du FEIS (Fonds européen d’investissements stratégiques) et siège à son Comité de direction, de l’innovation, des études économiques, de la politique de développement ; il siège également au conseil d’administration du Fonds européen d’investissement (FEI, filiale de la BEI).
Auparavant, Ambroise Fayolle a représenté la France aux conseils d’administration du Fonds monétaire internatio­nal et de la Banque mondiale à Washington DC, de sep­tembre 2007 jusqu’à sa nomination, en mars 2013, en tant que directeur général de l’Agence France Trésor (AFT), la­quelle, rattachée au ministère français des Finances, est chargée de gérer la dette de l’État. Il a également travaillé dans des services du FMI, entre 2003 et 2005.
Ambroise Fayolle a occupé plusieurs postes à la direction du Trésor, qu’il a intégrée en 1991, à sa sortie de l’ENA. Entre 2005 et 2007, il a été chef de la direction du bureau du Financement public et des affaires monétaires – le prédécesseur de l’AFT –, puis chef de service, chargé des Affaires multilatérales et du développement, responsabilité qui l’a amené à être sous-sherpa au G8 et coprésident du Club de Paris.


Ivan FAUCHEUX  

Ivan FAUCHEUX
est ingénieur général des Mines, ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé de mathématiques. Il est depuis 2019 membre du collège de la Commission de régulation de l’énergie.
En 2000, il débute sa carrière à la préfecture de la région Île-de-France en tant que chargé de mission : il y assurait notamment le suivi budgétaire du contrat de plan État-Région et le soutien à l’investissement. En 2002, il rejoint le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie en tant que chef du bureau de la microélectronique, où il est également responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique des pôles de compétitivité pour le compte du ministère, avec la DATAR.
En 2006, il est nommé sous-directeur des filières des matériels de transport, de l’énergie et des écoindustries à la direction générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services du ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi. Il prend en charge l’animation des secteurs industriels et du soutien public à des projets de recherche et de développement, ce qui aura pour résultat la mise en place du premier fonds démonstrateur de recherche de l’Ademe en  2008.
En 2010, il rejoint les services du Premier ministre pour exercer au Commissariat général de l’investissement, où il occupe le poste de directeur de programme Énergie et économie circulaire. En 2018, il intègre le Conseil général de l’économie, où il assure des missions d’expertise et de conseil en appui aux politiques publiques portant notamment sur le verdissement des transports ferroviaires ou encore sur les solutions de stockage pour le système électrique national.


Denis FERRAND  

Denis FERRAND
docteur en économie internationale de l’Université Pierre Mendès-France de Grenoble, est directeur général de Rexecode depuis décembre 2008. Il est également vice-président de la Société d’économie politique et membre du Conseil national de l’industrie et du Conseil d’orientation pour l’emploi au titre de personnalité qualifiée.

Après avoir été enseignant-chercheur à l’Université de Grenoble et avoir conduit des études de terrain en Asie dans le cadre de sa thèse de doctorat, il rejoint Rexecode en 2000 en tant qu’économiste. Il y est notamment en charge de l’analyse de la conjoncture et des prévisions de l’économie française. Il a également développé des travaux sur la compétitivité du système productif en France. Chroniqueur pour Les Échos, il est chargé du cours d’analyse de la conjoncture à l’Institut de gestion de patrimoine de l’Université Paris-Dauphine et intervient régulièrement dans les médias (tv, radio, print, web...), ainsi qu’à l’occasion de conférences d’entreprises.


   

Julie FIGONI
au nom du groupe Surveillance de la Covid-19 de la direction des Maladies infectieuses de Santé publique France.
Établissement public administratif sous tutelle du ministère chargé de la Santé et de la Prévention, Santé publique France a été créé en mai 2016 par le regroupement de quatre organismes (l’Institut de veille sanitaire - InVS, l’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé - INPES, l’Établissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires - EPRUS, et le groupement d’intérêt public Adalis - addiction, drogue, alcool info service). Santé publique France est une agence d’expertise scientifique, fondée sur le continuum entre la connaissance et l’intervention à tous les échelons territoriaux. Santé publique France a pour mission d’améliorer et de protéger la santé des populations. Cette mission s’articule autour de trois axes majeurs : anticiper, comprendre et agir. Ces missions impliquent la mise en oeuvre d’un système de veille et de surveillance afin de détecter et d’anticiper les risques sanitaires sur l’ensemble du territoire. Les métiers de pilotage et de maintenance du système d’alerte, de veille et d’analyse des signaux, d’investigation, permettent à l’agence de réaliser une analyse des données au plus proche de la réalité, d’analyser les risques et ainsi d’émettre dans les meilleurs délais les recommandations nécessaires à la prise de décision des pouvoirs publics pour protéger les populations. En relation avec les acteurs de terrain, l’agence produit une expertise scientifique en santé publique, indépendante pour la protection et l’amélioration de la santé des populations. Elle intervient également en préparation et réponse aux crises sanitaires, notamment par la mobilisation d’une réserve sanitaire pour renforcer le système de soins et, pour le compte de l’État, par l’acquisition, le stockage et la distribution des stocks stratégiques de produits de santé.


Dominique FINON  

Dominique FINON
est directeur de recherche émérite au CNRS, médaillé de bronze du CNRS. Il a été le directeur de l’Institut d’économie et de politique de l’énergie (CNRS et Grenoble II) de 1991 à 2002, puis directeur du Laboratoire d’analyse économique des systèmes énergétiques (LARSEN), un institut commun CNRS-EDF R&D et Université Paris Saclay (2006-2012). Il a été chercheur au CIRED (2003-2018) et directeur adjoint du programme « Énergie » du CNRS (2003-2008). Il est actuellement chercheur associé à la chaire « European Electricity Markets » (Paris Dauphine), dont il a été le coordinateur scientifique de 2012 à 2018. Il a été consultant de la Banque mondiale sur la combinaison des politiques climatiques et énergétiques dans les pays en voie de développement (2016-2018). Il a été président de l’Association des économistes de l’éner­gie et conseiller scientifique du Conseil français de l’énergie.
Il a publié de nombreux articles académiques et des ouvrages codirigés sur les politiques publiques dans le domaine de l’énergie et du climat (innovation, nucléaire, promotion des EnR, efficacité énergétique) et sur l’organisation et la régulation des industries énergétiques libéralisées (électricité, gaz).


   

Pierre-Louis FRANÇOIS
est président du directoire du groupe Atlantic, un groupe français à capitaux familiaux comptant 10 500 salariés. Fondé en 1968, ce groupe est aujourd’hui un des leaders européens du « confort thermique ». Après une première partie de carrière dans l’administration, Pierre-Louis François rejoint ce groupe en 1988, où il exerce des fonctions de direction depuis bientôt vingt-cinq ans.


Eric fressynet  

Éric FREYSSINET
est officier général de gendarmerie, directeur scientifique auprès du cabinet du directeur général de la Gendarmerie nationale, ancien commandant en second de la gendarmerie dans le cyberespace, poste qu’il occupe après vingt-quatre ans de carrière dans différents postes à responsabilité dans le champ de la lutte contre la cybercriminalité. Ingénieur de formation (École polytechnique, X92), il complète sa formation en 2000 par un mastère spécialisé en sécurité des systèmes d’information et des réseaux (Télécom Paris) et en 2015 par une thèse de doctorat en informatique sur la lutte contre les botnets (Université Paris 6).


Laurent FULCHERI  

Laurent FULCHERI
PhD, HDR, est directeur de recherche au Centre PERSEE au sein de l’équipe Thermochimie et plasma, qu’il a créée en 1993.
Ses activités de recherche portent sur le développement de procédés plasma pour des applications énergétiques et environnementales, avec un intérêt particulier pour la décarbonation des procédés.
Il a encadré vingt doctorants et est l’auteur de 92 articles publiés dans des revues scientifiques internationales de rang A et de douze brevets, dont sept ont été étendus à l’échelle internationale.
Laurent Fulcheri est un spécialiste de la pyrolyse du méthane, sujet sur lequel il travaille depuis plus de vingt-cinq ans et qui est en phase de développement industriel aux États-Unis par la société MONOLITH Materials qu’il accompagne depuis sa création en 2012.




G

 

Cédric GARCIN  

Cédric GARCIN
a débuté sa carrière au ministère chargé des Finances en 2011. Après quatre années à l’Inspection générale des Finances, où il a réalisé des missions d’audit et de conseil dans le secteur public, il rejoint l’Agence des participations de l’État. Tout d’abord chargé de participations Énergie et santé, il est ensuite nommé directeur de participations adjoint en charge des transports. Entre 2020 et 2021, il occupe les fonctions de conseiller Entreprises, espace et participations de l’État au sein du cabinet du ministre de l’Économie et des Finances, puis est nommé Secrétaire général du CIRI. Depuis septembre 2022, il est chef du Service économique de New York.
Il est inspecteur des Finances. Ancien élève de l’ENA, il est diplômé de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence et est titulaire d’un master 2 de droit public de la Sorbonne Paris 1.


Rémi GALIN  

Rémi GALIN
est diplômé de l’École des mines d’Alès (1981).
Après une première expérience dans une entreprise de travaux routiers, il rejoint le ministère chargé de l’Industrie en 1983, en qualité de Secrétaire du comité de gestion de la taxe parafiscale sur les gra­nulats. En 1987, il est nommé chef de la division d’exploitation du système d’oléoduc militaire franco-américain Donges-Melun-Metz au sein de la direction des Hydrocarbures du ministère chargé de l’Industrie. En 1994, il est nommé à la direction régionale de l’Industrie et de l’Environnement d’Île-de-France et est en charge du développement économique des petites et moyennes industries en Essonne. En 1996, il est nommé adjoint du chef de la division Sous-sol de la DRIRE Île-de-France et anime le contrôle des exploitations de carrières, d’hydrocarbures, de géothermie profonde et de stockages souterrains de gaz. En 2002, il est nommé chef de l’unité territoriale en Essonne pour diriger le contrôle des installations classées pour la pro­tection de l’environnement. Entre 2012 et 2021, il est nommé chef du bureau de la politique des ressources minérales non énergétiques.


   

Florian GAUTHIER

démarre sa carrière en tant que data scientist à Etalab, où il conçoit Predvol, un outil basé sur des algorithmes pour orienter les patrouilles de police et de gendarmes afin de lutter contre les vols de voitures.
Après deux ans à entreprendre dans le numérique, il rejoint Bayes Impact en 2020 pour mener les travaux sur BriserLaChaine.org.
Il est aujourd’hui directeur de LaReserve.tech, un programme de mobilisation citoyenne lancé par Bayes Impact, pour créer des réponses rapides en temps de crises.


Nicolas de GERMAY  

Nicolas de GERMAY
est associé fondateur d’Alandia Industries.
Il justifie de plus de vingt-cinq ans d’expérience en matière de restructuration financière et opérationnelle, d’abord en tant que conseil et, depuis 2010, en tant qu’investisseur. En 1995, il a fondé la boutique de conseil en restructuration Arnis Gestion, qu’il a revendue successivement à KPMG et à Kroll. Il a ensuite fondé, en 2010, Alandia Industries, un acteur majeur de l’investissement en retournement.
Au cours de sa carrière, il a participé à plus de 150 redressements financiers et/ou opérationnels, en France, mais aussi en Europe et au Moyen-Orient. Il a occupé plusieurs postes de direction opérationnelle et a été membre de nombreux conseils d’administration, notamment pour British Telecom (Global Services Senior Advisory Board ‒ Royaume-Uni) ou l’OCP, l’Office chérifien des phosphates (International Senior Advisory Board ‒ Maroc).
Il est le fondateur et le président d’honneur de l’ARE, l’association française des professionnels du retournement, et a participé à travers elle aux récentes réformes du droit des procédures collectives. Il est également le fondateur et le président de l’AIR, l’association française des investisseurs en retournement.
Il est diplômé de Sciences Po Paris et est titulaire d’un DESS de finance de l’Université Dauphine.
Il est chevalier de l’ordre national du Mérite et de la Légion d’honneur.


Matthieu GLACHANT  

Matthieu GLACHANT
est directeur de i3-CERNA (centre d’économie industrielle) et professeur à Mines Paris ‒ PSL. Il est économiste de l’environnement et de l’énergie. Il travaille notamment sur l’efficacité énergétique, l’innovation verte, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, les politiques de lutte contre l’effet de serre et sur l’adaptation au changement climatique. Il intervient en tant qu’expert auprès de diverses institutions internationales comme l’OCDE ou la Banque mondiale. Il est membre du Conseil national de l’économie circulaire et de la Commission de l’économie du développement durable. Il est également Visiting Professor à la London School of Economics

 


Gideon GRADER  

Gideon GRADER
PhD, is a Professor in the Department of Chemical Engineering, at Technion-Israel Institute of Technology. His research includes the synthesis and processing of ceramics and hydrogen generation by water splitting. Recent work involves under-standing the formation mechanism of ceramic nanofibers with special architecture, including porous, hollow and ribbon morphologies. In the hydrogen space, he works on efficient, decoupled membrane-free electrochemical water splitting using auxiliary ceramic electrodes that allow separation of H2 and O2 evolution in time and space. He looks at ways to increase process performance by using large surface area, nanofiber electrodes. His work has been published in key journals including Nature Materials, Nature Energy and Advanced Functional materials. The new water splitting process has received the Horizon RSC prize (2022), the Israel Prime Minister Samson prize (2021) and the Shell New Energy Challenge prize (2020). Prof Gideon Grader founded and headed the Grand Technion Energy program (GTEP) 2007-2015, was a dean of the Chemical Engineering Department (2016-2019), and is a Co-Founder of H2Pro (2018).

     
Serge Alain GODONG  
Serge Alain GODONG
est  docteur  en  sciences  de gestion de l’Université de Paris  Nanterre  (2011).  Il  a enseigné l’économie du travail au sein de la même université, avant de faire siège dans son pays natal, à l’Université de  Yaoundé II.  Ses  enseignements et travaux portent sur le journalisme et la communication  (qu’il  a longuement  pratiqués),  l’économie  institutionnelle  et  plus encore les problématiques de gouvernance (deux ans d’ancrage au Centre de développement de l’OCDE à Paris), et, bien sûr, sur la gestion des organisations publiques et privées – en particulier sur tout ce qui porte aux rencontres conflictuelles entre cultures africaines et standards de « bonne gouvernance » internationaux. Chercheur associé au laboratoire « Gestion & Société » en France, il est l’auteur d’un ouvrage grand public (Implanter le capitalisme en Afrique, Khartala, 2011) et de publications scientifiques dans des revues internationales.

Valérie GUERN  

Valérie GUERN
est titulaire d’un DEA en économie. Elle a intégré les services du ministère du Travail en 1991. Elle a occupé différentes fonctions relatives à la mise en œuvre et au pilotage des politiques publiques d’emploi et d’insertion professionnelle au sein des services déconcentrés d’Île-de-France. En 2015, elle a rejoint les services de la délégation générale à l’Emploi et à la Formation professionnelle (DGEFP), au sein de laquelle elle travaille sur le champ des mutations économiques et des restructurations d’entreprises. Elle est, depuis août 2019, cheffe de la mission Anticipation et accompagnement des plans de sauvegarde de l’emploi.


Jean-Baptiste GUEUSQUIN  

Jean-Baptiste GUEUSQUIN
est directeur national du programme « Territoires d’industrie » depuis novembre 2022, après avoir été durant deux ans adjoint au directeur. Diplômé de l’École polytechnique et de l’École des Mines, il a débuté sa carrière en tant que chef du service Économie et entreprise de la direction régionale de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS) de Normandie, de 2017 à 2020.
En tant que délégué aux territoires d’industrie, il conçoit et coordonne le déploiement du deuxième temps (2023-2026) de la mise en œuvre de ce programme interministériel visant à soutenir la réindustrialisation des territoires en apportant des réponses concrètes aux enjeux notamment de développement des compétences, d’accélération de l’innovation, de transition écologique et de disponibilité du foncier productif.


