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La lettre des

n° 78
Mai 2019


http://www.annales.org/

 

«Se défier du ton d'assurance qu'il est si facile de prendre et si dangereux d'écouter»

Charles Coquebert, Journal des mines n°1, Vendémiaire An III (septembre 1794)


 Table-ronde du jeudi 16 mai 2019 à 18 heures  :
« Les nouveaux horizons de l’Europe spatiale »

A l’occasion de la sortie du numéro de mai de Réalités industrielles, la rédaction des Annales des Mines est heureuse de vous convier à une table-ronde organisée à l’Ecole des Mines de Paris, le jeudi 16 mai 2019 à 18h.
Inscription sur  https://www.galileo.finances.gouv.fr/index.php/457829
Programme et informations pratiques


 Nos dernieres parutions

Série Réalités Industrielles - Mai 2019 - Les nouveaux horizons de l’Europe spatiale 

Série Réalités Industrielles - Mai 2019
« Les nouveaux horizons de l’Europe spatiale »

Coordonné par Jacques SERRIS


En 1961, le général de Gaulle, convaincu que la maîtrise du spatial serait un jour un élément central de la souveraine­té de la France, créa le Centre national d’études spatiales en lui assignant comme première mission de développer la fusée Diamant, le premier lanceur national. Plus d’un demi-siècle plus tard, le soutien politique au secteur spatial est toujours aussi fort et il s’incarne désormais au niveau européen. Ariane 5 et demain Ariane 6 sont d’immenses réus­sites pour l’Europe, tout comme Galileo, dont les performances surpassent celles du GPS américain.
Ces succès constituent autant d’atouts pour préparer l’avenir, face aux transformations profondes que connaît le secteur spatial et qu’il est convenu d’appeler « New Space ». Ce phénomène résulte avant tout d’une accélération sans précé­dent de l’innovation, portée par une abondance de capitaux publics et privés, par l’abaissement des barrières à l’entrée (chute du coût d’accès à l’espace, miniaturisation des satellites, procédés industriels en rupture, etc.), et par la promesse de nouveaux services fondés sur des infrastructures spatiales et répondant aux besoins les plus divers, de l’Internet des objets à l’agriculture de précision, en passant par la sécurité.

Lire la suite de la préface de Frédérique VIDAL,
Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation


Le dernier numéro des Annales des Mines consacré aux « Industries de l’espace » date de 2012. Il soulignait cinq défis pour l’Europe spatiale. A bien des égards, ces défis restent d’actualité : la mise en place d’une gouvernance européenne intégrant harmonieusement et efficacement l’Union européenne, l’Agence spatiale européenne ainsi que les États membres et leurs agences nationales ; la contribution de l’espace à la satisfaction des besoins des citoyens et en appui à des politiques publiques ; les besoins de l’Europe en matière de Défense et sécurité ; l’exploration de l’Univers ; l’indépendance technologique et l’accès à l’espace. Les réalisations engrangées depuis en réponse à ces défis montrent que, pour que l’Europe reste parmi les leaders spatiaux, la continuité des efforts est cruciale. Elle est en effet la clé pour réussir !
Et pourtant, s’il est clair que la persévérance reste nécessaire, on a le sentiment que l’activité spatiale se développe aujourd’hui dans un monde largement différent de ce qu’il était il y a sept ans.

Lire la suite de l'avant propos de Jacques SERRIS,
Conseil général de l'Economie


La Gazette de la Société et des Techniques
n° 102 – Mai 2019
L’inattendu retour en grâce des points de vente physiques
Christophe DESHAYES,
Digital Matters et École de Paris du management

Amazon a récemment investi dans des magasins physiques pour vendre des livres et pris le contrôle d’une grande chaîne de supermarchés bios. Est-ce le signe que, contrairement aux idées reçues, les boutiques ou autres points de vente auraient de l’avenir même à l’heure du e-commerce et de la banque en ligne ?

