|
|
La Lettre des Annales des Mines
N° 134 - Janvier 2024
______________________________________________________
|
|
|
|
|
|
|
Toute l'équipe des Annales des Mines vous présente ses meilleurs voeux pour l'année 2024 et en profite pour vous remercier de votre confiance et votre fidélité en cette année où nous célébrons les 230 ans d'existence de la revue.
Nous sommes heureux de vous accompagner au travers de nos revues thématiques, au fil de l’actualité, qu’elle soit économique, industrielle, écologique ou numérique.
|
|
|
|
|
|
|
|
Table ronde "Biothérapies et bioproductions"
Lundi 22 janvier 2024 de 18h00 à 19h30
en présentiel à Bercy ou distanciel sur Webex |
|
|
Nos nouvelles publications
|
|
|
|
|
|
|
Responsabilité & Environnement
N°113 - Janvier 2024
"Le nouveau nucléaire"
|
|
Ce numéro a été coordonné par
Vincent Le BIEZ
Délégation interministérielle au nouveau nucléaire (DINN)
______
Préface de Joël BARRE
Délégué Interministériel au Nouveau Nucléaire, en charge de la supervision des programmes industriels de nouveau nucléaire en France
La France entretient avec l’énergie nucléaire un rapport sans équivalent parmi les autres pays du monde. Depuis l’impulsion donnée par le Général de Gaulle aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, avec l’ordonnance du 18 octobre 1945 créant le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA), en passant par le plan Messmer lancé en 1974, jusqu’à l’annonce d’un programme de construction de réacteurs nucléaires faite par le président de la République à l’occasion de son discours du 10 février 2022 à Belfort, le nucléaire occupe une place de premier plan dans la politique énergétique française.
Certes, les trois dernières décennies ont été moins porteuses pour l’atome en France et ont pu faire croire que le sort du nucléaire était en sursis. Dans un contexte de relative abondance énergétique et de moindre préoccupation quant à la souveraineté énergétique, les accidents de Tchernobyl (1986) et Fukushima (2011) ont conduit une part croissante de l’opinion publique, en France et dans le monde, à s’opposer au nucléaire comme source d’énergie.
Le changement de cap s’est opéré en plusieurs étapes au cours des dernières années : d’abord le discours du président
de la République au Creusot en décembre 2020 indiquant que l’avenir énergétique de la France passait par le nucléaire et lançant le projet de nouveau porte-avions à propulsion nucléaire, puis la remise par EDF à l’État d’une proposition concernant la construction de 6 réacteurs de technologie EPR2 à l’été 2021, confortée par l’étude technico-économique « Futurs énergétiques 2050 » publiée par RTE à l’automne 2021, et enfin le discours de Belfort en février 2022 traçant la perspective d’un programme de construction de 6 réacteurs de type EPR2, porté par EDF, et la mise à l’étude de la construction de 8 réacteurs additionnels.
Introduction de Vincent Le BIEZ et Paul de LAPEYRIÉRE
DINN
|
Après un hiver pour l’industrie nucléaire, long de presque trois décennies dans les pays occidentaux, l’heure serait-elle venue du « nouveau nucléaire » ? Ce terme recouvre en pratique plusieurs réalités : de nouveaux réacteurs, dits de troisième génération, dont la technologie est déjà maîtrisée et qui répondent à de fortes exigences de sûreté, des réacteurs de technologies nouvelles, dites de quatrième génération visant à utiliser plus efficacement les ressources en matières fissiles et à générer moins de déchets nucléaires, ou encore des réacteurs de petite taille (SMR) dont le modèle économique est basé sur la production de série plutôt que sur l’effet de taille qui avait
prévalu jusqu’alors.
Le nouveau nucléaire se distingue du nucléaire existant, c’est-à-dire la base installée (principalement au cours des décennies 1970 à 1990) qui est la deuxième source mondiale d’électricité décarbonée derrière l’hydroélectricité (mais la première en Europe, aux États-Unis ou au Japon) et dont la prolongation de la durée de vie en toute sûreté représente un défi industriel et énergétique majeur. C’est ce qu’on appelle le Grand Carénage pour le parc nucléaire français d’EDF, avec l’ambition d’amener les réacteurs actuels à 60 ans et au-delà. S’il n’en sera pas question dans le présent numéro des Annales des Mines, il est important de préciser que les enjeux et la dynamique nouvelle en faveur du nucléaire ne se réduisent pas au nouveau nucléaire.
|
Lire la suite de l'introduction |
Sommaire du numéro |
|
|
|
|
|
|
|
Nos publications récentes
|
|
|
|
|
|
|
Enjeux numériques
Décembre 2023
"Le numérique et
la mutation des marchés"
|
|
Ce numéro contient un dossier sur la gestion des entreprises en période d’inflation et 4 articles sur des thèmes variés.
______
|
|
|
|
|
|
|
|
Gérer & Comprendre
N°154 - Décembre 2023
|
|
Ce numéro contient un dossier sur la gestion des entreprises en période d’inflation et 4 articles sur des thèmes variés.
______
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La Lettre des Annales des Mines
Télédoc 797
120, rue de Bercy
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Cet e-mail a été envoyé à myriam.michaux@finances.gouv.fr
Vous avez reçu cet email car vous vous êtes inscrit à La Lettre des Annales des Mines.
|
|
|
|
|
|
|
|