Marion GUILLOU  

Marion GUILLOU
est administratrice indépendante, membre du Haut conseil pour le climat. Elle est aussi impliquée dans des centres de recherche agricole internationaux Bioversity et CIAT, et le programme mondial sur le changement climatique et l’alimentation (CCAFS). Auparavant, son parcours professionnel d’ingénieure et de chercheuse l’a conduite à être présidente-directrice générale de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) entre 2004 et 2012, présidente du conseil d’administration de l’École polytechnique entre 2008 et 2013, directrice générale de l’Inra entre 2000 et 2004 et directrice générale de l’Alimentation (ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation) entre 1996 et 2000.
Elle est ingénieure générale des Ponts, des Eaux et des Forêts et docteure en physico-chimie des biotransformations.


Yann GUNZBURGER  

Yann GUNZBURGER
est diplômé de l’École des mines de Nancy (2001). Après une thèse de doctorat en géomécanique sur les risques naturels (2004), puis un post-doctorat en tectonophysique concernant le projet de stockage souterrain de déchets radioactifs en Meuse/Haute-Marne, il rejoint en 2006 l’Institut national polytechnique de Lorraine en tant que maître de conférences. Il est, depuis 2020, professeur en géosciences appli­quées à l’Université de Lorraine (UMR GeoRessources et Mines Nancy). Dans une démarche pluridisciplinaire, il s’intéresse aux impacts géotechniques, environnementaux et socio-économiques des activités d’aménagement et d’exploitation du sol et du sous-sol, et aux liens entre ces activités et leur territoire d’implantation.


   

Xavier GUCHET
est professeur de philosophie des tech­niques à l’Université de technologie de Compiègne et directeur de l’unité de recherche « Connaissance, organi­sation et systèmes techniques » (UR 2223). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont La Médecine personnalisée. Un essai philosophique (Les Belles Lettres, 2016) et Du soin dans la technique. Question philosophique (ISTE/ Wiley, 2021).


 



H
Virginie HACHARD  

Virginie HACHARD
est professeur associé en finance, doyenne déléguée de la Faculté à l’EM Normandie depuis 2016. Titulaire du DESCF, elle a obtenu son doctorat en sciences de gestion en 2009 à l’Université de Caen Normandie sur le processus de création du néo-entrepreneur. Elle a exercé pendant vingt ans des responsabilités de coordination pédagogique en cycle Undergraduate puis en cycle Master au sein de l’EM Normandie, après une expérience professionnelle en cabinet d’audit. Elle coordonne actuellement les parcours de formations individuelle et collective pour la faculté, et développe les offres de formations pédagogiques et digitales ainsi que les certifications liées. Elle travaille enfin sur le développement de modules en e-learning. Ses domaines de recherche sont l’intrapreneuriat, les business models et la relation manager-managé.


Jean-Pierre HAUET  

Jean-Pierre HAUET
est ancien élève de l’École polytechnique et ingénieur du corps des Mines. Il a commencé sa carrière dans l’administration en tant que chargé de mission auprès du délégué général à l’Énergie et que rapporteur général de la Commission de l’énergie du Plan. Il rejoint ensuite la Compagnie générale d’électricité (CGE), où il a occupé différentes fonctions : président des Laboratoires de Marcoussis, le centre de recherche d’Alcatel-Alsthom ; directeur général Produits et techniques de Cegelec ; et Senior Vice-President & Chief Technology Officer du groupe Alstom.
Depuis 2002, il est Associate Partner de KB Intelligence et directeur général de KB Crawl SAS. Il exerce des activités de conseil dans les domaines de l’énergie, des automatismes, des radiocommunications et de la cybersécurité.
Il est président du Conseil scientifique, économique, environnemental et social de l’association Équilibre des énergies (EdEn). Il est également président de la section française de l’ISA (International Society of Automation) et éditorialiste à Passages.
Il est l’auteur de nombreuses publications, dont l’ouvrage « Comprendre l’énergie – Pour une transition énergétique responsable », paru aux Éditions L’Harmattan, en 2014.


Roland HÉQUET  

Roland HÉQUET
est vice-président Stratégie, partenariats & mobilité de John Cockerill Hydrogen.
Après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur Arts & Métiers ParisTech, il a occupé plusieurs postes de direction dans de grandes entreprises multinationales.
Il a débuté sa carrière comme ingénieur automaticien et a, à ce titre, développé, puis mis en route plusieurs lignes de production pour de grands groupes sidérurgiques aux États-Unis.
Il évolue ensuite vers le management de projets, puis comme ingénieur d’affaires. C’est ainsi qu’il est amené à concrétiser de gros contrats d’équipements et de process en Asie, en Russie et aux Amériques.
Le groupe Kvaerner lui confie ensuite la responsabilité du développement du laminage à froid en Amérique du Nord. Basé à Pittsburgh (aux États-Unis) pendant six ans, il contribue alors à l’essor de la « nouvelle » sidérurgie américaine à travers le dépôt de brevets et le développement des laminoirs réversibles. De retour en Europe, il prend la direction d’une business unit de Siemens en France, puis à l’échelle mondiale.
En 2011, il rejoint John Cockerill qui lui confie le redressement et le développement d’une filiale en France ; il y développe de nouvelles activités pour le groupe, puis devient CEO de plusieurs filiales aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Russie et en Inde.
Depuis 2018, il développe l’activité Hydrogène de John Cockerill dans le monde entier.


Alexandre HEYTE  

Alexandre HEYTE
est diplômé de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Avocat au barreau de Paris, il est membre depuis 2019 de l’équipe de Philippe Druon, au sein du cabinet Hogan Lovells.
Il conseille les entreprises dans le cadre de procédures amiables et collectives et de restructurations financières. Il assiste les débiteurs, les investisseurs et les actionnaires à tous les stades des procédures amiables ou judiciaires, mais aussi les repreneurs d’entreprises dans le cadre de plans de cession.
Il a traité, aux côtés de Philippe Druon, de nombreux dossiers complexes de restructuration financière, comme celui du groupe hôtelier AccorInvest, ainsi que plusieurs dossiers de reprise d’entreprises en difficulté dans le cadre de plans de cession ou en distressed M&A, comme Minelli ou encore Hamon.

 


   

Aymeril HOANG
normalien, agrégé d’économie et gestion, et diplômé d’études approfondies en droit public de l’économie, est expert en innovation et numérique, et exerce depuis 2019, à titre indépendant, comme coach professionnel de dirigeants.
Il débute en 1999 dans la régulation des télécoms et du numérique à l’Arcep puis à la DGCCRF du ministère de l’Économie et des Finances. Il rejoint la direction du Trésor en 2005 et est affecté au service économique de l’Ambassade de France aux États-Unis, à San Francisco puis à Washington, sur les questions de numérique et d’innovation. En 2010, il co-fonde à Paris une start-up tech dans l’immobilier, puis devient en 2012 conseiller au cabinet de la ministre des PME, de l’Innovation et du Numérique, où il pilote la création de l’initiative French Tech.
En 2014, il devient directeur de l’innovation du Groupe Société Générale, où il lance un programme de 70 start-up internes. En 2018, il est nommé directeur de cabinet du secrétaire d’État au numérique. En mars 2020, lors de la crise du Covid-19, il co-pilote la task force numérique, lance l’appli StopCovid, puis devient membre du Conseil scientifique sur le Covid-19 d’avril 2020 à juillet 2022. Depuis octobre 2021, il est membre du comité éthique et scientifique de l’agence Viginum auprès du secrétaire général de la Défense de la Sécurité nationale.


Lionel HONORÉ  

Lionel HONORÉ
est professeur agrégé des universités à l’IAE de Brest depuis septembre 2019. Il est membre du Laboratoire d’Économie et de Gestion de l’Ouest. Il dirige l’Observatoire du Fait  Religieux en Entreprise depuis 2012. L’observatoire publie une étude annuelle sur le fait religieux au travail et ses effets sur l’organisation et le management ainsi que sur les rapports interindividuels au travail. Lionel Honoré a rédigé le rapport de l’Institut Montaigne sur la religion au travail publié en 2019 ainsi que de nombreux articles de recherches, chapitres d’ouvrage et tribunes de presse sur ce thème. De manière plus générale, ses recherches portent sur les comportements individuels et collectifs au travail et notamment sur les comportements atypiques, déviants, transgressifs. Il a été précédemment, en tant que professeur des universités, en poste à l’Université de la Polynésie Française de 2014 à 2019, ainsi qu’à Sciences Po Rennes de 2007 à 2014. Il est actuellement directeur adjoint de l’IAE de l’Université de Bretagne Occidentale, du laboratoire LEGO et de l’École Doctorale Bretagne-Loire (EDGE).




I

 

   

 

 




J

 

Chantal JOUANNO  

Chantal JOUANNO
est sous-préfète, directrice de cabinet du préfet de la région Poitou-Charentes et conseillère auprès du directeur central de la Sécurité publique. Elle a exercé des fonctions très diverses au sein de l’État, avant d’intégrer en 2003 le cabinet du ministre de l’Intérieur. Elle a ensuite, entre mai 2007 et février 2008, occupé le poste de conseillère pour le développement durable à l’Élysée, chargée notamment de suivre le Grenelle de l’environnement.
Nommée présidente de l’Ademe en février 2008, elle est devenue secrétaire d’État à l’Écologie en mai 2009, puis ministre des Sports en 2010. Elle est élue sénatrice de Paris en 2011 et a occupé à partir de 2015 la fonction de vice-présidente en charge de l’environne­ment et de l’aménagement du territoire de la région Île-de-France. Le 22 mars 2018, elle a été nommée présidente de la Commission nationale du débat public sur proposition de Nicolas Hulot.
Sur le plan sportif, Chantal Jouanno a été membre de l’équipe de France de karaté et compte 25 titres nationaux.


Sébastien JUMEL  

Sébastien JUMEL
a eu différentes expériences professionnelles dans le conseil, avant d’intégrer EDF afin d’y créer un incubateur de start-ups, puis une entité de corporate venture. Il a ensuite exercé différentes responsabilités au sein du groupe EDF, que ce soit dans des fonctions commerciales au sein de la direction de la région Île-de-France, dans des fonctions d’appui à la direction générale du groupe, puis en tant que directeur marketing du marché des particuliers et professionnels. Il a ensuite rejoint, en tant que directeur général, EDELIA, une filiale d’EDF qui travaille sur les services digitaux et les objets connectés. En 2018, il est nommé Deputy Senior Vice President d’Europe Business Solutions à la direction internationale d’EDF. En 2020, il rejoint le COMEX d’Enedis pour y créer la direction Développement, innovation et numérique. Il est par ailleurs intervenant à l’Université Panthéon-Assas, à l’Université Paris Dauphine et à Sciences Po Executive Education.




K

 

Stéphane KABA  

Stéphane KABA
a débuté sa carrière professionnelle dans les domaines de la finance et de l’industrie cimentière, avant de rejoindre Alstom en 1998 en tant que directeur des ventes internationales de composants (bogies/traction), assurant par la suite le développement commercial des métros de Shanghai, puis les programmes Euroduplex en 2006 et du TGV Maroc en 2010. Nommé directeur du développement de l’activité TGV en 2011, il assure notamment la promotion du programme « TGV du futur » auprès des différents acteurs et partenaires nationaux (différents ministères français concernés, Ademe, BPI, SGPI et FIF). Depuis 2015, il est président de SpeedInnov, joint-venture créée entre l’Ademe et Alstom et laquelle est dédiée au développement de cette nouvelle génération de trains à grande vitesse pour la France et à l’international. Fin 2019, il élargit son périmètre et prend la tête de programmes de financement externe, comme IPCEI H2, pour renforcer la stratégie d’Alstom dans le développement de nouvelles mobilités « Zéro émission ».


Emmanuel KAMDEM  

Emmanuel KAMDEM
est titulaire de l’habilitation à diriger des recherches (HDR) en sociologie. Professeur des Universités, il a été directeur de l’ESSEC de l’Université de Douala, de décembre 1999 à juin 2017. Il est actuellement co-fondateur et  président du  conseil  scientifique  et pédagogique de l’Institut supérieur de management et de l’entrepreneuriat (IME) Business and Engineering School. Professeur invité et conférencier dans plusieurs institutions universitaires africaines, européennes et canadiennes, il a contribué à la publication de huit ouvrages sur le management et la sociologie en Afrique, dont les plus récents sont : avec Annie CORNET, Pascal SEM MBIMBI, Alexis HAKIZUMUKAMA et Manal EL ABBOUBI, La gestion des ressources humaines en Afrique subsaharienne et en Afrique du Nord (Québec/Dakar, Presses de l’Université du Québec/Les Éditions du Commerce, 2021) ; avec Françoise CHEVALIER et Marielle Audrey PAYAUD, La recherche enracinée en management : contextes nouveaux et perspectives nouvelles en Afrique (Caen, Éditions Management et Société, collection Business Science Institute, 2020). Le 10 mars 2022, 24 contributeurs (collègues universitaires et dirigeants d’entreprises) lui ont rendu hommage dans un ouvrage collectif dirigé par Henri TEDONGMO TEKO et Gabriel ETOGO, pour  sa  contribution  considérable  à  la recherche sur le management en Afrique depuis quatre décennies, Le pluralisme managérial en Afrique : hommage au professeur Emmanuel Kamdem (Caen, Éditions Management et Société, Collection Business Science Institute, 2022). Il est auteur ou co-auteur de 51 publications d’articles dans des ouvrages collectifs et dans des revues à comité de lecture. Il est membre du bureau de l’Association francophone de gestion des ressources humaines (AGRH), du comité scientifique de l’Association francophone de management international (ATLAS-AFMI) et du conseil des professeurs du Business science institute (BSI), Luxembourg.

 




L

 

Stéphane LA BRANCHE  

Stéphane LA BRANCHE
est climatologue de la société et coordonateur scientifique du GIECO/ IPBC. Ses recherches en sciences sociales du climat et de l’énergie lui ont valu d’être ‟expert reviewer” dans le cadre de l’élaboration des 5e et 6e rapports du GIEC. Il explore les freins, mais aussi les moteurs (habitudes, représentations sociales, contraintes quotidiennes, fonctionnement institutionnel…) des changements dans les pratiques et le fonctionnement des institutions (entreprises, associations et pouvoirs publics) en matière de climat, d’énergie et de qualité de l’air, afin de proposer des réponses adaptées et efficaces. Les résultats opérationnels de ses recherches ont été intégrés à des scénarios de prospective à horizon 2050, à des politiques environnementales (adaptation, mobilité, énergie, urbanisme, campagnes d’information et d’accompagnement dans le changement des comportements), à des projets menés par des opérateurs privés (énergéticiens et techniciens), publics (ministères et collectivités territoriales) et associatifs (EIEs, ALEC...) portant sur la qualité de l’air (mobilité, ZAPA, nouvelles technologies, chauffage au bois…) et le stockage d’énergie.


Xavier LACHAUME  

Xavier LACHAUME
est chef de projet à la direction générale des Entreprises au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Il est chargé de l’innovation de rupture et du soutien en fonds propres aux entreprises innovantes. Ancien élève de l’École normale supérieure de Paris, professeur agrégé de mathématiques et Docteur de l’Université de Tours en mathématiques appliquées à la physique théorique, il est titulaire du MBA du Collège des ingénieurs.


Servan LACIRE  

Servan LACIRE
est diplômé de l’École supérieure d’électricité(Centrale Supelec), un diplôme obtenu en 1982. Il a débuté sa carrière dans les technologies de l’information au sein du groupe Bull, dans les télécommunications.
Début 1992, il rejoint le groupe Bouygues à Londres pour être détaché chez RAM Mobile Data, l’opérateur au Royaume-Uni d’un réseau cellulaire de données ouvert au public.
Fin 1993, il devient directeur technique d’Infomobile, opérateur de radiomessagerie et de centres d’appels, filiale de Bouygues en France, dont il prend ensuite la direction générale.
En 2005, il devient directeur Grands projets chez Bouygues Énergies & Services, avant de prendre la direction du département R&D et Innovation en 2010.
Depuis 2015, il est aussi le coordinateur pour Bouygues Construction du pôle de R&D sur les villes intelligentes et les quartiers durables.
Il est aussi membre du bureau de l’AFIREV (Association française pour l’itinérance et la recharge des véhicules électriques) et participe activement aux travaux d’Équilibre des énergies.


