Jadis, l’État intervenait massivement pour parer aux conséquences sociales des sinistres industriels.

Mais il n’en a plus la légitimité, avec l’ouverture des marchés et les restrictions imposées par Bruxelles,
ni peut-être les moyens, compte tenu du coût pour les finances publiques du traitement social des restructurations.

Mais ce n’est pas pour autant qu’il se désintéresse des mutations économiques : un nouveau rôle de l’État, via notamment ses représentants territoriaux, est en train de s’inventer sur le terrain.
 
 

                                                                                Franck Aggeri, maître-assistant
                                                                                et Frédérique Pallez, professeur, centre de gestion scientifique,
                                                                                Ecole des mines de Paris
 

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