 

 


  Nos precedentes parutions

Responsabilité et Environnement n° 94 - Cartographie : naviguer avec les cartes du XXIe siècle

 

Série Responsabilité & Environnement
n° 94 - Avril 2019
Cartographie 4.0 : Naviguer avec les cartes du XXIe siècle
Coordonné par Françoise ROURE et Didier PILLET


Quatre générations de Cassini se sont succédé à la tête de l’Observatoire de Paris et de l’Académie des Sciences, fondée en 1666 par Colbert, déclinant ainsi dans l’ordre chronologique les quatre grandes étapes de la fabrication de la première carte détaillée de tout un pays, qui porte le nom de leur dynastie : astronomie avec Giovanni-Domenico Cassini (1625-1712), géodésie avec Jacques Cassini (1677-1756), topographie avec César-François Cassini de Thury (1714-1784) et, enfin, cartographie stricto sensu avec Jean-Dominique (1747-1845). La Révolution française bouscule quelque peu cette remarquable continuité historique en emprisonnant le quatrième de la lignée au moment de la Terreur. Ce dernier échappe cependant à la guillotine, mais se voit dépossédé des 181 cuivres et des tirages afférents de la carte familiale à l’échelle de 1 ligne pour 100 toises (environ 1/86 400) qui devient propriété du Dépôt de la Guerre et passe donc du domaine civil au statut militaire.
Lire la suite de la préface : De la carte de Cassini à la Géoplateforme de l’Etat
de Daniel BURSAUX,
IGN


La production des cartes a connu, avec la numérisation de la société, une révolution copernicienne, dont nous observons les effets dans notre vie quotidienne, personnelle et professionnelle. La possibilité d’intégrer dans les cartes de grandes quantités de données hétérogènes, réelles ou créées, pour offrir une représentation visuelle dédiée à un endroit et/ou à un usage précis, représente un fort potentiel d’innovation quant aux applications et services induits, et, par conséquent, une gamme de services à valeur ajoutée en expansion rapide.
Les équipements et logiciels d’acquisition de données cartographiques utilisés par les pilotes de drones se multiplient, des données qui sont rapidement agrégées en trois dimensions, notamment en milieu urbain dense au bâti élevé que l’on rencontre dans les mégalopoles asiatiques ou américaines, pour des usages ciblés sur des endroits d’intérêt.
Lire la suite de l'introduction de Françoise ROURE et Didier PILLET,
Conseil général de l'Economie


  Les partenaires des Annales des Mines publient

le travail en mouvement

La belle époque de l’industrie française
Témoignages d’ingénieurs de l’aluminium de Pechiney et Ugine (années 1950-1980)

Par Cédric NEUMANN et Jérôme PELLISSIER-TANON

Ref.2c éditions - Collection Paroles et Histoire
En vente en librairie

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France se reconstruit en profondeur après des années d’incertitudes, puis de souffrances. C’est l’apogée de la société industrielle, avec l’essor de la productivité, de la mécanisation et l’arrivée de nouveaux produits. C’est aussi l’avènement progressif de la société de consommation ; les ménages s’équipent, notamment en électroménager et dans l'automobile. Le pays connaît une croissance économique soutenue – 5 % par an en moyenne ! ; on parle alors de plein emploi. Les années 1970 vont donner un coup d’arrêt à cette envolée, puis dans les décennies suivantes, les Français assistent à la recomposition en profondeur d’une économie progressivement découplée de son moteur industriel. Au fur et à mesure que s’effacent les traces de ce passé, la mémoire collective retient alors les images et les souvenirs d’une belle époque fondée sur le travail industriel.
Ce livre a pour ambition d’apporter un éclairage original sur ces années qui ont changé la France. Il plonge au coeur d’une grande entreprise emblématique de l’industrie française, Pechiney, créée en 1855 et devenue Pechiney Ugine Kuhlmann en 1971. L’entreprise règne alors sur un secteur clé de l’industrie française, celui de la production d’aluminium, qui connaît une croissance spectaculaire. Ce livre donne la parole à ceux qui ont contribué à faire cette industrie, à asseoir son développement. Acteurs et témoins clés de cette histoire, les ingénieurs de l’aluminium livrent le récit croisé de leurs parcours, des pratiques professionnelles, des continuités et des ruptures. Par leur témoignage, entre mémoire et histoire, le lecteur est à même d’appréhender ce que fut la production et le travail à la belle époque de l’industrie française.