Arnaud LAGUZET,  

Arnaud LAGUZET
après avoir suivi un cursus en école d’ingénieur et avoir acquis une expérience au sein du groupe Legrand, a débuté sa carrière dans la fonction publique, en DRIRE, où il a successivement occupé des postes dans les domaines du contrôle technique, du développement industriel et de l’inspection des installations classées.
Il rejoint le réseau des DIRECCTE (devenues DREETS (direction régionale des Entreprises, du Travail et l’Emploi et des Solidarités)) à leur création en 2010, en tant qu’adjoint, puis en tant que chef du service Entreprises et territoires. Il exerce en parallèle, de 2014 à 2016, les fonctions de commissaire au redressement productif dans la région Poitou-Charentes.
Nommé chef du service Industrie lors de la fusion des DIRECCTE des régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes, il suit les filières industrielles stratégiques dans la nouvelle région Nouvelle-Aquitaine.
Fort de sa connaissance de l’entreprise, il est nommé commissaire aux restructurations et à la prévention des difficultés (CRP) auprès de la préfète de la région Nouvelle-Aquitaine en 2020.


   

Dr. Arnaud de LA FORTELLE

has engineer degrees from the French École polytechnique and École des Ponts et Chaussées (2 top French institutions) and a Ph.D. in Applied Mathematics (Probability Theory) prepared at Inria. He has been director of Mines Paris’ Center for Robotics (2008-2021). He was Visiting Professor at UC Berkeley in 2017-2018. He has been elected in 2009 to the Board of Governors of IEEE Intelligent Transportation System Society and again in 2019. He has been member of several program committees for conferences and was General Chair of IEEE Intelligent Vehicles Symposium 2019 in Paris (900 attendees). He was member, then president of the French ANR scientific evaluation committee for sustainable mobility and cities in 2008-2017. He serves regularly as expert for the European research program (FP7, H2020, Horizon). In 2021, he took a full-time position as CTO at Heex Technologies while retaining a part-time position at Mines ParisTech. He co-founded this start-up company in 2019 and designed the technology behind Smart Data Management in a customer-oriented approach. Smart Data is a powerful way to address current and future Big Data limitations, especially needed for autonomous systems (Autonomous Driving, ADAS, Industry 4.0, Smart Cities…).


Franz LAHAIE  

Franz LAHAIE
est titulaire d’un Doctorat en géophysique. Il dispose d’une expérience de dix-neuf années au sein de l’Ineris.Après avoir exercé les fonctions d’ingénieur d’étudeet de recherche, puis de responsable d’une unité se composant d’une dizaine d’ingénieurs et de chercheurs, il est aujourd’hui chargé de mission Hydrogène au sein de la direction de la Stratégie de l’Ineris. Son domaine d’expertise initial est la sécurité des stockages souterrains (gaz naturel, hydrogène, CO2, air comprimé, chaleur) et des forages profonds (hydrocarbures, géothermie, puits d’exploitation de sel). Son champ d’expertise inclut aujourd’hui la maîtrise des risques sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène.


Franz LAHAIE  

Franz LAHAIE
est titulaire d’un Doctorat en géophysique. Il dispose d’une expérience de dix-neuf années au sein de l’Ineris.Après avoir exercé les fonctions d’ingénieur d’étudeet de recherche, puis de responsable d’une unité se composant d’une dizaine d’ingénieurs et de chercheurs, il est aujourd’hui chargé de mission Hydrogène au sein de la direction de la Stratégie de l’Ineris. Son domaine d’expertise initial est la sécurité des stockages souterrains (gaz naturel, hydrogène, CO2, air comprimé, chaleur) et des forages profonds (hydrocarbures, géothermie, puits d’exploitation de sel). Son champ d’expertise inclut aujourd’hui la maîtrise des risques sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène.


Maeva LAMAND  

Maeva LAMAND
est titulaire d’un master « Administration et action publique » de l’Institutd’études politiques de Grenoble, en 2017. Elle a, dans le cadre de son mémoire de fin d’études, commencé à s’intéresser aux liens entre politiques publiques et territoire à travers la question du zonage de l’éducation prioritaire et le glissement des objectifs de cet outil de réduction des inégalités vers une recherche de performance dans une éducation devenue territorialisée. Les questions territoriales sont restées prégnantes dans son parcours. Ayant rejoint le ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, elle participe aux travaux d’évaluation de l’expérimentation des emplois francs (aide à l’embauche d’un résident d’un quartier prioritaire de la ville), dont le rapport est paru en 2019. Depuis 2020, elle travaille sur le dispositif de revitalisation des bassins d’emploi, une obligation territoriale qui incombe aux grandes entreprises dont les restructurations affectent, par leur ampleur, l’équilibre du ou des bassins d’emploi sur lesquels elles sont implantées.


Lambert LANOË  

Docteur en sciences de gestion,

Lambert LANOË

a travaillé au sein du Groupe EDF pendant quatre ans dans le cadre de sa thèse portant sur « le rôle de régulation de manager de proximité et ses empêchements ». Il est chercheur à l’IMT Atlantique, et ses sujets de recherche portent aujourd’hui sur le travail du manager et de l’ingénieur, les espaces de discussion, et plus largement sur les questions de santé au travail. En ce sens, il fait partie de la chaire ReSOH (Recherche en Sûreté Organisation Hommes), qui réunit des acteurs du nucléaire (Orano, Naval Group, Andra, IRSN) autour d’une volonté commune de réfléchir et d’agir au service d’une performance industrielle « sûre »


Richard LAVERGNE  

Richard LAVERGNE
est ingénieur général honoraire du corps des Mines, diplômé de l’École polytechnique (promo­tion 1975), de l’École supérieure de métrologie et de Télécom Paris. Il est à la retraite depuis janvier 2021.
Il a été membre permanent du Conseil général de l’écono­mie (ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance) de janvier 2017 à janvier 2021, où il était notamment référent « Énergie et climat ». Il a été également chef de projet du
jumelage UE-Maroc « Appui au renforcement du secteur de l’éner­gie » de 2018 à 2020.
De 2008 à 2016, il a été conseiller à la fois auprès du directeur général de l’Énergie et du Climat (DGEC) et de la Commissaire générale au développement durable (CGDD), au sein du ministère chargé de l’Environnement et de l’Énergie. À ce titre, il a assuré notamment les missions de vice-président du Comité permanent pour la coopération à long terme de l’Agence internationale de l’énergie, de président pour l’UE du groupe thématique sur les marchés et les stratégies éner­gétiques dans le cadre du Dialogue énergétique UE-Russie, de Secrétaire général du Comité pour l’économie verte et de Secrétaire général du Comité d’experts pour la transition énergétique.
En 2011 et 2012, il a été rapporteur général de la Commission Énergies 2050 créée par le ministre Éric Besson, chargé de l’Industrie et de l’Énergie, et, en 2012 et 2013, il a été forte­ment impliqué à différents titres dans l’organisation du Débat national pour la transition énergétique. De 2008 à 2017, il a été membre du comité directeur de l’Association française des économistes de l’énergie.
De 1995 à 2008, il a été directeur de l’Observatoire de l’éner­gie et des matières premières au sein du ministère chargé de l’Énergie et, de 1990 à 1995, il a été directeur du Réseau national d’essais (RNE, actuellement COFRAC).
Richard Lavergne est aussi l’auteur de nombreuses publica­tions. Il est chevalier de la Légion d’honneur et officier dans l’ordre du Ouissam Alaouite (Maroc).


Jean-Luc LAURENT  

Jean-Luc LAURENT
est ingénieur général des Mines honoraire.
Il est ancien élève de l’École des mines de Paris. Il a commencé sa carrière d’ingénieur des mines en 1977 dans le secteur de l’environne­ment : il a été chef du service Envi­ronnement du service des Mines Bourgogne France-Comté, chef de bureau au service de l’Environne­ment industriel, directeur de l’agence de l’eau Rhin Meuse, directeur de l’Eau au ministère de l’Environnement, directeur général de l’Administration et du Développement, puis chef du service de l’inspection générale au sein de ce même ministère.
En 2006, il prend la direction du Laboratoire national de métrologie et d’essais, un établissement public de recherche (notamment en métrologie, science de la mesure), et de services de l’Industrie (étalonnage, essais, certification et formation) placés sous la tutelle du ministère de l’Économie. Il quitte ses fonctions en 2016, avant de prendre sa retraite en juin 2022. Il est aujourd’hui président honoraire d’Eurolab France (groupement professionnel de laboratoires d’essais et d’étalonnage accrédités) et est toujours administrateur de la fédération européenne Eurolab aisbl.
Membre du comité de rédaction de la série Responsabilité & Environnement des Annales des Mines depuis près de vingt ans, il a coordonné plusieurs numéros publiés par cette revue.


Clément LAZARUS  

Le Docteur Clément LAZARUS
ancien chef de clinique – assistant universitaire à la faculté de méde­cine Paris Descartes et enseignant à Sciences Po Paris, est actuellement sous-directeur adjoint de la veille et de la sécurité sanitaire à la direction générale de la Santé du ministère des Solidarités et de la Santé. Dans le cadre de ses fonctions, il assure depuis janvier 2020 le pilotage du Centre de crise sanitaire Covid-19 de ce ministère. Il est également conseiller-expert auprès du directeur général de la Santé pour la sécurité sanitaire internationale.


   

Hervé LE CROSNIER
après avoir été conservateur de bibliothèques, enseignant-chercheur en informatique et sciences de l’information, est actuellement éditeur multimédias chez C&F éditions. Ses travaux portent sur la culture numérique et l’impact des technologies sur la société.


   

Jacques LEMAY
est directeur des Opérations d’exploration à Hydroma Inc. Il est responsable de la préparation, de la coordination, de la gestion et du suivi des opérations d’exploration et d’exploitation de l’hydrogène naturel au Mali.


Jacques LE PAPE  

Jacques LE PAPE
est associé fondateur de CERES Partners. Il est également président du conseil d’administration de CCR depuis mai 2021 et est président du conseil de surveillance du fonds grec des participations depuis 2016.
Auparavant, il a été directeur financier du Fonds mondial à Genève, de 2018 à 2020.
Il a également exercé par le passé les fonctions de Secrétaire général du groupe Air France-KLM.
De 2007 à 2011, il a été directeur-adjoint du cabinet et conseiller auprès de Christine Lagarde, ministre chargée des Finances. Il a ensuite été nommé à l’Inspection générale des Finances. Auparavant, il avait été membre des cabinets de Thierry Breton au ministère chargé des Finances et de Dominique Perben successivement au ministère de la Justice, puis à celui des Transports. De 2000 à 2002, il a été chef du bureau de l’Aide publique au développement à la direction du Trésor, après avoir été rapporteur général adjoint du Conseil de la concurrence (devenu Autorité de la concurrence). Il a occupé auparavant des fonctions à la direction du Trésor et à l’Autorité de contrôle prudentiel.
Il est membre du conseil d’administration de l’Institutd’études avancées de Paris et est vice-président trésorier de la section française de la Chambre internationale de commerce.
Il est ancien élève de l’École normale supérieure. Il est inspecteur général des Finances, actuaire et a obtenu un DEA à l’École d’économie de Paris.


Christophe LECOURTIER  

Christophe LECOURTIER

est directeur général de Business France depuis le 14 septembre 2017. Il est engagé de longue date au service du développe­ment international de l’écono­mie française. Il a été recon­duit dans ses fonctions par décret du Président de la République, le 14 septembre 2021, après avoir mis en place la Team France Export unifiant les agences des régions, les chambres de commerce et d’indus­trie et BpiFrance, ainsi que la Team France Invest, créée sur le même modèle, avec l’ensemble des partenaires publics de l’attractivité : régions, agences régionales de développement et services centraux et déconcentrés de l’État. Business France a également contribué au plan de relance Export mis en place en réponse à la crise sanitaire.
Ambassadeur de France en Australie de juillet 2014 à juin 2017, il a contribué au choix de la France comme partenaire du programme de sous-marins (avril 2016), ainsi qu’au renforcement des relations bilatérales grâce à la signature de plusieurs traités franco-australiens et d’un partenariat stratégique.
De février 2008 à mars 2014, il a exercé les fonctions de directeur général d’Ubifrance, l’agence publique de développement international des entreprises, devenue Business France après sa fusion avec l’Agence française pour les investissements internationaux, le 1er janvier 2015. Au cours de son mandat, il a organisé le transfert des moyens de l’État vers l’agence afin d’ouvrir 80 bureaux dans 60 pays, consacrés exclusivement à l’accompagnement Export des PME/ETI françaises. L’activité de l’agence s’est en outre développée fortement, tant dans sa programmation événementielle (création du programme France Export) que dans le nombre de clients servis et de jeunes en Volontariat international en entreprise. À partir de 2012, il a engagé Ubifrance dans une logique qualitative à travers la mesure de l’impact de ses actions sur l’activité des entreprises clientes. Il a égale­ment renforcé les liens de celle-ci avec BpiFrance en déployant des collaborateurs au sein des directions régionales de cette dernière.
Auparavant, il a été membre de plusieurs cabinets ministériels : conseiller technique pour les Affaires européennes et internationales auprès de Simone Veil, puis chef du secteur des relations extérieures de l’Union européenne (élargissement, politique commer­ciale) dans les services du Premier ministre, Alain Juppé (1995-1997) ; conseiller technique en charge des relations internationales auprès des ministres de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Francis Mer, puis Nicolas Sarkozy et, dans le même temps, directeur adjoint du cabinet du ministre délégué au Commerce extérieur (2002-2004) ; enfin, directeur de cabinet (Agriculture), puis conseiller spécial en charge de l’international et de la modernisation de Christine Lagarde, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Emploi (2007-2008).
Il a commencé sa carrière au bureau Amérique latine (1991-1993) de la direction des Relatons économiques extérieures, avant d’exercer les fonctions de chef du bureau Asie continentale (1997-2000), puis de conseil­ler économique et commercial à la Mission économique de Buenos Aires (2000-2002). En tant que Secrétaire général, il a contribué à la mise en place de la nouvelle direction générale du Trésor et de la Politique écono­mique (2004-2007), dont la direction a été confiée à Xavier Musca.

Il est diplômé de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École nationale d’administration.


Benoît LEGAIT  

Benoît LEGAIT
est ancien élève de l’École polytechnique (1973), titulaire d’un DEA en mathéma­tiques appliquées de Paris VI, ingénieur au corps des Mines (1978), docteur ingénieur en hy­drogéologie de l’Université Pa­ris VI (1979) et docteur d’État ès sciences physiques de l’Université de Bordeaux I en 1983. Il com­mence sa carrière à l’IFPEN, dont il dirige la direction Gisements, avant de rejoindre Beicip-Franlab en 1991, dont il est nommé directeur général en 1993. De 1995 à 2001, il est directeur de la recherche de Mines ParisTech, dont il devient le directeur en octobre 2001. Il quitte la direction de Mines ParisTech en février 2012 et rejoint le Conseil général de l’économie, où il est nommé en 2013 président de la section « Technologies et société ».
Il a pris sa retraite à la mi-2021, et continue de présider la Fondation Mines ParisTech depuis 2012.


Jean-Marc LEONHARDT  

Jean-Marc LEONHARDT
est diplômé (1983) de l’INSCIR (Institut national de chimie industrielle de Rouen). Ancien directeur général de H2V, il conseille désormais le président du groupe, Alain Samson. Expert reconnu du secteur de l’hydrogène, il possède également une solide expérience de dirigeant d’entreprise, dont plus de dix ans dans le domaine des équipements électriques haute tension. Il a dirigé huit sociétés en France, en Allemagne et en Hongrie pour le compte de groupes internationaux, comme Schlumberger, UPM, Saint-Gobain, Areva ou Alstom.


