Dans l’euphorie qui a saisi les
marchés financiers et s’est traduite par la bulle que l’on sait,
les LBO ont été l’objet d’un emballement
frénétique : les financiers y avaient trouvé l’une
des meilleures martingales, et les industriels une manière
efficace de réveiller les entreprises endormies. Après
l’éclatement de la bulle, les LBO ont-ils encore un avenir ?
Non, dit souvent la presse, pour qui « la fête est finie
». Si, estiment Guillaume Appéré et François
Rosenfeld, mais à condition de les considérer comme des
« ateliers de réparation du capitalisme ».
Guillaume
Appéré et François Rosenfeld
ingénieurs des mines