La Lettre des Annales des Mines
n° 97 - Décembre 2020
 
Enjeux Numériques
n° 12 - Décembre 2020

Intelligences artificielles et humaines, quelles interactions ?
 
Le dossier a été coordonné
par Arnaud de LA FORTELLE
PSL – MINES ParisTech
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L’intelligence artificielle fascine : l’esprit humain démultiplié par la machine ! Les conséquences sont fantastiques, en termes opérationnels, mais aussi sociaux, à tel point que le développement des intelligences artificielles (IA) a suscité des mises en garde contre une possible fin de l’humanité par des personnes comme Stephen Hawking ou Bill Gates. Bien d’autres personnes ont appelé à la vigilance, il n’est que de lire les signataires de la lettre ouverte de l’institut Future of Life1 : il ne s’agit pourtant pas de technophobes ni d’ignares. On peut donc se poser la question : où allons-nous ?
En premier lieu, qu’est-ce ? Une présentation classique de l’intelligence artificielle est de la comparer aux activités humaines, la plupart du temps afin de les mettre en confrontation (test de Turing), voire en concurrence, parfois jusqu’au point – pour les tenants du transhumanisme – où l’humain serait totalement supplanté. C’est une présentation « efficace », attractive, mais finalement très prospective et éloignée d’aujourd’hui. Alors oui, les conséquences du déploiement des algorithmes d’IA sont impressionnantes, mais la réalité ne ressemble pas aux oeuvres de fiction. C’est tout l’objet de ce numéro, se confronter à ce que fait l’intelligence artificielle, et comment elle le fait. Mais aussi se poser la question de ce qu’elle ne fait pas.
Aussi avons-nous demandé à quelques experts de nous apporter leurs lumières sur cette question : quelles interactions entre intelligences artificielles et humaines ? Collaboration, confrontation ou substitution ? Et adaptation ?
 
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Gérer & Comprendre
n° 142 - Décembre 2020
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  • Les officines belges face aux
    « supermarchés du médicament »

     
  • Les avis de salariés sur Glassdoor
    à l’épreuve de la fiabilité

     
  • Une approche interactionniste des faits religieux au travail
 
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La Gazette de la Société
et des Techniques
n° 109 - Novembre 2020

Les entreprises occidentales
peuvent-elles vraiment profiter
de l’ouverture de la Chine ?
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Par Victor MABILLE et Arthur NEVEU, 
Ingénieurs des Mines


Loin des visions encore répandues chez nous d’une Chine « atelier du monde » ou qui développe des champions nationaux en leur réservant le marché intérieur avec un protectionnisme agressif, les industriels que nous avons interrogés au cours de notre formation au Corps des Mines décrivent une nouvelle phase de l’évolution économique de la Chine. Dans beaucoup de secteurs, elle a atteint la même maturité industrielle que les entreprises occidentales. Pour se développer, elle n’a plus besoin de mesures protectionnistes, mais, au contraire, cherche à normaliser son économie et à pleinement intégrer le multilatéralisme mondial. Ses champions nationaux ont besoin d'un cadre compétitif propice aux innovations plutôt que d’un blocage de la concurrence. Cette ouverture ne rend pourtant pas le marché chinois plus facile d’accès pour des entreprises françaises.
 
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Nos publications récentes
Réalités Industrielles
Novembre 2020

La propriété industrielle
 
Le dossier a été coordonné par Pascal FAURE
Directeur général de l’INPI
(Institut national de la propriété industrielle)

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Comment une entreprise de moins de mille cinq cents personnes peut-elle jouer un rôle clé dans un secteur économique mondialisé, hautement compétitif et peuplé de groupes puissants ? Née avec une innovation de rupture, la PME grenobloise Soitec dispose aujourd’hui de trois mille cinq cents brevets sur le processus de fabrication d’éléments électroniques qui équipent une majorité de produits, tels que des ordinateurs et des tablettes. Cette entreprise a fait de la propriété industrielle un élément essentiel de sa croissance.

La propriété industrielle est la fondation juridique cruciale sur laquelle la révolution industrielle a pu émerger et s’épanouir.
Si des prémices en sont discernables dès l’Antiquité, puis au Moyen Âge avec les patentes, la propriété industrielle prend sa forme actuelle à la fin du XVIIIe siècle. Un brevet est alors considéré comme un droit de propriété et non plus comme la simple attribution d’un privilège. Les industries naissantes ‒ au Royaume-Uni, aux États-Unis et en France, notamment ‒ s’appuient ainsi sur un système de brevets. En France, la première demande de brevet est déposée le 10 juin 1791 par Louis-François Ollivier, manufacturier de faïence, pour des «procédés de fabrication de la terre noire anglaise, de la terre nommée bambou, [...] de la terre blanche, de la terre imitant le bronze antique […]». Les deux autres principales composantes de la propriété industrielle, les marques et les dessins et modèles, s’épanouissent au XIXe siècle. La première marque a été enregistrée en France, le 17 août 1858, par un pharmacien nommé Boutigny, pour un vin antilymphatique.
 
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