   

Jérémy LÉVÊQUE
est docteur en sciences de gestion et post-doctorant au centre de gestion scientifique (Mines Paris, Université PSL). Ses recherches portent en particulier sur les entreprises qui organisent leur gouvernance autour d’une « mission ». Il étudie notamment la question du contrôle de l’engagement en situation d’innovation et s’intéresse à la question de la formulation des missions, tant sur le plan théorique que pratique. En mars 2022, sous la direction de Blanche Segrestin et de Kevin Levillain, il a soutenu une thèse intitulée « Concevoir la mission comme un engagement génératif : enjeux, écueils et principes de formulation pour les sociétés à mission ».


   

Kevin LEVILLAIN
est professeur associé en sciences de gestion à Mines Paris, Université PSL. Il est cotitulaire de la chaire « Théorie de l’entreprise », avec Blanche Segrestin. Ses recherches portent sur les nouveaux cadres de gouvernance des entreprises en matière de responsabilité sociale et d’innovation. Il a publié en 2017 un ouvrage intitulé « L’entreprise à mission ». Il est désormais directeur scientifique de l’Observatoire des sociétés à mission, une qualité juridique nouvelle créée par le droit français des sociétés.


LEWINER Colette  

Colette LEWINER
Dr Colette Lewiner has grad­uated from École Normale Supérieure (Sèvres) and has a PhD in physics
In November 1979, after around 10 years spent as a physics re­searcher, she joined Électricité de France (EDF), and became in 1989 EDF’s first woman Execu­tive Vice President.
Colette Lewiner was appointed Chairman of the Board, Chief Executive Officer, of SGN on March 1992. She expanded this 10 000 persons top class engineering and services Company internationally.
In 1998, Colette Lewiner joined Capgemini and in May 2000, she was nominated Executive Vice President and Global Leader of the Energy, Utilities and Chemicals Sec­tor. In 2011, with 1bn€ revenue this global Unit repre­sented 11% of Capgemini’s revenue (compared to 4% in 1998) had more than 10 000 collaborators.
On July 1st 2012, Colette became Energy advisor to Cap­gemini Chairman.
In addition, in September 2010, Colette was nominated TDF non executive chairwoman (until April 2015).
She is presently independent Board Director at EDF, Bou­ygues Group (including Colas), Nexans, Eurotunnel, Inge­nico.
Publications:

  • l publication of the “Que sais-je” collection book on Nu­clear Power;
  • l 60 publications and conferences on nuclear energy;
  • l 70 articles and conferences on the Utilities and Oil and Gas markets;
  • l publications on research and education and women’s roles.

Colette Lewiner is Member of the French Academy of Technology.

She is “Commandeur” in the Legion of Honour and “Grand Officier” in the Order of Merit.


   

Fabrizio LI VIGNI
est sociologue du numérique. Après une licence et trois masters en philosophie, histoire des sciences et sociologie générale obtenus à Palerme, Barcelone et Paris, il a soutenu une thèse en sociologie à l’École des hautes études en sciences sociales en 2018. Inscrite dans la sociologie des sciences et dans les Science & Technology Studies, elle a pour titre Les systèmes complexes et la digitalisation des sciences. Histoire des instituts de la complexité en France et aux États-Unis. C’est dans ce cadre qu’il a pu mener des recherches sur l’une des communautés les plus actives des sciences de la complexité : l’épidémiologie computationnelle. Ses recherches portent aujourd’hui sur la démocratie digitale, c’est-à-dire l’implémentation de la codécision (administrative, législative, budgétaire) via des dispositifs numériques dans un contexte politique partisan et / ou institutionnel.


Yves Frédéric LIVIAN  
Yves Frédéric LIVIAN
est Professeur honoraire de sciences de gestion à IAE Lyon business school. Il a enseigné en Europe Centrale, Chine et Pérou dans le domaine de la GRH et du management international, et intervient depuis dix ans dans des écoles doctorales en Afrique de l’Ouest. Il est l’auteur, seul ou en collabora­tion, d’une trentaine d’ouvrages. Son dernier ouvrage, à paraître en juin 2022, est codirigé avec M. BIDAN, Les grands auteurs à la frontière du management, Éditions EMS.

Henri LOCQUEVILLE  

Henri LOCQUEVILLE
est collaborateur au sein de l’étude FHBX : il est stagiaire dans le but d’intégrer la profession d’administrateur judiciaire. Diplômé de l’ESCP et titulaire du master 2 « Administration et liquidation des entreprises en difficulté » de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il intervient dans les mandats de procédures amiables et collectives.


LUREAU François  

LUREAU François
Après une carrière dans l’aé­ronautique et l’armement, qui l’a conduit à occuper différents postes à responsabilité, dont no­tamment à la direction générale des pôles Aéronautique (2000-2002) et Défense (2002-2004) de Thales, François Lureau a été, de 2004 à 2008, Délégué géné­ral pour l’Armement au ministère de la Défense, responsable de la politique industrielle et de recherche, de la conduite des programmes d’armement et du soutien aux exportations.
François Lureau est diplômé de l’École polytechnique (pro­motion 1963) et de l’École nationale supérieure de l’aéro­nautique. Il complète sa formation par l’obtention d’une maîtrise de sciences économiques et d’un Ph.D de l’Uni­versité de Stanford, Californie.
Entré en 1968 à la Délégation générale pour l’Armement en tant qu’ingénieur, il est le premier directeur du programme d’hélicoptère franco-allemand Tigre, de 1975 à 1981.
De 1983 à 1996, il occupe successivement des postes de direction générale dans les unités du groupe Philips, puis de Thomson-CSF (devenu depuis Thales). De 2001 à 2004, il est président du groupe des équipements du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) et de son équivalent européen.
Aujourd’hui, il est président de la société de conseil EuroFLConsult, qu’il a créée en 2008.
Au plan associatif, il a été président de la Confédération amicale des ingénieurs de l’Armement de 1994 à 2000, administrateur de l’Association des anciens élèves de l’École polytechnique, de 1995 à 2002 et de 2008 à 2013, administrateur de l’École polytechnique de 2004 à 2013 et président de la Société des ingénieurs et scientifiques de France (IESF) de 2014 à 2017.
François Lureau est commandeur de la Légion d’honneur.


 



M

 

 

Hélène MACELA-GOUIN  

Hélène MACELA-GOUIN
est, depuis novembre 2022, vice-présidente des activités Secure Power et est membre du comité de direc­tion de Schneider Electric France. Ces activités regroupent les solu­tions assurant la sécurité d’approvisionnement énergétique et de gestion de l’énergie des infrastructures numériques. Elle a rejoint Schneider Electric en avril 2018, en tant que vice-présidente de la stratégie de Schneider Electric France.
Elle a débuté sa carrière dans l’industrie des télécom­munications, chez Orange et Alcatel-Lucent, puis a rejoint le secteur de l’énergie en 2013, exerçant chez Total Énergies renouvelables, avant de travailler chez Schneider Electric. Durant sa carrière, elle a occupé différents postes de direction en matière commerciale, de stratégie, de finance et de marketing.
Elle est diplômée de Télécom Paris (1997) et est titulaire d’un master 2 en mathématiques.


   

Yvon MADAY
est professeur de mathématiques appliquées à Sorbonne Université et à l’Institut Universitaire de France. Il a été directeur de l’UFR de Mathématiques de l’UPMC et du laboratoire Jacques-Louis Lions, président de la Société de Mathématiques Appliquées et Industrielles (SMAI) ainsi que fondateur et directeur de l’Institut Carnot Smiles. Parallèlement, il a développé un important programme de recherche sur une grande variété de sujets où il a encadré plus de 40 doctorants et a écrit plus de 200 articles dans des revues de haut niveau, ainsi que 6 livres. Il a été invité à l’ICM 2006, il a été élu à l’Académie Européenne des Sciences en 2003. Il a reçu le prix Jacques-Louis Lions de l’Académie des sciences en 2009, et en 2019, il a reçu le prix ICIAM Pioneer. Il co-dirige l’ERC Synergy EMC2 en chimie computationnelle. Il est co-fondateur de plusieurs initiatives de recherche sur le Covid-19 dont l’initiative Covid-IA et le GIS Obepine.


Pierre MALLET  

Pierre MALLET
est directeur R&D d’Enedis. Après un début de carrière consacré aux études des réseaux de transport et de distribution d’électricité à EDF R&D, il a rejoint la Commission européenne, où il a contribué à la préparation de l’ouverture des marchés dans le secteur électrique. Il a ensuite dirigé des unités opérationnelles pour EDF et Gaz de France. Il est par ailleurs président de CIRED (Conférence internationale des réseaux électriques de distribution). Il est ingénieur, diplômé de l’École polytechnique et de l’École des mines de Paris.


Gaël De MAISONNEUVE  

Gaël De MAISONNEUVE
est délégué aux Affaires franco­phones au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères depuis septembre 2017. Il est passionné depuis toujours de Francophonie, qu’il a pratiquée tout au long de sa carrière. Il était auparavant numéro deux de l’ambassade de France à Brasilia. De 2009 à 2013, il a servi comme consul général de France à Miami. Gaël de Maisonneuve a été pendant deux ans conseiller au cabinet du ministre Bernard Kouchner. Passionné de linguistique, il a servi à plusieurs reprises en Asie. Gaël de Maisonneuve est diplômé de Sciences Po et de l’ESSEC, et a étudié à l’INALCO

 


   

Claude MANDIL
est ancien élève de l’École polytechnique et ingénieur général des Mines (en retraite). À partir de 1967, il travaille d’abord dans l’administration dans les régions Bretagne et Lorraine, puis à la DATAR, et, de nouveau, en région, comme directeur interdépartemental de l’Industrie à Nantes (1978-1981). En 1981, il devient conseiller technique chargé de l’industrie, de l’énergie et de la recherche au cabinet du Premier ministre, Pierre Mauroy. En 1983, il devient PDG de l’Institut de développement industriel (IDI), une banque publique d’investissement, qu’il quitte en 1988 à la suite de la reprise, qu’il avait préparée, de l’entreprise par ses salariés. En 1988, il est nommé directeur général du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). À partir de 1990, il est directeur général de l’Énergie et des Matières premières au ministère de l’Industrie. Dans cette fonction, il représente la France au sein du groupe de travail du G7 sur la sûreté nucléaire, dont il devient le président. Il est nommé directeur général délégué de Gaz de France en octobre 1998, puis président de l’Institut français du pétrole en avril 2000. De février 2003 à septembre 2007, Claude Mandil est directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Depuis son départ de l’AIE, Claude Mandil conseille des gouvernements, des entreprises et des organisations internationales. Il a été administrateur de Total (2008-2014), membre (depuis 2007) puis président (2017-2020) du conseil d’administration du Global CCS Institute (Melbourne). Il est actuelle ment administrateur du Kearney Energy Transition Institute.


David MARCHAL  

David MARCHAL
est, depuis 2019, directeur exécutif adjoint de l’expertise et des programmes à l’Ademe. Il coordonne notamment les problématiques liées à l’énergie. Ingénieur des Mines, il a occupé, entre 2016 et 2019, le poste de directeur adjoint Productions et énergies durables à l’Ademe, sa direction pilotant le programme d’actions sur les énergies renouvelables (dont le fonds Chaleur) et sur la production de biens et de services durables au sein des entreprises et du monde agricole.


   

Vincent MARÉCHAL
est professeur de virologie à Sorbonne Université, où il a dirigé l’UFR de Sciences de la Vie de 2015 à 2020. Ingénieur INA-PG de formation, il a partagé sa carrière d’enseignant-chercheur entre l’animation de formations en virologie et la recherche sur les virus oncogènes humains. Il a participé à de nombreux comités et conseils, et dirige depuis 2007 le conseil scientifique de l’Institut Louis Malardé (Polynésie française). Il a publié 124 articles scientifiques et chapitres d’ouvrage, et a assuré la coordination de 9 ouvrages scientifiques. Il est co-fondateur de plusieurs initiatives de recherche sur le Covid-19 dont l’initiative Covid-IA et le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) OBEPINE, dont il est l’actuel directeur.


   

Olivier MARFAING
est ingénieur en chef des mines. Il travaille depuis onze ans dans le secteur de l’énergie, le management de projets à fort enjeu et l’innovation.
Il a débuté au Commissariat à l’énergie atomique comme ingénieur en simulation numérique. Il a exercé ensuite des responsabilités opérationnelles en tant que chef d’un projet de démantèlement à la direction du Démantèlement des centres civils.
En 2019, il rejoint le ministère chargé de l’Économie comme directeur de projet. Il pilote l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques pour soutenir l’innovation et les investissements industriels dans le secteur de l’énergie. Il est notamment en charge de la mise en œuvre des projets importants d’intérêt européen commun (PIIEC) sur les batteries et l’hydrogène.


François MARTIN  

François MARTIN
(Mines – Master Gas management (2005), après avoir travaillé dans l’exploitation des réseaux de distribution de gaz et le dispatching de transport national, a rejoint la nouvelle direction Hydrogène de GRTgaz en 2022, où il est en charge du projet MosaHYc.


Antoine MILLET  

Antoine MILLET
a suivi une formation d’ingénieur généraliste à l’École des mines de Nancy (ENSMN). Après quatre années d’exercice aux Pays-Bas en tant qu’assistant chef de projet dans la micro-électronique, il travaille depuis plus de douze ans dans le transport public urbain pour Transdev en Normandie. Ses postes successifs lui ont permis de concilier son goût pour la gestion de projets techniques et d’innovation (nouvelles lignes tramway, accompagnement de la transition énergétique de flottes de bus) avec sa passion pour les relations humaines (management de services techniques ou d’exploitation). Il est directeur du service Exploitation du réseau urbain Transdev Le Havre.


Mathieu MONVILLE  

Mathieu MONVILLE
est chef de projet Hydrogène au Pôle de plasturgie de l’Est (PPE). Ingénieur de l’INP Grenoble (Phelma 2004), il est titulaire d’un Doctorat en sciences des matériaux de l’Université d’Orléans, délivré suite à la réalisation d’une thèse CIFRE auprès de Solarforce, une start-up française qui développait une technologie nouvelle de fabrication de cellules solaires en silicium polycristallin. Il poursuit sa carrière aux États-Unis durant cinq ans, où il intègre, puis dirige le laboratoire d’application de l’entreprise CVD Equipment Corporation (Central Islip (New York)), où se conjuguent développement d’équipements industriels, mise au point de procédés et mise en œuvre de nanomatériaux (films minces, nanotubes de carbone, graphène, etc.) à destination d’acteurs publics (laboratoires universitaires, agences gouvernementales) comme privés (de la start-up à la multinationale). Il complète sa formation par un MBA (HEC Paris, 2017) avant de rejoindre l’Institut de soudure, où il accompagne la restructuration d’équipes opérationnelles auprès de la direction Stratégie, puis coordonne la cellule Projets à la direction de l’Expertise et de la recherche. Il rejoint le PPE en 2020 pour se consacrer au développement de l’hydrogène décarboné et animer la filière territoriale Hydrogène du PTWN.


Yann-Éric MORET  

Yann-Éric MORET
est actuellement élève ingénieur à l’École polytechnique.Il a réalisé son stage de deuxième année au sein du département Stratégie & Développement de Storengy. Fortement motivé par les travaux de recherche et les projets novateurs dans le domaine des énergies nouvelles, il a été séduit par les problématiques scientifiques et économiques soulevées par le stockage de l’hydrogène renouvelable en cavité saline, et plus particulièrement par le déploiement du projet HyPSTER. Après sa troisième année réalisée dans le cadre du parcours d’approfondissement « Énergies du XXIe siècle », il envisage de poursuivre dans le domaine porteur et nécessaire des énergies nouvelles.


Paul MOROT  

Paul MOROT
est diplômé d’un master Énergie et du CMI Hydrogène-énergie et efficacité énergétique de l’Université de Franche-Comté. Il a rejoint l’équipe de l’ISTHY en septembre 2020 et officie en tant qu’ingénieur Métrologie et essais. Il participe à la maîtrise d’ouvrage du projet et à sa gestion financière.