le travail en mouvement

Le travail en mouvement

Sous la direction d'Emilie BOURDU, Michel LALLEMENT, Pierre VELTZ, Thierry WEIL

Editeur : Presse des Mines

Depuis plusieurs années, les indices d’une vaste recomposition du travail n’ont cessé de se multiplier. Outre la révolution numérique dont nous commençons à peine à percevoir et à anticiper les effets multiples, il faut compter avec de nouvelles formes d’organisation des activités productives qui en appellent à toujours plus d’engagement, de responsabilisation et de collaborations horizontales au travail. À l’image des transformations qui affectent les lieux comme les temps des pratiques professionnelles, ce sont les frontières mêmes du travail qui sont aujourd’hui en train de bouger, avec le développement du salariat précaire, de la parasubordination et de la multi-activité. Les régulations comme les relations sociales en ressortent passablement ébranlées.

Convaincus du rôle nodal que joue le travail dans la cohésion de nos sociétés, 50 contributeurs croisent les thèmes et les disciplines pour prendre la mesure des transformations en cours, repérer les constances et les innovations, mais aussi les utopies concrètes locales ou encore les enjeux mondiaux qui interpellent les gouvernements, les entreprises transnationales, les syndicats et l’Organisation internationale du travail. 

Consulter des extraits de l'ouvrage

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 A noter dans vos agendas

fnep-lafabrique

cultivons notre industrie

Jeudi 23 mai de 18h à 20h
à l’ENA
2, avenue de l’Observatoire
75006 Paris

L’industrie à la française : un jardin encore cultivable ?

 

Cette soirée est organisée à l’occasion de la publication de l'ouvrage Cultivons notre industrie. Un défi culturel, humain et territorial, co-écrit par les membres de la Mission d’études 2018 de la FNEP*
En présence d'Agnès PANNIER-RUNACHER, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Economie et des Finances 
Louis GALLOIS et Pierre-André de CHALENDAR, co-présidents de La Fabrique de l'industrie
Jérôme NANTY, président de la Fondation Nationale Entreprise et Performance sont heureux de vous convier à une soirée conférence-débat
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La désindustrialisation n’est pas une fatalité ! En France, mais aussi en Allemagne, Suisse, Italie, Angleterre, Corée du Sud et aux États-Unis, nous avons rencontré des industriels, des chefs d’entreprise, des acteurs académiques et des décideurs publics pour saisir leurs visions et examiner leurs pratiques. Cet ouvrage présente les enseignements et recommandations que nous en avons tirés. 

Un cocktail vous sera proposé pour prolonger les échanges à partir de 20h.

Télécharger le bulletin d'inscription

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*Membres de la Mission 2018
Nawal DESINDES (Air France), Charles-Henri GUILLOT (Transdev), Charles-Emmanuel IMPALLOMENI (Aéroports de Paris Ingénierie), Antoine LAGOUTTE (DGGN), Christophe MIEYEVILLE (GRTgaz), Caroline MINI (La Fabrique de l’industrie), François ROBIN (Atos), Jacques TASSY (RTE), Simon DESINDES (Agence des participations de l’Etat)


La Lettre des Annales des mines

Télédoc 797, 120, rue de Bercy – 75572 – Paris cedex 12
Courriel : redactiondesannalesdesmines.cgeiet@finances.gouv.fr

Accès au site : http://www.annales.org/