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La Lettre des Annales des Mines
N° 121 - Décembre 2022
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#Vidéo
Présentation du numéro de
décembre 2022
"Au-delà des enjeux, quels avenirs ?"
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#Replay
De la table ronde virtuelle
"Premiers enseignements de la crise sanitaire"
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Nos nouvelles publications
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Enjeux numériques
N°20 - Décembre 2022
"Au-delà des enjeux, quels avenirs ?"
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Ce numéro a été coordonné par
Jean-Pierre DARDAYROL
Ingénieur général des mines honoraire,
président du comité de rédaction d’Enjeux numériques
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Introduction de Jean-Pierre DARDAYROL :
Enjeux numériques, 20e !
Au-delà des enjeux, quels avenirs ?
Le lecteur remarquera dès l’abord que ce numéro n’a pas la forme canonique des 19 numéros précédents d’Enjeux numériques, et de ses revues sœurs et aînées des Annales des Mines – Réalités industrielles et Responsabilité & environnement : à savoir une thématique large étudiée d’une vingtaine de points de vue rassemblés par un coordonnateur ou une coordonnatrice.
En effet, le comité de rédaction et la rédaction ont ressenti l’envie de marquer le cinquième anniversaire de la revue, et le sixième de leurs travaux, en utilisant un rite antique remis au goût du jour par la Réforme de Martin Luther : la commémoration anniversaire. Les raisons en sont sans doute multiples et propres à chacun.
Scander le travail et l’effort collectif est la première raison avancée lors des discussions, car la fabrication de la revue est bien un effort important et répété d’un collectif dont la solidarité est fondamentale pour porter au sens physique la revue.
La résistance, puis les adaptations réussies à la crise de la Covid-19, basées sur le travail à distance, qui se sont traduites notamment et positivement par plus d’ubiquité et de diversité des contributeurs et du comité de rédaction, sont d’autres raisons.
Cependant, comme lors de toute célébration anniversaire, la reconnaissance des objectifs atteints – créer et rendre viable une nouvelle revue – et le plaisir de se retrouver autrement qu’à l’habitude sont aussi deux motivations importantes.
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Gérer & Comprendre
N°150 - Décembre 2022
Numéro thématique
"Que savons-nous des entreprises africaines ?"
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Ce numéro spécial a été coordonné par
Michel VILLETTE, Françoise CHEVALIER et Michel BERRY
Membres du comité de rédaction de Gérer & Comprendre
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Introduction de Michel VILLETTE, Françoise CHEVALIER et Michel BERRY :
Que savons-nous des entreprises africaines ?
Une littérature abondante a traité des freins au développement de l’Afrique (Amin, 1973 ; Sachs et Warner, 1997). Plus récemment, de nouveaux courants de recherche ont tenté de promouvoir une vision plus positive des potentialités économiques de ce continent (Collier, 2010 ; McKinsey Global Institute, 2012 ; Jacquemot, 2016). Il ne s’agit pas de nier les nombreux obstacles à la prospérité que l’on y rencontre, mais de montrer comment des firmes « enracinées », « agiles », conduites par de bons connaisseurs du contexte africain parviennent à établir et développer malgré tout des entreprises rentables et en croissance.
Comment ces dirigeants s’y prennent-ils exactement ? C’est la question principale que nous souhaitons approfondir dans ce numéro consacré à la gestion des entreprises de l’Afrique en émergence. Il s’agit de présenter des parcours d’entrepreneurs africains et des histoires d’entreprises nées sur ce continent, en apportant des détails sur les pratiques d’affaires, sur la gouvernance des entreprises, et sur les dispositifs de gestion qui réussissent (ou échouent) dans ces contextes difficiles.
Qu’il s’agisse de l’actionnariat, des relations avec les pouvoirs publics, des relations inter-entreprises, des pratiques comptables, fiscales et financières, des techniques de fabrication, de vente, d’innovation, ou encore des relations salariales, le projet est de contribuer à une analyse des pratiques et à les décrire telles qu’elles sont, sans préjuger de ce qu’elles devraient être et sans les évaluer en référence à des normes venues de l’étranger ou promues par des organismes internationaux.
Il s’agit de contextualiser les recherches, les concepts et les théories, de promouvoir des travaux sur l’Afrique réalisés par des Africains, d’adapter les méthodes déployées sur le terrain, et, surtout, de bannir les recherches « hors-sol » afin d’éviter ce que Voltaire nommait des « faussetés admirablement déduites » (Lettres Philosophiques XXV, 1734), autrement dit, des réponses erronées à de vrais problèmes.