Christophe MOUSSU  

Christophe MOUSSU
est professeur au département Finance d’ESCP Europe, où il enseigne la finance d’entreprise et la théorie financière. Il a toujours promu le développement d'une finance de long terme, au service de l'économie réelle. Ses recherches actuelles portent sur les effets de la gouvernance financière sur l’investissement des entreprises et sur la prise de risque des institutions financières. Il dirrige l’axe Finance et Société du LabEx ReFi, dont il est co-directeur académique depuis 2017. Il est responsable des séminaires Law and Finance et du séminaire de Finance ReFi et a organisé de très nombreuses conférences et ateliers de recherche et de transfert. Christophe Moussu est également professeur visitant au Collège d’Europe. Il a effectué des missions ponctuelles de conseil pour des directions de grandes entreprises.


Laurent MUZART  

Laurent MUZART
(Mines – Master gas management, 2001), après avoir travaillé dans l’exploitation des réseaux de transport de gaz et à la direction de projets d’infrastructures, a rejoint la nouvelle direction Hydrogène de GRTgaz en 2021, où il occupe un rôle de référent technique.




N

 

Nouhaïla NABIL  

Nouhaïla NABIL
est responsable du système de production d’hydrogène vert à l’Institut de recherche sur l’énergie solaire et les énergies nouvelles (IRESEN). Elle est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie thermique industriel et énergies renouvelables (obtenu en 2017) de l’École nationale supérieure d’Arts et Métiers de Meknès (ENSAM) de l’Université Moulay Ismaïl. Elle a commencé sa carrière en travaillant comme ingénieur de conception mécanique chez Altran pour les véhicules PSA au sein de l’équipe de conception des modules thermiques d’habitacle. En 2018, elle rejoint l’IRESEN en tant qu’ingénieur R&D au sein du département Hydrogène, bioénergie et stockage d’énergie. En parallèle, elle suit une thèse doctorale à l’ENSAM. Nouhaïla Nabil est impliquée dans la promotion de l’industrie de l’hydrogène vert et du Power-to-X au Maroc à travers sa contribution à des projets pilotes de R&D et sa participation à l’organisation d’ateliers et d’études de faisabilité. Elle travaille actuellement à la mise en place d’un projet micro-pilote de production d’hydrogène vert et aux applications de celui-ci à petite échelle dans le Green Energy Park, à Benguerir.




O

 

   

Cédric O

né le 18 décembre 1982 à L'Arbresle (Rhône), est un homme politique français. Directeur adjoint de la campagne présidentielle de François Hollande en 2012, puis conseiller au cabinet du ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, il participe en 2016 au lancement d'En Marche, devenu ensuite La République en marche, dont il est le premier trésorier et, depuis 2017, membre du bureau exécutif. De 2017 à 2019, il est conseiller conjoint du président de la République Emmanuel Macron et du Premier ministre Édouard Philippe, chargé des participations publiques et de l’économie numérique. Le 31 mars 2019, il est nommé secrétaire d'État chargé du Numérique dans le second gouvernement Édouard Philippe. Entre le 26 juillet 2020 et le 20 mai 2022, il est secrétaire d'État à la Transition numérique et aux Communications électroniques, auprès du ministre de l’Économie et de la ministre de la Cohésion des Territoires. Il est ensuite nommé membre du haut conseil pour l’exploration spatiale.


   

Jean-Yves OLLIER

conseiller d’État, est assesseur à la section du contentieux du Conseil d’État et juge des référés. Il est chargé d’enseignements au sein du master « Industries de Réseaux et Économie numérique » (X, CentraleSupelec, Telecom ParisTech, Universités Dauphine et Paris Sud) et du master de droit de l’intelligence artificielle de l’Institut catholique de Paris. Il a été rapporteur de l’étude du Conseil d’État sur l’Accès des citoyens aux données publiques (1998) et de la mission auprès du Premier ministre sur les Données personnelles et la Société de l’information (1998). Il est le co-auteur, avec Godefroy Beauvallet, d’un rapport au gouvernement sur l’Organisation de la régulation de la communication et des plateformes numériques (2019). Il a été adjoint au chef du service économique et commercial de la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne (1999-2001), chargé d’audits stratégique au sein du groupe AXA (2001-2004), avocat en droit public (2004-2011), directeur général de la Commission de régulation de l’énergie (2011-2017) et membre de l’autorité de supervision des Redevances aéroportuaires (2018-2019). Il a présidé le réseau des régulateurs économiques de l’OCDE (2017) et a été vice-président de la commission des recours de l’Agence européenne de coordination des Régulateurs de l’énergie (2016-2021). Il est ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, diplômé de l’IEP de Paris et titulaire d’un DEA d’histoire.


Davide ORIFICI  

Davide ORIFICI
est directeur des affaires publiques et réglementaires et de la communication d’EPEX SPOT, la bourse européenne de l’électricité. Celle-ci gère les marchés spot de l’électricité en Europe centrale et occidentale, au Royaume-Uni, au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède. Basée à Paris, EPEX SPOT fait partie du groupe EEX, qui opère des places de marché où s’échangent des produits énergétiques et des matières premières du monde entier.
Il est chargé des relations avec les gouvernements et représente sa société auprès des autori­tés publiques et réglementaires correspondantes, mais aussi de l’Union européenne et des associations professionnelles du secteur de l’énergie. Il est égale­ment le porte-parole de la bourse.
Il justifie de plus de vingt-cinq ans d’expérience dans les affaires publiques et la communication. Il a débuté au service diplomatique de la Suisse (1997-2002), puis a occupé le poste de chef de la politique au Centre international de déminage humanitaire de Genève (2002-2008). Il a ensuite rejoint Human Solutions Consulting en 2008 en tant que consultant associé, puis a exercé en tant que gestionnaire de projets technologiques propres à l’Office de promotion des industries et des technologies (2009-2010). À partir de 2010, il a travaillé pour le gestionnaire de réseau de transport Swissgrid en tant que Senior Manager Public Affairs & Community Relations, avant de rejoindre EPEX SPOT en 2014, en tant que responsable du bureau Suisse. Il a été nommé directeur des affaires publiques et réglementaires et de la communication d’EPEX SPOT en septembre 2020.
Il est diplômé de la Haute école d’économie et de gestion de Genève (EMBA), de l’Institut de hautes études inter­nationales et du développement de Genève (master en relations internationales et sciences politiques) et de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (certificat en transition énergétique).


Blaise Marie OUAFO  
Blaise Marie OUAFO
est ingénieur électroni­cien, titulaire d’un DBA en management par projet. Il a commencé sa carrière professionnelle au Cameroun comme ingénieur informaticien, en 1990, et exercé des responsabilités de management des projets dans diffé­rentes entreprises camerou­naises depuis 1995. Il s’est engagé dans l’activité entrepreneuriale en 2001, en créant sa première entreprise pour les prestations des services informatiques (SECEL SARL) dont il est le directeur général. Sa passion pour l’enseignement et la recherche en management l’a conduit à co-créer, en 2008, l’Institut supérieur de management et de l’entre­preneuriat (IME) de Douala dont il assure la direction. Son domaine d’expertise professionnelle couvre la gestion des projets et des programmes, ainsi que la gestion des systèmes d’informations.



P

 

   

Bertrand PAILHÈS

est directeur des technologies et de l’innovation de la CNIL depuis novembre 2019. Diplômé de Télécom Paris et de Sciences Po Paris, il a travaillé sur la refonte du plan national de numérotation et les marchés de l’interconnexion fixe à l’Arcep (régulateur des télécoms), puis sur les technologies numériques à la CNIL (autorité de protection des données) avant d’intégrer, en 2013, le cabinet de la ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Économie numérique, Fleur Pellerin, puis celui d’Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique. En tant que directeur de cabinet à partir de 2015, il a notamment conduit l’adoption de la loi pour une République numérique en octobre 2016. Il a, par la suite, été coordinateur national pour la Stratégie d’intelligence artificielle définie en 2018.


Aurélien PALIX  

Aurélien PALIX
est sous-directeur des réseaux et usages numériques au sein de la direc­tion générale des Entreprises. Dans le cadre de ses fonctions, il est en charge de la définition et de la mise en oeuvre des politiques industrielles concernant les usages numériques innovants (intelligence artifi­cielle, cybersécurité, verdisse­ment du numérique, industries culturelles et créatives à l’heure du numérique…), ainsi que des politiques contribuant à la diffusion du numérique au sein des entreprises, notamment des TPE et PME, via le pilotage de l’initiative France Num. Avant d’être nommé sous-directeur, Aurélien Palix a été Secrétaire général du Conseil national de l’industrie et directeur du cabinet de Thomas Courbe, directeur général des Entreprises.
Avant de rejoindre la DGE, Aurélien Palix a pu travail­ler sur les secteurs culturels et financiers, ayant évolué au sein de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolu­tion et du ministère de la Culture. Aurélien Palix est diplômé de l’École normale supérieure Paris-Saclay et de Sciences Po Paris.


Arthur PARENTY  

Arthur PARENTY
est diplômé de Sciences Po Paris (diplôme obtenu en 2020). Il se spécialise ensuite dans la politique énergétique et intègre le groupe EDF au sein de la direction des Affaires publiques. En 2021, il rejoint Hynamics, filiale du groupe EDF en charge de la production et la distribution d’hydrogène renouvelable et bas-carbone, en tant que responsable des Affaires publiques. Il est spécialiste du cadre réglementaire relatif au développement de l’hydrogène électrolytique en tant que vecteur de décarbonation de la mobilité et de l’industrie.


Ilarion PAVEL  

Ilarion PAVEL
qui est ingénieur en chef des Mines et doc­teur en physique, travaille au Conseil général de l’économie et au Laboratoire de physique de l’École normale supérieure, dans le domaine de la physique des particules élémentaires et interactions fondamentales.
Il a été ingénieur de recherche chez Thomson-CSF et a effectué un séjour post-doctoral à Caltech. Il a travaillé pendant trois ans à la délégation régionale de la Recherche et de l’Innovation d’Île-de-France, dans le domaine de l’innovation et du transfert de tech­nologies. Puis, il a été durant cinq ans en charge du Réseau national de recherche en télécommunications, au ministère chargé de la Recherche. Par la suite, au sein de ce même ministère, il a été conseiller scientifique en nanotechnologies.


PÉCRESSE Valérie  

PÉCRESSE Valérie

Valérie Pécresse est la présidente de la Région Île-de-France, depuis décembre 2015. Elle a démissionné de son man­dat de députée des Yvelines en janvier 2016, conformément à son engagement de campagne de se consacrer exclusivement à la Région, excluant tout cumul de mandat.
Elle commence sa carrière en tant qu’auditeur au Conseil d’État, commissaire du Gouvernement, spécialisée en droit de l’Internet, droit des personnes handicapées et en responsabilité hospitalière. Au lendemain de la dissolution de 1995, elle s’engage auprès de Jacques Chirac en tant que conseillère technique Études, prospective et technologies de l’information. Elle participe également à la création de l’UMP, en 2002, aux côtés de Jérôme Monod et d’Alain Juppé.
Élue pour la première fois, en 2002, à l’Assemblée Na­tionale, en tant que députée des Yvelines, elle se spé­cialise sur les sujets relatifs à la famille, l’éducation et la recherche. Elle s’investit dans le fonctionnement de l’UMP d’abord en tant que Secrétaire générale adjointe en charge des études de 2002 à 2004, puis en tant que porte-parole du parti entre 2004 et 2007. Au lendemain de l’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, en 2007, Valérie Pécresse se voit confier le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche afin de mener à bien l’une des plus importantes réformes du quinquennat : l’autonomie des universités et la réforme de la recherche. En 2011, elle est nommée ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’État, Porte-parole du gouvernement de François Fillon. À Bercy, en 2011, elle mène à bien une réduction historique du déficit et des dépenses publiques. Elle fait également voter la TVA anti-délocalisation qui permet une baisse des charges sur le travail, une mesure clé de la compétitivité emploi. Elle sera réélue députée de sa circonscription en 2007 et 2012.
En 2004, elle est élue pour la première fois au Conseil régional d’Île-de-France, où elle était depuis 2010 jusqu’à la fin de son mandat présidente du groupe d’opposition.


Pierre PELOUZET  

Pierre PELOUZET
est titulaire d’une maîtrise en sciences économiques et économétrie de l’Université d’Aix-Marseille (1982). Il est également diplômé de l’Institut supérieur de gestion (1988) et de l’INSEAD ‒ Entreprise Leadership Program (2002), et est diplômé IFA-Sciences Po Paris Administrateur certifié (2012).
Il est vice-président et trésorier de l’association Pacte PME (depuis 2010), président de l’Observatoire des achats responsables (depuis 2013) et coanime le Comité de crise sur les délais de paiement (depuis 2020).
Il a commencé sa carrière en tant qu’ingénieur commercial chez Hitachi Biomedical, de 1988 à 1989. De 1989 à 2004, au sein du groupe Exxon Mobil, il a été responsable commercial et marketing, puis directeur Achats France, manager Achats stratégiques à la Nouvelle-Orléans, manager Achats stratégiques Environnement à Washington et directeur des achats Europe du Sud. Il a été ensuite directeur des achats du groupe Cegelec de 2004 à 2007, puis directeur des achats du groupe SNCF de 2007 à 2012, étant, en parallèle, président du Conseil national des achats de 2006 à 2012.
Par ailleurs, il est le créateur des Trophées des achats (2006), coauteur de la charte « Relations fournisseurs responsables » (2009), le créateur du label « Relations fournisseurs et achats responsables (2012) », l’auteur des préfaces de « La route des innovations » de Bernard Monnier (2013) et de « Les achats dans la gestion de projets » de Jean Bouverot (2010). De même, il a été contributeur au rapport Bourquin sur les relations entre donneurs d’ordres et sous-traitants dans le domaine de l’industrie et les retards de paiement (2013).
Il est chevalier de l’ordre national du Mérite (2012) et de la Légion d’honneur (2016).


Brigitte PEREIRA  

Brigitte PEREIRA
est professeur de droit à l’EM Normandie Business School. Chercheur en droit et responsabilité sociale des entreprises (doctorat de droit privé et sciences criminelles) au sein du centre de recherche METIS-LAB, elle est également habilitée à diriger des recherches en sciences de gestion (HDR). Qu’il s’agisse de l’éthique pénale des entreprises, ou des rapports contractuels entre les différents acteurs économiques, ses travaux comprennent une démarche de prospective basée sur la maîtrise des instruments juridiques et des outils de gestion, et sur les pratiques
des entreprises dans le contexte de la mondialisation. Elle a publié des travaux de recherche relatifs à la répression du blanchiment de capitaux, à la prévention de la corruption internationale, de même que des travaux sur le devenir du contrat de travail dans des revues internationales et nationales classées. Elle participe également à la rédaction de l’Encyclopédie-Répertoire Dalloz, en matière de responsabilité pénale. S’intéressant au développement des droits de l’homme à travers l’accroissement des normes d’autorégulation adoptées par les entreprises, ses travaux, qui intègrent l’articulation des normes managériales et juridiques, contribuent à comprendre l’évolution de l’intérêt de l’entreprise. Enfin, elle intervient également au sein des groupes sociaux en matière d’expertise sur les méthodes de management (prévention du harcèlement moral, politique de sécurité et de prévention) ; en matière de corruption (charte de prévention et de la lutte contre la corruption internationale) ; et de mise en place d’une politique de prévention de la fraude, de même que sur la mise en place de documents internes dans la conduite du changement.
• Plus de 25 ans d’enseignement (IAE, Université et École Supérieure de Commerce) et d’activité de recherche.
• Professeur à l’IAE, Université de Droit de Nice, et au CERAM-Sophia Antipolis, puis directeur de 3e cycle au sein de l’ISG ; et actuellement professeur-chercheur à l’EM Normandie Business School.


   

Sophie PÈNE

Professeure émérite en sciences de l’information à l’Université de Paris et chercheure au Laboratoire Dicen-CNAM IDF, est une spécialiste des usages numériques dans l’éducation. Elle est membre du Conseil national du design et auditrice de l’Institut des Hautes Études pour les sciences et les technologies.


