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Cet obscur objet du débat : le temps de travail
Par Éric BALLOT, Pascal LE MASSON, Frédérique PALLEZ et Blanche SEGRESTIN
Centre de Recherche en Gestion (CSG) – École des Mines de Paris
Que savons-nous du temps de travail ?
Si la loi le définit comme le temps pendant lequel le salarié est à la disposition permanente de l’employeur sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles, l’observation attentive des mises en œuvre locales fait ressortir une notion à la fois floue dans sa définition opératoire et extraordinairement variée dans applications concrètes.
Alors que l’application des 35 heures
amène les partenaires sociaux à reconsidérer en profondeur
leurs positions, que savons-nous donc vraiment du temps de travail, tel
qu’il est vécu, défini, mesuré et contrôlé
dans les entreprises ?
LE SUJET évident de l’ENTENTE : les 35 heures
Commentaires sur l’article de E. Ballot, P. Le Masson, F. Pallez et B. Segrestin
" Cet obscur objet du débat : le temps de travail "
Par Dominique TONNEAU
Centre de gestion scientifique CSG – École des Mines de Paris
L’histoire a abouti à des compromis liés aux spécificités de chaque entreprise ou aux conditions de travail locales, qui se sont parfois traduites par des modes particuliers de décompte du temps.
A partir du moment où l’on remet
tout à plat, c’est toute cette problématique qui va ressurgir,
avec son cortège d’incompréhensions de part et d’autre.
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Stratégies de profit, formes d’internationalisation et nouveaux espaces de l’industrie automobile
Par Robert BOYER
Directeur de recherche CNRS, CEPREMAP, EHESS
et Michel FREYSSENET
Directeur de recherche CNRS, CSU, GERPISA-Université d’Évry
La production " au plus juste " et la globalisation sont-elles les conditions nécessaires de la réussite pour les firmes de l’industrie automobile à l’avenir, comme l’affirment de nombreux commentateurs et experts, ou bien peut-on discerner plusieurs voies possibles ?
Pour répondre à cette question, il convient de faire un retour sur l’histoire des firmes automobiles depuis le début des années soixante-dix.
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LA régulation des marchés
Réflexions à partir de l’expérience du premier régulateur britannique, Sir Bryan CARSBERG
Par Hervé DUMEZ et Alain JEUNEMAÏTRE
Centre de recherche en Gestion (CRG° - École Polytechnique
British Telecom a été la
première grande entreprise britannique à être privatisée.
Ce processus s’est accompagné de la création d’un régulateur
– le premier, là aussi – du marché des télécoms,
le Director General of Telecom, assisté d’un service administratif,
l’OFTEL. C’est Sir Bryan Carsberg qui a été nommé
à ce poste et a donc assumé le premier les fonctions de régulateur
de marché, avant que ne soient créés, par la suite,
des régulateurs pour le marché de l’électricité,
du gaz, de l’eau, du rail, etc.
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L’APPROCHE CHINOISE DE LA NÉGOCIATION
Stratégies et stratagèmes
Par Guy-Olivier FAURE
Université de la Sorbonne, Paris V
China – Europe International Business School, Shanghaï
" On ne doit pas cuisiner du fromage de
soja dans une marmite à poisson " souligne la sagesse populaire
chinoise. Négocier avec des Chinois relève pourtant souvent,
pour les Occidentaux, de cette alchimie très particulière
dans laquelle incertitudes et incompréhensions occupent une place
parfois démesurée. Cela tient au fait que le négociateur
chinois assied sa démarche sur un ensemble d’hypothèses radicalement
différentes de celles sur lesquelles repose l’approche de ses interlocuteurs
occidentaux.
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CHRONIQUES D’UN MANAGEMENT AFRICAIN
Par Alain HENRY
Chargé d’études à l’Agence française de développement
Chercheur associé à Gestion & Société (CNRS)
La publication par un grand patron des " secrets " de sa réussite est un genre classique. Pourtant le livre de Marcel Zadi Kess* est exceptionnel. Provenant d’un dirigeant africain, déjà, il s’agit d’une première. Mais, surtout, l’auteur présente sa vision d’un management moderne et néanmoins spécifique à son contexte culturel.