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La Gazette de la Société et des Techniques
N°119 - Novembre 2022
"Comment redonner du sens au travail à l'hôpital ?"
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Par Damien Collard
Maître de conférence à l’université de Franche-Comté, auteur de Gériatrie : carrefour des souffrances, L’Harmattan, 2021
Les crises successives ont eu pour effet de fragiliser l’hôpital public et de miner le moral des personnels soignants, qui s’interrogent aujourd’hui sur le sens de leur métier. La perte d’attractivité de l’hôpital, le manque de personnel, l’alourdissement de la charge de travail, la dégradation continue des conditions de travail, ainsi que la mise en œuvre de mesures managériales mal perçues par les soignants (comme le développement de la flexibilité et le recours à la polyvalence), sont les symptômes les plus visibles de cette crise de sens au travail dont s’emparent aujourd’hui les médias. Comment refonder l’hôpital public et redonner du sens au travail à l’hôpital ? Sans attendre les mesures qui seront déployées en 2023 afin d’améliorer la gouvernance du système de soins, il est possible d’agir sur le management local afin de favoriser la discussion sur le travail.
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Réalités industrielles
Novembre 2022
"Hydrogène et décarbonation"
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Ce numéro a été coordonné par
Claude TRINK et Mathieu MONVILLE
Pôle de plasturgie de l’Est (PPE), Saint-Avold (Moselle)
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Préface de
Roland LESCURE
Ministre délégué chargé de l’Industrie
Le grand défi industriel du développement à grande échelle d’une filière hydrogène décarboné est en train de devenir une évidence. Ainsi, en raison du changement climatique, le Conseil européen a décidé en décembre 2020 de réduire en 2030 de 55 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à leur niveau de 1990, soit pour la décennie un rythme quintuple de celui des trente années précédentes.
À la suite de la crise économique du Covid-19, qui a rendu nécessaire un plan de relance sans précédent, et dans le cadre du plan France 2030, le gouvernement français a décidé d’investir 7 milliards d’euros pour l’hydrogène. Il s’agit là d’un effort remarquable d’autant que si dans le photovoltaïque, la Chine est encore aujourd’hui industriellement dominante, pour l’hydrogène, la France et l’Europe ressortent comme les mieux positionnées et entendent le rester.
Pour bien répondre à ces enjeux majeurs, une stratégie forte est nécessaire. Elle requiert une mobilisation multiple et repose sur le développement simultané des usages de l’hydrogène et de sa production locale décarbonée.
Lire la suite de la préface
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Introduction de Claude TRINK
et Mathieu MONVILLE :
Quelle stratégie pour la filière
de l’hydrogène décarboné ?
Le dihydrogène, noté H 2 et communément appelé « hydrogène », est une molécule intervenant dans de nombreux procédés essentiels. C’est un vecteur énergétique dont la combustion ne génère que de l’eau. Sa production est aujourd’hui issue à 95 % de la transformation de sources fossiles (charbon, pétrole ou gaz), avec le gaz naturel comme précurseur pour près de la moitié, et concourt à l’émission de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, CO 2). Sa génération est en ce sens fortement « carbonée ».
La production d’un hydrogène faiblement carboné, voire « décarboné », se fait essentiellement par quatre voies : extraire de l’hydrogène directement de gisements en sous-sol ; associer aux procédés carbonés actuels le stockage dans des couches géologiques du CO 2 émis ; avoir recours à la pyrolyse du méthane qui génère hydrogène et carbone solide ; ou produire l’hydrogène via l’électrolyse de l’eau à partir d’une électricité peu carbonée de type nucléaire, éolien, solaire ou hydroélectrique.
L’enjeu de la décarbonation est d’éviter à la fois de recourir aux ressources fossiles et de générer des émissions de gaz à effet de serre. L’hydrogène décarboné suscite l’enthousiasme, car il peut concourir à la décarbonation de nombreux usages : production de la molécule pour l’industrie sans recourir à des ressources fossiles ; décarbonation de procédés industriels en sidérurgie, dans les cimenteries, pour la production d’engrais ; utilisation pour la mobilité lourde (navires, trains, poids-lourds, bus, avions).
Lire la suite de l'introduction
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La Lettre des Annales des Mines
Télédoc 797
120, rue de Bercy
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Cet e-mail a été envoyé à myriam.michaux@finances.gouv.fr
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