   

Valérie PEUGEOT,
au sein du laboratoire de sciences sociales et humaines d’Orange, travaille sur les dispositifs numériques de contribution citoyenne dans la ville, la sobriété numérique ou encore l’inclusion numérique.
Après avoir été de 2013 à 2015 vice-présidente du Conseil National du Numérique, elle a rejoint le collège des commissaires de la CNIL, Commission nationale de l’informatique et des libertés en avril 2016, où elle a la charge du secteur de la santé.
Elle est également directrice pédagogique de l’Executive Master Digital Humanities à Sciences Po Paris, qui accompagne des étudiants dans la transformation numérique de leurs organisations, et membre du conseil d’administration du Campus Condorcet.
En tant que présidente de l’association Vecam de 2008 à 2021, elle a notamment oeuvré à la diffusion de la pensée et des pratiques des communs en France. Attachée au monde de l’ESS (économie sociale et solidaire), elle est membre du conseil d’administration de la Fondation du Crédit coopératif.
Elle est co-auteur avec Serge Abiteboul de l’ouvrage paru en 2017, Terra Data - Qu’allons-nous faire des données numériques ?, aux éditions Le Pommier.


   

Gérard PFAUWADEL
a exercé à la direction du Trésor de 1976 à 1986. Il a ensuite assuré la présidence du MATIF de 1987 à 1996. Puis, il a travaillé au sein du groupe AGF de 1997 à 2002 et de X PM Transition Partners de 2002 à 2021.
Il est président d’Unigestion AM depuis 2002 et conseiller national à la sortie de crise depuis juin 2021.


   

Dr Isabelle PIOT-LEPETIT
is a Senior Research Scientist in Economics and Management at INRAE, and the Scientific Director of #DigitAg – Digital Agriculture Convergence Lab (https://www.hdigitag.fr/en/), Montpellier, France. Micro-economist, with a specialization in frontier approaches (Data Envelopment Analysis), she has conducted research on the measurement of efficiency and productivity and benchmarking of business performance, and developed skills in strategic and organizational management to understand how data analytics tools fit into organizational structures. Her new field of research focuses on the adoption and use of digital technologies in agri-food value chains and the study of the impact of digitalization on the strategies of actors and organizational changes, especially those leading to more sustainability and circularity in practices. She is also the coordinator of a work package in a Horizon Europe project on the Data Economy for Food Systems (Data4Food2030, 2022-2026), coordinated by Wageningen Research.


Gilbert PITANCE  

Gilbert PITANCE
est ingénieur de l’École nationale supérieure d’électricité et de mécanique de Nancy.
Après différents postes dans les services d’exploitation et travaux neufs aux Houillères de Lorraine, il est chargé d’activités technico-commerciales en Europe de l’Est (Pologne et Tchécoslovaquie, notamment), puis en Chine et en Asie du Sud-Est.
En 1995, il met en place une cellule de veille technologique mutualisée sur l’hydrogène en Lorraine.
Il est ensuite chargé par la SNET (Société nationale d’électricité et de thermique) de l’acquisition d’actifs énergétiques en Pologne. Il est alors président directeur général de SNET Polska et réorganise la centrale de cogénération de Bialystok.
De retour en Lorraine, il est délégué général du Pôle de plasturgie de l’Est et s’investit dans des projets de développement technologiques et territoriaux et de réindustrialisation.
C’est ainsi qu’il participe activement à la création du pôle de compétitivité Materalia et de l’Institut de recherche technologique, M2P.
Il est l’un des promoteurs du Composite Park, un parc d’activités technologiques en Moselle-Est.
Convaincu de l’importance de la formation technologique, il est président du Conseil de l’IUT de Moselle-Est.


Grégoire POSTEL-VINAY  

Grégoire POSTEL-VINAY

Grégoire POSTEL-VINAY
Veuf, 5 enfants.
Ingénieur général des mines,  membre de l’Académie des Technologies, rédacteur en chef des Annales des Mines au conseil général de l’économie (2022-). Responsable de la stratégie à la direction générale des entreprises du ministère de l’économie et des finances (2009-2022).  Auteur de travaux sur  les plans de relance et les réactions publiques à la crise, l’économie de l’innovation, l’investissement immatériel, les éco-industries,  la prospective de l’économie numérique, les véhicules décarbonés,  la stratégie nationale de recherche et d’innovation, le développement des pôles de compétitivité, la propriété intellectuelle, le programme d’investissements d’avenir, le conseil national de l’industrie, la commission nationale pour la croissance française, la prospective industrielle du territoire, la prospective de l’emploi à horizon 2030,  l’innovation servicielle, les technologies clés, la culture scientifique, technique et industrielle, la coopération européenne, les stratégies de filières, la concurrence chinoise. Contributions au rapport Gallois, travaux sur le budget européen et notamment celui de la R&D européenne, co-rapporteur des assises de l’entrepreneuriat, travaux  sur l’énergie ; expert national sur l’énergie pour le programme H2020 puis Horizon Europe (jusqu’en 2022). Membre de  nombreux think tanks. Président du comité de rédaction de la série « réalités industrielles » des Annales des mines.  Cofondateur de « Silicon Sentier » (devenu NUMA).
Conseils d’administration : Universcience (2000-2022) ; IHEST (2017-) ; Institut Mines-Télécom (2018-) ; Armines (2017-2021) ; FNEP (fondation nationale entreprise et performance 2014- ) ; Commission nationale française pour l’Unesco (2015- ) Conseil d’orientation de La Fabrique de l’industrie (2011- )


Pierre-Charles PRADIER  

Pierre-Charles PRADIER
est maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où il enseigne l’histoire économique, l’assurance et la finance. Il a été doyen du département d’économie et vice-président chargé des études avant de diriger l’École nationale d’assu­rances du Cnam (ENAss). Il est aujourd’hui co-directeur académique du LabEx Régulation financière (http://www.labex-refi.com/) et président du Collège de terminologie de l’économie et des finances.
Il a publié de nombreux articles sur l’économie du risque dans une perspective historique ou régulatrice, et deux livres : « Le risque en théorie économique » (La Découverte) et « Financial Regulation in the EU from Resilience to Growth » (avec Raphaël Douady et Clément Goulet, forthcoming, Palgrave Macmillan, 2017). Il siège au comi­té de rédaction de la revue Risques.


Alice PROVENDIER  

Alice PROVENDIER
est chargée de projets pour le programme « Territoires d’industrie » depuis février 2021. Ancienne élève de l’École normale supérieure de Paris et diplômée de l’Institut régional d’administration de Lyon, elle a d’abord travaillé au service des musées de France du ministère de la Culture, de septembre 2017 à janvier 2021, avant de rejoindre l’Agence nationale de la cohésion des territoires. Au sein de la délégation nationale aux territoires d’industrie, elle coordonne les sujets d’ingénierie relatifs au développement industriel des territoires.




Q

 

Élodie QUÉZEL  

Élodie QUÉZEL
est intrapreneuse publique. Elle pilote le dispositif « Signaux faibles » depuis la fin 2019, ayant pris la suite de Stéphanie Schaer, qui est aujourd’hui directrice interministérielle du numérique. Après avoir contribué, dès 2018, à l’expérimentation de ce dispositif en Bourgogne-Franche-Comté, elle en a préparé le passage à l’échelle nationale. Diplômée de Sciences Po, elle est passionnée par le service public et l’entrepreneuriat. Après avoir observé sa mise en œuvre en Europe et en Asie, elle a construit une expertise sur les transformations par le numérique, en contribuant à la préfiguration et à la mise en place opérationnelle du GIP « Grande école du numérique ».

 



R

 

Dr. Samir RACHIDI  

Dr. Samir RACHIDI
est directeur général par intérim de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN). Avec son équipe, il développe des projets de recherche et des activités de démonstration axés sur le Power-to-X, la chimie verte, le stockage de l’énergie, le solaire concentré (CSP) et l’hybridation du solaire et de la bioénergie. Avant d’occuper son poste actuel, Samir Rachidi était responsable du programme de R&D à la Moroccan Agency for Sustainabe Energy (MASEN). Son rôle consistait à catalyser les efforts nationaux de R&D dans le domaine de l’énergie solaire, à établir des partenariats et des collaborations pour réaliser des projets internationaux de R&D dans le domaine des applications solaires, ainsi qu’à contribuer à la définition d’une orientation stratégique de R&D pour aider à libérer à l’avenir le potentiel industriel marocain dans le secteur solaire. Auparavant, il a occupé un poste d’ingénieur R&D dans une start-up dénommée RespInnovation, à Sophia-Antipolis, en France. Samir Rachidi a obtenu en 2011 un Doctorat dans le domaine des piles à combustible hydrogène PEM, réalisé en collaboration entre le CEA de Grenoble et l’institut CNRS de Pprime à Poitiers, deux structures situées en France. Samir Rachidi est titulaire d’un double diplôme ‒ Master of Science & Engineering ‒ en génie chimique, environnemental et énergétique, obtenu à l’École des mines de Saint-Étienne et à l’Université Jean-Monet en 2008. Par ailleurs, Samir Rachidi est également chargé de cours à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et à l’École centrale Casablanca. Il a été récemment élu Secrétaire général du Cluster marocain de l’hydrogène vert (Cluster Green H2) et il dirige également la task force hydrogène vert de la commission Économie verte au sein de la CGEM Maroc.


Dr Haitham S. RAMADAN  

Dr Haitham S. RAMADAN

a obtenu son Doctorat à SUPELEC en mars 2012. En 2020, il rejoint l’Institut du stockage de l’hydrogène (ISTHY) en tant que responsable des tests et de certification en France. Il a été l’éditeur invité de différentes revues publiées par Elsevier. Il est l’auteur de plus de 90 articles portant sur l’énergie renouvelable, l’énergie Hydrogène et les systèmes de stockage et des réservoirs Hydrogène, les réseaux intelligents, ainsi que sur le système électrique/contrôle et optimisation.


   

François RANCY

est Ingénieur général des Mines à la retraite depuis 2019. Ancien élève de l’École polytechnique (X74) et de l’École nationale supérieure des Télécommunications de Paris (1977). De 2011 à2018, il a été directeur du bureau des radiocommunications àl’Union internationale des télécommunications (UIT), après avoir été directeur général de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) de 2004 à2010.


Olivier REMY  

Olivier REMY
est diplômé de l’École polytechnique et est ingénieur du Corps des mines. Il a exercé diverses fonctions dans l’industrie et a travaillé au sein du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance. Il a notamment été impliqué dans le déploiement des politiques publiques d’aide aux entreprises, d’abord pendant la crise du Covid-19,en tant que responsable du service économique de l’État en région Île-de-France (2019-2021), avant d’intervenir plus spécifiquement dans le domaine des restructurations au sein de la Délégation interministérielle aux restructurations d’entreprises (2021-2022). Il est aujourd’hui conseiller au sein du cabinet de Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, où il est en charge des restructurations et des filières aéronautique et navale.


Aurélien REYS  

Aurélien REYS
est titulaire d’un Doctorat en géographie économique et d’un master en cartographie-statistiques. Post-doctorant au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et à l’UMR 7359 GeoRessources (Université de Lorraine), ses travaux actuels portent sur les matières premières critiques et les stratégies industrielles des entreprises minières. Il a précédemment mené des recherches sur la filière brésilienne des pierres précieuses et sur les impacts socio-économiques des investissements agricoles à grande échelle en Afrique subsaharienne.


Michel ROMAND  

Michel ROMAND
est directeur du projet ISTHY et est directeur de l’innovation et du développement de Colibri-énergie depuis 2019, date de création de l’entreprise. Antérieurement, il a été directeur adjoint de l’Institut Pierre Vernier et acteur engagé de l’hydrogène depuis 2008 autant dans le privé que le public ; il a notamment porté le projet de centre de certification ambitieux durant toute sa genèse, en lien avec les différentes équipes impliquées.


   

Maurice RONAI
contribue, comme cercheur à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), puis comme directeur associé d’une société de conseil, par ses travaux et publications, aux débats autour de la géopolitique des données, sur les droits et libertés numériques, sur l’ouverture des données publiques et le « gouvernement ouvert ».
Il a dirigé le département « Systèmes d’information » de la Mission interministérielle de l’information scientifique et technique de 1982 à 1986. Chargé de mission au Commissariat général du Plan, il a été rapporteur en 2001 du livre blanc « Administration électronique et protection des données personnelles ». Commissaire à la CNIL, de 2014 à 2019, il était en charge des dossiers « communications électroniques » au sein du Collège et membre de sa Formation restreinte.
Il contribue depuis 2016 aux travaux du Laboratoire d’analyse et de décryptage du numérique de la Mission société numérique (Agence nationale de la cohésion des territoires).


Avner ROTHSCHILD  

Avner ROTHSCHILD
is a professor of Materials Science and Engineering and the head of the Sustainability Center at the Technion – Israel Institute of Technology. He studied physics and materials engineering at the Technion, and graduated in 2003 with a PhD on thin film metal-oxide gas sensors. After a three-year postdoc on solid-state ionics at MIT, he returned to the Technion as a faculty member at the Department of Materials Science and Engineering, and the head of the Electrochemical Materials & Devices research group. His research focuses on electro-chemical and photoelectrochemical materials and devices for water splitting as a means of sustainable production of green hydrogen from renewable energies such as solar and wind. Professor Avner Rothschild is a co-founder of H2Pro, a startup company that develops a transformative water splitting technology for low-cost production of green hydrogen at scale. He was a member of several European consortia and had an ERC consolidator grant on photoelectro-chemical water splitting. He is a Fellow of the Royal Society of Chemistry (since 2021) and a Kavli fellow of the National Academy of Sciences USA (2017).
Professor Avner Rothschild has received distinguished prizes and awards, including the Samson Prime Minister’s Prize for Global Innovation in Alternative Fuels (2020), and the Royal Society of Chemistry’s Materials Chemistry Division Horizon Prize: Stephanie L. Kwolek Award (2022).


Gérard ROUCAIROL  

Gérard ROUCAIROL
a été assistant, puis professeur d’informatique à l’Université Pierre et Marie Curie, et à l’Université Paris Sud, dont il a dirigé le Laboratoire  de recherche en informatique, et, enfin, à l’École normale supérieure.
En 1984, sur sollicitation du président de Bull, il intègre ce Groupe pour en devenir ensuite directeur de la recherche, puis membre  du comité exécutif. À ce titre, il est à l’origine du repositionnement de Bull sur les supercalculateurs.
À la retraite depuis 2009, il a présidé jusqu’en 2017 l’association Teratec  pour  le  développement du calcul à  haute performance. Par ailleurs, il a été président du conseil  scientifique  de  l’Institut Télécom,  puis de  l’Institut  Mines
Télécom pendant quinze ans. Il a été administrateur de l’INRIA à plusieurs reprises. Il a, en outre, dirigé de nombreuses initiatives tant nationales qu’européennes de recherche partenariales public-privé.
Il a été membre associé du Conseil général des Télécoms, puis du CGEIET. Gérard Roucairol a été vice-président (2011-2012), puis président (2013-2014) de l’Académie des technologies, dont il est membre depuis 2005. Il en assure actuellement la présidence du pôle numérique. Gérard Roucairol est chevalier de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite.


 Françoise ROURE  

Dr. Françoise ROURE
est contrôleur général économique et financier. Elle a été présidente de la section Sécurité et Risques du Conseil général de l’économie (CGE) au ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance. Elle a créé et présidé la section Technologies et société du CGE, après avoir présidé la section Économique et juridique du Conseil général des technologies de l’information jusqu'en juillet 2022. Elle est vice-présidente du groupe de l’OCDE sur les biotechnologies, les nanotechnologies et les technologies convergentes.  