Il livre ainsi un enseignement original et utile.
Cependant, la démonstration risque de demeurer en partie voilée au regard occidental par la forme dans laquelle elle s’offre.
*M. Zadi Kessy, Culture africaine et management
de l’entreprise moderne, ED. CEDA, OCT. 1998, Abidjan
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COMME LA PESTE…
Grasset/Le Monde, janvier 1999
Par Claude RIVELINE
Professeur à l’École
des Mines de Paris
LES CULTURES MANAGERIALES : DES CULTURES POLITIQUES ?
A propos du livre : " Cultures et mondialisation ", sous la direction de Philippe d’Iribarne
Le Seuil, Paris, 1998
Par Michel MATHEU,
Commissariat général
au Plan
L’Économie s’APPLIQUE-T-ELLE AU DROIT ?
A propos du livre de T. Kirat : " Économie du droit "
Collection Repères, édition La Découverte
Par François LéVÊQUE
CERNA – Ecole des Mines
de Paris
LA RECHERCHE A L’AIDE DE LA POLITIQUE INDUSTRIELLE
A propos de l’ouvrage d’Anne-Sophie Perriaux
" Renault et les Sciences sociales (1948-1991) "
ED. S.Arslan, 1998
Par Blanche SEGRESTIN
CGS – École des Mines de Paris
L’HOMME éCONOMIQUE ET LA COORDINATION DE L’AGIR
A propos de l’ouvrage de Peter Koslowski : " Principes d’économie éthique "
Éditions du Cerf, paris, 1998
Par Yvon Pesqueux
Groupe HEC
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LE SUCCÉS des marques dérivées
Par Éric DELATTRE
Professeur – IUT de l’Oise – CREIL
Qu’ont en commun Candy’up, Danette, Nescafé ou Gerlinéa ?
Il s’agit de marques dérivées, dont le nom est construit à partir du radical de celui d’une grande marque à forte notoriété, et qui bénéficient, dès lors, d’une partie de la notoriété de la grande marque, tout en ayant leurs caractéristiques propres. L’univers des marques s’élargissant sans cesse, cette pratique se développe aussi pour marquer l’appartenance de plusieurs entreprises ou enseignes à un même groupe.
Mais elle ne doit cependant pas devenir
systématique : en multipliant les marques dérivées,
on risque, en effet, d’épuiser la grande marque.
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UNE CLASSIFICATION POUR Gérer les compétences ?
Le difficile mariage de l’individu et de l’organisation
Par Christian DEFELIX
École Supèrieure des Affaires – Université Pierre Mendès France – Grenoble II
Face à des systèmes de classification de plus en plus nombreux à faire référence au poste et aux capacités de la personne, les cadres, acteurs de la GRH au quotidien, doivent gérer de multiples tensions entre individus et organisation. Comment, en effet, intégrer dans un même outil, la prise en compte des postes et celle des compétences ? Peut-on " marier " l’individu et l’organisation, la compétence et l’emploi ? Quelles conséquences, managériales notamment, de tels dispositifs peuvent-ils avoir ?
A travers l’expérience de France
Télécom, l’auteur propose une grille de lecture de ces différentes
pratique.
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Le naufrage du CAR-FERRY " HERALD OF FREE ENTERPRISE "
Une crise à double visage
Par Christophe ROUX-DUFORT
Professeur – Département Management et Stratégie – Groupe EDHEC
Cet article propose une discussion critique du concept de crise en proposant deux angles d’analyse.
L’option événementielle ou symptomatique donne à voir le concept sous l’angle de l’événement déclencheur de la crise et de ses symptômes, l’option processuelle lui confère une dynamique d’incubation, d’évolution et d’amplification prise dans un laps de temps et un espace élargi.
L’étude du naufrage du Herald of Free Enterprise permet de mettre en évidence les faiblesses de l’approche événementielle au profit de l’approche processuelle pour comprendre les logiques d’incubation et de déclenchement des crises (1).