Roberta RUBINO   Roberta RUBINO
est actuellement postdoctorante à Mines Nancy, unité géoressources, Université de Lorraine et MINES ParisTech, Centre de sociologie de l’innovation, après avoir obtenu un doctorat en anthro­pologie sociale et ethnologie à l’EHESS de Paris

Andreas RÜDINGER  

Andreas RÜDINGER
est titulaire d’un double master en sciences politiques de Sciences Po Bordeaux et de l’Université de Stuttgart. Il est chercheur associé à l’IDDRI (Institut du développement durable et des relations internationales) et consultant en politiques énergétiques. Ses thématiques de travail portent sur les politiques d’efficacité énergétique, les dispositifs de financement et la gouvernance de la transition bas-carbone.
Il est l’auteur de nombreuses publications sur les politiques de rénovation énergétique en France et en Europe. Depuis 2020, il anime un groupe d’experts sur la rénovation énergétique des logements avec le soutien de l’Ademe, dont les travaux vont être publiés en 2022. Il intervient également sur ces thématiques auprès de la Commission européenne.
Il est chargé d’enseignement sur les politiques d’efficacité énergétique à Sciences Po Paris et à l’ISAE-SupAéro, et intervient dans diverses formations.



S

 

Édouard SAUVAGE  

Édouard SAUVAGE
est directeur général adjoint d’ENGIE. Il est en charge des activités Infrastructures dans le monde (transport, distribution et stockage de gaz, transport d’électricité).
Il a commencé sa carrière au sein des services de l’État, en région, puis à la Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (DATAR), avant de rejoindre le cabinet du Premier ministre en tant que conseiller technique en charge de la ville, de l’aménagement du territoire et des collectivités locales.
Il a rejoint EDF-GDF Services en 1997, où il a occupé des responsabilités managériales, avant d’être nommé, en 2002, responsable de la stratégie et des affaires européennes de Gaz de France, puis directeur adjoint de la direction internationale. Il a ensuite été directeur des approvisionnements gaz du groupe de 2005 à 2012. Dans ses fonctions de directeur de la stratégie d’ENGIE de 2013 à 2015, il a contribué au virage stratégique pris par le groupe, celui de se tourner vers les énergies renouvelables et la transition énergétique.
Directeur général de GRDF depuis 2016, il a mené à bien le déploiement des compteurs communicants, introduit une dynamique positive en direction des clients et accéléré le nombre des projets de méthanisation raccordés au réseau, inscrivant ainsi l’entreprise dans une grande ambition, celle d’acheminer un gaz 100 % renouvelable en 2050. Édouard Sauvage est diplômé de l’École polytechnique, de l’École nationale des Ponts et Chaussées et du Collège des ingénieurs.


Seddiq SEBBAHI  

Seddiq SEBBAHI
a obtenu son diplôme d’ingénieur en télécommunications à l’École nationale des sciences appliquées (ENSA) de Tanger, Université Abdelmalek Essaâdi, en 2004. Après six années d’expérience professionnelle en télécoms et systèmes d’information à la société DDM (ex-TelCom) pour le compte de Huawei, à la DSI de l’Office national de l’eau portable (ONEE secteur Eau, actuellement) et, enfin, à Maroc Telecom, il a réorienté son travail vers les solutions énergétiques en tant que chef de projet Déploiement en 2012. Au cours des huit dernières années, Seddiq Sebbahi a travaillé à la préparation et au suivi de l’exécution de contrats d’infrastructures électriques pour les équipements réseaux : solaires PV, sites pilotes hybrides solaire-éolien, solutions d’alimentation en courant continu 48 V, et systèmes d’alimentation sans interruption AC/AC. Après une expérience personnelle dans la publication de chroniques et le blogging sur des sujets relatifs aux énergies nouvelles et au développement durable, il s’est inscrit en cycle doctoral à l’ENSA d’El Jadida, Université Chouaib Doukkali, préparant une thèse portant sur l’évaluation des technologies de production et de stockage de l’hydrogène vert. En mars 2022, Seddiq Sebbahi a rejoint l’équipe de l’IRESEN en tant que responsable Veille technologique et scientifique.


Blanche SEGRESTIN  

Blanche SEGRESTIN
est professeur en sciences de gestion à Mines Paris ‒ Université PSL, où elle est titulaire de la chaire « Théorie de l’entreprise ». Ses recherches portent sur l’entreprise moderne, son pouvoir créatif et ses implications pour la gouvernance et le droit des sociétés. L’ouvrage « Refonder l’entreprise » (qu’elle a coécrit en 2012, avec A. Hatchuel) a inspiré la forme juridique française de la société à mission.


Didier SEPULCHRE de CONDÉ  

Didier SEPULCHRE de CONDÉ
après des études juridiques, notamment au Collège d’Europe à Bruges, a effectué toute sa carrière dans l’industrie mécanique. Il y a exercé diverses fonctions avant d’occuper pendant dix ans le poste de CEO pour la région EMEA du groupe japonais NTN SNR (roulements et transmissions pour l’automobile, l’aéronautique, le ferroviaire et l’industrie).
Il a par ailleurs exercé des responsabilités au sein de la Fédération des industries mécaniques (FIM) et de la Fédération des équipementiers automobiles (FIEV).
Il a également participé à plusieurs missions portant sur la filière automobile.


   

Benoît SILLARD
est président de TestWe, la plateforme leader d’e-examens en Europe, qui a pour clients des grandes écoles comme l’Ena, Sciences Po ou l’Essec ; des ministères et grandes institutions comme le CNED, le Parlement européen, la Banque de France, les ministère belges de l’Éducation et du Travail; et de grandes universités en France comme à l’étranger (Genève, Sao Paulo, Lisbonne, Toronto…).
Il a été chef de cabinet au ministère de la Culture et de la Communication, directeur de cabinet du président de RFI, PDG de Fun Radio, directeur radios du groupe CLT, délégué interministériel à Internet, PDG du groupe CCM Benchmark (Journal du Net, CommentCaMarche, L’Internaute…).
Il est aujourd’hui administrateur ou membre de conseils stratégiques de plusieurs fonds d’investissements d’entrepreneurs, d’ETI et de start-up.


   

Jean-Paul SMETS
fondateur de l’éditeur de logiciels libres Nexedi, puis de l’équipementier 5G et fournisseur de cloud libre Rapid.Space, est ingénieur des mines et diplômé de l’École normale supérieure avec un doctorat en informatique. Il a acquis une expérience industrielle dans l’industrie de l’habillement, l’industrie pétrolière, les associations à but non lucratif et la préfecture de région Lorraine. Il est l’auteur en 1999 avec Benoît Faucon du premier ouvrage sur les logiciels libres : Logiciels libres : Liberté, Égalité, Business. Après avoir créé en 2000 le progiciel de gestion intégré “ERP5” autour d’un modèle unifié minimaliste pour la gestion des entreprises, il est l’un des inventeurs en 2008 du edge computing et le concepteur du logiciel d’exploitation de cloud “SlapOS”. Il est un membre actif d’associations de logiciels libres, a joué un rôle clé dans la campagne Eurolinux pour protéger l’innovation des effets néfastes des brevets logiciels, et a créé en 2021 l’alliance européenne des industriels du cloud (EUCLIDIA) dont les membres commercialisent et exportent plusieurs solutions technologiques européennes pour un cloud indépendant.


   

Michel SCHMITT
est membre du Conseil général de l’Économie, président de la section Innovation, Compétitivité et Modernisation. Titulaire d’un doctorat et d’une habilitation à diriger les recherches en morphologie mathématique, il a successivement occupé des postes dans l’industrie (Laboratoire Central de Recherche de Thalès) et dans l’enseigne­ment supérieur (directeur de la recherche de Mines ParisTech, vice-président numérique de Paris Sciences et Lettres). Ses centres d’intérêt concernent le numérique et le traite­ment des données au sens large, probabilités, analyse d’image, intelligence artificielle, bio-informatique ainsi que ses interactions avec l’enseignement supérieur.
Il a coordonné le n°10 (juin 2020) intitulé « Usages et archivages des contenus du Web ».


Boris SOLIER  

Boris SOLIER
est maître de conférences à l’Université de Montpellier (ART-Dev) et est responsable du master « Économie de l’énergie ». Il est également conseiller scientifique de la chaire « European Electricity Markets » de l’Université Paris-Dauphine.


Richard SOPARNOT  
Richard SOPARNOT
est directeur général et Professeur de stratégie d’entreprise et de manage­ment à l’ESC Clermont Business School. Il est docteur et HDR en sciences de gestion ; ses domaines de recherche et d’enseigne­ment privilégiés concernent la compétitivité et la survie/ pérennité des firmes, ainsi que le changement stratégique et organisationnel. Depuis peu, il porte un intérêt particulier à l’utilité des recherches en gestion. Il est l’auteur de plusieurs articles scientifiques, chapitres et ouvrages dans ces domaines. Il a auparavant exercé des fonctions de Professeur, de directeur de la faculté, de la recherche et de campus dans d’autres business schools en France

Bernard SOULEZ  
Bernard SOULEZ
est ingénieur civil des Mines de Nancy. Sa vie professionnelle l’a conduit à exercer pour l’essentiel dans le groupe Bouygues : président d’AXTER, une filiale industrielle pour les matériaux de toiture et de façade (pendant 17 ans) ; directeur Achats & Logistique pour mettre en place la fonction au sein de la branche Bouygues construction ; directeur des Services généraux & Achats à la holding du groupe Bouygues, en charge de programmes d’innovation pour le facility management (FM), les bâtiments intelligents et les réseaux d’objets connectés ‒ Internet of Things (IoT). En retraite active, il œuvre, sous le nom de Tech4What, comme conseil, médiateur et investisseur auprès de start-ups dans les domaines précités. En qualité de vice-président, il s’implique à l’ACADI, l’Association des cadres et dirigeants pour le progrès social et économique.

Christophe STROBEL  

Christophe STROBEL
est directeur de projets Innovation de rupture et industrialisation de la R&D à la direction générale des Entreprises au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Il a été rapporteur du collège d’experts présidé par Benoît Potier, PDG d’Air Liquide, un collège chargé d’identifier les filières émergentes à fort contenu technologique (« Faire de la France une économie de rupture technologique », février 2020). Ancien élève de l’École normale supérieure de Cachan et de l’École nationale d’administration, il est professeur agrégé d’économie et de gestion.


Adrien SUTTER  

Adrien SUTTER
est chargé de mission à la direction générale des Entreprises au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Il travaille à l’analyse des technologies émergentes et à la veille sur les agences d’innovation étrangères. Il est élève de l’École normale supérieure de Paris.


 

 

 

 

 

 

 

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Mircea T. SOFONEA
biologiste de formation (École normale supérieure, promotion 2010) initié à la modélisation des maladies infectieuses à l’Institut Pasteur (2013), a soutenu une thèse sur l’évolution de la virulence et les infections multiples à l’Université de Montpellier en 2017, sous la direction de Yannis Michalakis et Samuel Alizon, avant d’y être recruté en tant que maître de conférences un an plus tard. Il obtient, en 2021, un DU de stratégies anti-infectieuses à la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes.
À la Faculté des Sciences de Montpellier, il est co-responsable des programmes de mathématiques & informatique pour les cursus de biologie, et est en charge d’unités d’enseignement en épidémiologie quantitative, processus populationnels, analyse spatiale, modélisation et probabilités. Il intervient par ailleurs dans d’autres formations (médicale, agronomique, préparation à l’agrégation) sur des thématiques de santé publique.
Au sein de l’équipe Évolution théorique et expérimentale de l’UMR MIVEGEC (Univ. Montpellier, CNRS, IRD), dont il prend la tête en 2021, il travaille sur l’impact des sources d’hétérogénéité (polymorphisme, structuration spatiale, traitements anti-infectieux, mesures sanitaires) dans l’analyse quantitative multi-niveaux (de l’intra-hôte à la santé publique en passant par la transmission) de pathogènes tels le virus Ebola, les papillomavirus humains, les bactéries multi-résistantes, et, depuis 2020, le Sars-CoV-2.
Impliqué dans la diffusion scientifique et l’expertise auprès des autorités (Assemblée nationale) et des acteurs nationaux (HAS, SpF) et régionaux (ARS, CHU) de la santé publique, il est membre du groupe Air & Covid de l’ANSES, éditeur associé de la revue Anaesthesia Critical Care & Pain Medicine, membre du bureau de l’Action Coordonnée Modélisation de l’ANRS|MIE, et directeur adjoint recherche de l’Institut ExposUM.


Dr Laure TABOUY  

Dr Laure TABOUY
a une double casquette de neuroscientifique et d’éthicienne/neuroéthicienne, et est future PhD au carré (2e PhD en cours).
Elle est chercheuse, consul­tante, cheffe de projet et formatrice en éthique de la recherche et intégrité scien­tifique, sur des questions relatives aux enjeux éthiques, sociétaux et légaux des neurosciences, des neuro­technologies, du numérique et des données et de la bioéthique, ainsi qu’aux enjeux de la science ouverte sur le plan de la carrière des PhD.
Elle est docteure en neurosciences moléculaire et cellulaire, en génétique depuis le 19 décembre 2012 (Université de Paris) et justifie d’un master Éthique de la recherche de l’Université Paris-Saclay, obtenu en 2021.
Elle a eu l’audace de se lancer dans un deuxième doctorat en neuroéthique, qu’elle réalise depuis octobre 2021, au sein du CESP-U1018-INSERM de Paris-Saclay, dans l’équipe de Recherches en éthique et en épistémologie. Elle travaille en particulier sur les enjeux éthiques des neurosciences et des neuro-technologies.


   

Anne-Sophie TAILLANDIER
diplômée de CentraleSupélec et titulaire d’une thèse en machine learning de l’ENS Paris-Saclay, a une large expérience en édition logicielle et industrie. Elle a occupé différentes fonctions de direction (développement produits et programmes, R&D) pendant dix ans chez Dassault Systèmes, avant de prendre la direction des développements en authentification dédiée aux applications bancaires chez Dictao (Morpho). Après quelques années chez LTU Technologies comme directrice de la technologie, responsable de l’activité technique et des développements (logiciel de reconnaissance d’images), elle est depuis 2015 directrice générale de TeraLab, filiale de l’IMT, acteur majeur de l’accélération et de l’adoption des technologies big data et IA dans les différents secteurs de l’économie. Elle a participé à la création de Gaia-X AISBL dont l’IMT est devenu membre fondateur. Elle est au conseil d’administration de Cap Digital et a été élue membre de l’Académie des technologies en 2022.


   
Albéric TELLIER
est docteur en sciences de gestion, agrégé des Universités et Professeur de management de l’innovation à l’Université Paris-Dauphine, Université PSL. Au sein de l’équipe M-Lab du centre de recherche DRM (UMR CNRS 7088), il développe des travaux sur les stratégies et l’organisation de l’innovation, qui ont été publiés dans de nombreuses revues académiques françaises et internationales.

Pascal THEVENIAUD  

Pascal THEVENIAUD
après un cursus en école d’ingénieur, a débuté sa carrière dans le réseau des DRIRE, où il a occupé successivement des postes dans le domaine technique des installations classées, puis dans celui du développement industriel, avant d’être nommé Secrétaire général de la DRIRE Languedoc-Roussillon de 2003 à 2009 et d’être responsable qualité dans le cadre du projet de certification ISO 9001 de celle-ci.
Il a rejoint le réseau des DIRECCTE dès leur création, en 2010, pour exercer en tant qu’adjoint au chef du service Entreprises et médiateur des entreprises. Nommé commissaire aux redressements productifs en septembre 2012 par Arnaud Montebourg, il a également été chargé du suivi des filières santé et éco-industries et du volet PSE-Revitalisation. Nommé chef du service Développement territorial et tourisme au sein de la DREETS Occitanie en février 2017, il a pu compléter son approche économique du développement territorial par un volet régalien lié au déploiement des classements et marques d’État dans le domaine du tourisme.
Fort de sa connaissance de l’entreprise et de l’écosystème local, il a été nommé, en mars 2019, commissaire aux restructurations et à la prévention des difficultés (CRP), ainsi que référent unique investissement (RUI) auprès du préfet de la région Occitanie (pour les départements de l’est de cette région).


Françoise THIEBAULT  

Françoise THIEBAULT
est une militante associative engagée depuis 1975 dans le mouvement parents d’élèves (FCPE), puis, à partir de 1988, elle poursuit son action au Conseil national des associations familiales laïques (CNAFAL). Elle a d’abord été Secrétaire générale de la struc­ture parisienne du CNAFAL, puis a rejoint le conseil d’administration national, où elle est en charge du dossier « Services publics » depuis 2004. Elle siège au titre des consom­mateurs au CSEG, ainsi qu’au CSE (Conseil supérieur de l’énergie) depuis 1999. Elle est aujourd’hui coordina­trice du secteur Énergie du CNAFAL.
Depuis 1995, elle représente le CNAFAL au Conseil national de la consommation.
Elle siège depuis 2006 au conseil d’administration de Consuel, où elle représente l’Association des maires de France.
De 2004 à 2010, elle a été membre du conseil d’admi­nistration de l’Institut national de la consommation.
À la Commission de régulation de l’énergie, elle a coanimé successivement deux groupes de travail : celui relatif aux relations clients/fournisseurs et celui consacré à la maîtrise de la demande d’énergie. Puis, elle a participé au comité de pilotage Linky, à partir de 2011, et au groupe de concertation Gazpar, en 2013.
En 2013, elle entre au conseil d’administration de GRDF, où elle fait valoir la sensibilité des consommateurs.
En 2017, elle est nommée vice-présidente du comité de gestion des charges de service public de l’électricité et devient membre du comité de prospective de la CRE.
En 2021, elle représente les consommateurs au sein du comité de suivi de l’opération de conversion du réseau de gaz B.
Elle a également été conseillère d’arrondissement à Paris en 1995, puis adjointe au maire du 19e arrondis­sement de Paris de 2001 à 2008, en charge de la vie associative. Elle a siégé au conseil d’administration de Paris Habitat de 2008 à 2021 au titre de l’UDAF de Paris, dont elle est administratrice depuis 1993.


   

Anne-Lise THOUROUDE

est une ancienne élève de l’École polytechnique et de l’École nationale supérieure des Télécommunications, et Ingénieur en chef des Mines. Après un début de carrière en 2006 à la Direction générale des entreprises au sein du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, elle rejoint le Secrétariat général du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, en 2014 sur des fonctions de développement applicatif et de transformation numérique du ministère. Elle part ensuite à l’Arcep, sur des fonctions d’innovation et de prospective en matière de fréquences entre 2019 et 2022. Elle est actuellement en charge de la sous-direction du Numérique de l’administration centrale des ministères économiques et financiers, au Secrétariat général.
Elle a coordonné le n°16 (décembre 2021) intitulé « Des objets connectés aux objets communicants ».


   

Alexandre TISSERANT

est, depuis 2019, président de Kinéis, un nouvel opérateur satellitaire fournisseur de connectivité dédiée aux objets connectés, après avoir été directeur des projets stratégiques à CLS (Collecte Localisation Satellites). Diplômé de l’École polytechnique et de Télécom Paris, il a été le directeur adjoint du cabinet de la secrétaire d’État au Numérique et à l’Innovation de 2015 à 2017, où il avait notamment en charge le projet devenu la loi pour une République numérique. Il a également occupé plusieurs postes à la direction du budget du ministère des Finances, dont la gestion du budget du secteur des médias et du numérique en France, et a agi pendant deux ans comme directeur des opérations chez Always Innovating, une start-up de développement de matériel informatique à San Francisco.


Thomas TIXIER  

Thomas TIXIER
passionné de sport, a suivi une formation en management du sport à l’Université Clermont Auvergne. Convaincu que l’innovation participe à façonner les territoires et à leur dynamisme, il a complété son parcours avec un deuxième master en aménagement du territoire et urbanisme. Après avoir été chef de projet au sein du leader de la délégation de service public Sport et loisirs en France pendant quatre ans, il travaille depuis deux ans au sein de Transdev Normandie, où il a pu évoluer jusqu’à occuper le poste de responsable Marketing territorial. Il participe aujourd’hui au marketing des réseaux normands (connaissance client, promotion et commercialisation) et au développement commercial de Transdev en Normandie.


   

Joëlle TOLEDANO
est Professeur émérite en économie, associée à la Chaire Gouvernance et Régulation de l’Université Paris Dauphine-PSL. Elle est membre de l’Académie des technologies, du Conseil national du numérique et du Conseil d’administration de l’Anfr et de start-up du numérique.
Docteur en mathématiques et en économie, elle a mené une double carrière, universitaire et en entreprise, avant de s’investir dans les sujets de régulation publique. Professeur des universités, elle a été membre du collège de l’Arcep (2005-2011). Récemment, le numérique, les fréquences et la blockchain ont été au centre de ses travaux.
Elle a publié plusieurs ouvrages, des rapports publics et de nombreux articles scientifiques et grand public dans les domaines de l’économie industrielle et l’économie et la régulation du numérique, des communications électroniques et des postes. Son dernier ouvrage, GAFA : reprenons le pouvoir (Odile Jacob), a reçu le prix du meilleur livre d’économie 2020.


Claude TRINK  

Claude TRINK
est ingénieur général des Mines. Il est président de PPE, un centre de développement industriel des applications de l’hydrogène et de matériaux composites, situé à Saint-Avold (en Moselle).
Sa carrière professionnelle l’a conduit à assumer différentes missions liées aux politiques de l’emploi, dans le cadre de la revitalisation des territoires. Il a notamment exercé en qualité de directeur du développement territorial et d’administrateur de Charbonnages de France ou comme Commissaire à la réindustrialisation de la Picardie.
En outre, il a exercé des responsabilités dans le secteur public et le secteur privé, dans les domaines de l’énergie nucléaire, solaire, charbon), de l’agro-alimentaire, de la protection de l’environnement et du financement des entreprises et de l’innovation en capitaux propres et en prêts participatifs.


   

Claire TUTENUIT
est ingénieure du corps des Mines. Elle est déléguée générale de l’Association française des Entreprises pour l’Environnement (EpE).
Créée en 1992, cette association regroupe une quaran­taine de grandes entreprises françaises et internationales issues de tous les secteurs de l’économie qui veulent mieux prendre en compte l’environnement dans leurs décisions stratégiques et dans leur gestion courante. Les travaux de l’Association sont disponibles sur : www.epe-asso.fr

 



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François VALÉRIAN
est polytechnicien, ingénieur général des Mines et docteur en histoire. Il est en fonction au Conseil général de l’Économie. Il a été banquier d’affaires et associé du cabinet Accenture. Il est professeur associé de finance au Conservatoire national des Arts et Métiers et est responsable de l’enseignement de régulation et supervision financières à Mines ParisTech. Il enseigne aussi à l’Institut d’Études politiques. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages portant sur des sujets historiques, économiques ou financiers. Il a été rédacteur en chef des Annales des Mines de 2016 à 2022.


Dominique VIGNON  

Dominique VIGNON
a consacré l’essentiel de sa carrière au secteur de l’énergie. Il a, occupant différentes positions de direction, participé à la conception et à la construction de centrales nucléaires et hydrauliques en France et dans de nombreux autres pays.
Il a été président des sociétés Framatome et Gemplus et est co-fondateur de la société NucAdvisor.
Il est membre de l’Académie des technologies. Il en préside le pôle Énergie, dont l’essentiel de l’activité est consacré à évaluer les principaux vecteurs de décarbonation de l’économie.
Il est ancien élève de l’École polytechnique et ingénieur du corps des Ponts et Chaussées. Il est également titulaire d’un DEA de sciences économiques et d’une maîtrise de droit (Uni­versités de Paris I et de Paris II).

 


Michel VILLETTE  

Michel VILLETTE

est professeur de sociologie à AgroParisTech et chercheur au Centre Maurice Halbwachs (ENS/EHESS/CNRS). Il a été cadre au sein du groupe BSN-Danone (1974), maître de conférences à l’Université de Téhéran (Iran) (1975-76), consultant à la société Euréquip (1978-82), chercheur au Centre d’études des systèmes et technologies avancées (1982-87), directeur d’étude à l’Institut entreprise et personnel (1987-90), professeur à l’École supérieure de commerce de Paris (1990-92). Il a publié aux Éditions du Seuil, L’Homme qui croyait au management, 1988 (prix Dauphine-Entreprise), et aux Éditions la Découverte, L’Art du stage en entreprise, 1994,1999, 2002, 2010 ; Le Manager jetable, 1996 ; Sociologie du conseil en management, 2003, 2009 ; et, avec Catherine Vuillermot, Portrait de l’homme d’affaires en prédateur, 2005, traduit en anglais par Cornell University Press, 2009, sous le titre From Predator to Icons, et en chinois par Gold Wall Press à Pékin. Il travaille actuellement sur les parcours professionnels nomades des acteurs de la mondialisation.


VILLEROY DE GALHAU François  

VILLEROY DE GALHAU François
François Villeroy de Galhau est Gouverneur de la Banque de France depuis 2015. Ancien élève de l’ENA, inspecteur des Finances, il entre en 1988 à la direction du Trésor. Il a exercé ultérieurement diverses responsabilités en cabinets ministériels, à la direction du Trésor, puis au sein de la Représentation perma­nente de la France à Bruxelles, avant de devenir directeur de cabinet des ministres de l’Économie, des Finances et de l’Industrie en 1997. Nommé directeur général des Impôts en 2000, il devient en 2003 PDG de Cetelem, puis responsable de la banque de détail de BNP Paribas en France, en 2008, et directeur général délégué du groupe, de décembre 2011 jusqu’à mai 2015. À cette date, il est chargé par le gouvernement d’une mission sur le financement de l’investissement des entreprises.


Frédéric VISNOVSKY  

Frédéric VISNOVSKY
est Médiateur national du crédit à la Banque de France. Il est à ce titre au cœur de la gestion de la crise de la Covid-19 et de ses conséquences, notamment à travers le pilotage et le déploiement d’un vaste plan d’accompagnement et de soutien aux entreprises confrontées à des difficultés de financement, notamment dans leurs relations avec leurs banques. Parallèlement à ce mandat, il est également Secrétaire général adjoint de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). En charge du volet Résolution, il est un expert national et international des crises bancaires et de leur gestion, à l’instar de celles de 2008 ou de 2011, à une époque où il était le responsable du contrôle bancaire. Expert de la réglementation bancaire depuis maintenant plus de trente ans, il a été l’instigateur de la mise en place des règles de contrôle interne à la fin des années 1990 et un acteur central dans les négociations internationales sur les réglementations Bâle 2 et Bâle 3.


   

Post-doctorant à Télécom Paris (SES, I3-CNRS),

Louis VUARIN

travaille sur les processus épistémiques au sein des organisations. Titulaire d’une thèse en gestion réalisée à l’ESCP (2020), il a effectué
un post-doctorat au CRG (I3-CNRS) de l’École polytechnique et un visiting au SCORE (centre de recherche interdisciplinaire sur les organisations)
à Stockholm. Ses travaux ancrés en théories des organisations s’intéressent en particulier à la manière dont les individus et les collectifs, en lien avec les organisations dans lesquelles ils s’inscrivent, tentent de construire un cadre partagé sur ce qui constitue la vérité, la connaissance, la figure du sachant, le doute et l’explication raisonnable, etc.




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Bertrand WARUSFEL  

Bertrand WARUSFEL
est professeur de droit à l’Université Paris 8, où il enseigne notamment le droit du numérique et de la propriété intellectuelle. Il est co-directeur du Master 2 Propriété industrielle et innovation en santé. Il est également vice-président de l’Association française de droit de la sécurité et de la Défense. Il est co-auteur de l’ouvrage Droit du numérique (Wolters Kluwer) chez Lamy et l’un des contributeurs au nouveau Code du numérique (Lexis-Nexis, 2021). Il travaille en particulier sur les questions de protection des secrets et d’échange des données dans le contexte numérique. Bertrand Warusfel est par ailleurs avocat au barreau de Paris (cabinet FWPA), spécialiste en droit de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies


Benno WEINBERGER  

Benno WEINBERGER
est ingénieur diplômé (en 2000) en génie des procédés et énergie de la TU Berlin. En 2005, il a obtenu son Doctorat en génie des procédés de l’Université Paris XIII portant sur l’étude thermodynamique de l’adsorption des gaz, en particulier l’hydrogène.
Entre 2005 et 2009, il a été ingénieur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), travaillant sur les systèmes de stockage à haute pression pour l’hydrogène.
Il est actuellement responsable Recherche et Développement à la direction opérationnelle Incendie, dispersion, explosion de l’Ineris, où il travaille sur les risques liés à l’hydrogène-énergie, au biogaz et au photovoltaïque depuis 2009.
Il est expert au sein de la commission de normalisation Afnor E29D « Technologies de l’hydrogène » et des comités miroirs français de l’ISO TC 197, CEN 268 et CEN J06.
Il participe au groupe de travail animé par la DGPR, qui traite des sujets des stations-services Hydrogène, de l’usage et de la production de l’hydrogène.


Simon WUIDAR   Simon WUIDAR
est doctorant au LENTIC (Université de Liège). Sa thèse porte sur l’évolution des formes de travail dans le secteur de la construc­tion. Elle est supervisée par le Prof. François PICHAULT. Cette recherche s’inscrit dans un projet visant à comprendre les enjeux de régulation liés aux nouvelles formes de travail (REGULATINGWORK)



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Pr Nadia Yousfi STEINER  

Pr Nadia YOUSFI STEINER
a obtenu une maîtrise en mathématiques et une maîtrise en fluidique et énergétique en 2006. Elle a soutenu une thèse de doctorat en sciences pour l’ingénieur en collaboration entre l’Université de Franche-Comté et l’Institut européen de recherche sur l’énergie de Karlsruhe (en Allemagne), en 2009.
De 2009 à 2014, elle a travaillé en tant que chef de projet R&D en charge de projets collaboratifs sur l’hydrogène et les piles à combustible en Allemagne.
Ses intérêts de recherche portent sur la caractérisation des systèmes de piles à combustible, diagnostic, pronostic de durée de vie résiduelle et sur le contrôle tolérant aux défauts et au vieillissement de ces systèmes.
Comté, elle a occupé une chaire de recherche d’excellence (d’une durée d’existence de six ans), dans le cadre du LabEx ACTION/FEMTO-ST au sein du département Énergie de Belfort (en France).
Elle est actuellement à la tête du Cursus Master of Engineering Hydrogène Énergie et Efficacité énergétique (CMI H3E), un master récompensé en 2022 par le Trophée de l’Hydrogénie, en tant que meilleur projet dans la catégorie « Sensibilisation, Formation et Éducation ».
Depuis 2021, elle a mis en place un master international en génie électrique et hydrogène (Graduate School EUR EIPHI, Master ENERGY, electrical engineering track).
Elle a récemment reçu la médaille de bronze du CNRS (en mars 2019) pour l’ensemble de ses recherches.




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Thierry ZIMNY  

Thierry ZIMNY
est professeur en chimie analytique à l’Université de Lorraine. Nommé au département chimie de l’IUT de Metz en 1994, après avoir obtenu un Doctorat en chimie physique à l’Université de Metz, il a soutenu en 2004 son HDR portant sur la caractérisation des matériaux carbonés utilisés pour la dépollution en phases aqueuse et gazeuse.
Chef du département Chimie de l’IUT situé à Saint-Avold entre 1997 et 2003, il est par la suite nommé chargé de mission du président de l’Université en 2004 pour mener à bien le projet de création d’un IUT de plein exercice en Moselle-Est. En 2005, il est nommé administrateur provisoire de l’IUT de Moselle-Est, fonction qu’il exercera pendant un an jusqu’à son élection en tant que directeur de l’IUT en mars 2006. Réélu en 2011, l’IUT est passé sous sa direction de 320 étudiants en 2006 à près de 500 avec l’ouverture d’un nouveau département de l’IUT proposant quatre nouvelles licences professionnelles qui mettent toujours l’accent sur l’alternance et le transfrontalier.
Il effectue des travaux de recherche portant sur la caractérisation des surfaces d’adsorbants carbonés et la modélisation de l’adsorption des gaz. Il a encadré ou coencadré plusieurs thèses et fait partie de plusieurs réseaux internationaux de recherche.
Il est Officier des Palmes académiques depuis 2017.

 




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Mise à jour le 3 mars 2023

 

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