La lettre des

n° 11 - Décembre 2013

http://www.annales.org/

«Se défier du ton d'assurance qu'il est si facile de prendre et si dangereux d'écouter»

Charles Coquebert, Journal des mines n°1, Vendémiaire An III (septembre 1794)

Créé en 1998, le site des Annales des Mines est probablement un des plus anciens sites français dédiés à une revue. Il avait été régulièrement amélioré depuis sa mise en place, mais son apparence et surtout son ergonomie avaient vieilli. Nous vous proposons aujourd’hui une version entièrement refondue, que vous trouverez à l’adresse habituelle : http://www.annales.org/
Nous espérons que ce nouveau site vous donnera satisfaction.   

Il est cependant probable qu’un certain nombre de bogues s'y soient glissés. Pourriez-vous nous les signaler par courriel à l’adresse suivante :   redactiondesannalesdesmines.cgeiet@finances.gouv.fr. Nous vous remercions par avance pour votre aide !

NB: Pour visualiser correctement le nouveau site, il peut être nécessaire que vous "rafraîchissiez" votre navigateur (touche F5)

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Série Réalités Industrielles - Novembre 2013
Les industries de l'art de vivre
Coordonné par Thomas PARIS, PREG-CRG, École polytechnique

Voir le sommaire complet du numéro et les résumés des articles

« France, mère des arts, des armes et des lois », chantait Joachim du Bellay dans un de ses sonnets. Mère des arts assurément, et cet art de vivre est un des atouts que le monde reconnaît volontiers à notre pays. Façon d’être ? Certes ! Mais aussi, et surtout, le produit longuement élaboré de savoir-faire, de métiers, d’industries, de design, un creuset où fusionnent mille talents. Et une source majeure de revenus et d’emplois pour notre pays, regroupant de près ou de loin les industries et services du luxe, le tourisme, la gastronomie, l’architecture, les métiers d’art, la créativité et l’inventivité, tout ce qui concourt à une qualité remarquable. Les auteurs de ce numéro des Annales des Mines esquissent un concept qui échappe à la statistique, mais qui est source à la fois de rayonnement pour le pays, de bien-être pour ses citoyens, de prospérité et d’amélioration de son commerce extérieur, et également d’emplois. Ils en tracent les voies d’avenir.

Lire la suite de l'avant-propos par Arnaud  MONTEBOURG

La dimension structurelle de la crise que nous traversons a conduit la France à s’en- gager dans ce que l’on pourrait qualifier d’introspection prospective, qui consiste, dans l’invention de son avenir, à s’interroger sur ses atouts. Qu’il s’agisse du redressement productif ou d’investissements d’avenir, les grands choix qui sont faits aujourd’hui incorporent un regard sur le passé, qu’il porte sur la méthode ou sur le fond. La France construit un avenir qu’elle ancre dans son passé.

Lire la suite de l'introduction de Thomas PARIS

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La Gazette de la Société et des Techniques
n°74 – Novembre 2013
Tourisme : comment échapper au mythe du laquais
Par Julien BARNU et Amine HAMOUCHE,
Ingénieurs des mines

Fraction considérable du produit intérieur brut, unanimement reconnu comme source d’emplois nombreux et non délocalisables, le tourisme est pourtant largement négligé par les décideurs politiques français. De nombreux rapports ont parfaitement identifié les actions à engager pour enrayer la perte de compétitivité de plus en plus manifeste de notre industrie touristique, mais le principal obstacle à leur mise en œuvre est d’ordre psychologique. Seul un remède qui saura tenir compte de notre histoire et de nos atavismes culturels pourra nous sortir de ce blocage historique : il faut créer en France une conscience touristique nationale. D’autres pays ont affronté les mêmes difficultés et les ont ainsi surmontées. Cet article fait suite à un mémoire de troisième année d’ingénieurs des Mines dans le cadre duquel nous avons rencontré des professionnels du tourisme, des acteurs politiques ainsi que des historiens et des sociologues.

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Les ingénieurs des Télécommunications dans la France contemporaine Réseaux, innovation et territoires (XIXe-XXe siècles)
sous la direction scientifique de Pascal GRISET

La cause semblerait entendue… Nous vivons dans la société de l’information et de la communication depuis la « révolution » Internet. Cette mutation serait née aux États-Unis. Elle nous ouvrirait un monde du « virtuel » et marquerait le triomphe de l’immatériel. Aucune de ces affirmations n’est totalement inexacte, mais toutes reflètent une vision déformée, sans recul historique ni profondeur d’analyse de notre réalité numérique. Ce livre porte le regard sur le rôle du corps des Télécommunications (aujourd’hui fusionné avec le corps des Mines) et, à travers lui, sur l’histoire de ce domaine depuis le milieu du XIXe siècle. Il souligne que la réalité américaine, pour être incontournable, ne fut pas la seule et qu’en se mobilisant pour un projet national, ces ingénieurs formés par leur pays surent donner à la France un rôle majeur dans le développement d’un secteur essentiel pour la prospérité et la souveraineté des nations. Télégraphie, téléphonie, câbles sous- marins, satellites, réseaux de données, Internet, Web, mobiles… en un siècle et demi les dispositifs techniques se sont succédé et ont vu la France s’intégrer avec plus ou moins d’à-propos dans un mouvement qui a transformé le monde.

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A quoi servent les filières ?

Réactions à la note de La Fabrique

Filières ou clusters : quel outil pour la politique industrielle ?, point de vue de Jean-Luc Gaffard

Réaction de Sylvain Dorschner à la note "A quoi servent les filières ?"

Réaction d'Agnès Paillard à la note "A quoi servent les filières ?"

La Fabrique présente ses travaux aux Journée de l’économie de Lyon

La Fabrique de l’industrie a le plaisir de vous informer de la parution de sa dernière publication intitulée A quoi servent les filières ?.
Quel est donc l’apport d’un raisonnement en termes de filières pour porter une politique industrielle ambitieuse ? Cette approche est essentielle pour mobiliser l'ensemble des acteurs (grands groupes et fournisseurs notamment) autour d'une stratégie commune de long terme. Toutefois, ne risque-t-elle pas dans certains cas de cantonner l’action politique dans un cadre restrictif voire dépassé ? En particulier, exclut-elle les entreprises multi-filières ou encore celles pratiquant des fertilisations croisées dans le cadre des pôles de compétitivité ? Quelle comparaison avec la politique industrielle menée par notre voisin allemand ?
Conformément aux pratiques de La Fabrique, dont l’objectif est de stimuler les débats sur les enjeux de l’industrie en confrontant des perspectives multiples, une première version d’un document de travail a été soumise à de nombreux experts et enrichie grâce aux commentaires et réactions de ceux-ci.
Cette publication a également fait l'objet d'une mise en débat lors des Journées de l'économie (Jéco) qui se sont déroulées à Lyon du 14 au 16 novembre 2013. Par ailleurs, le dernier numéro de Problèmes économiques intègre un résumé de cette note et la réaction de M. Gallois au titre de sa fonction au Commissariat général à l'nvestissement.

La performance économique de l'Allemagne au cours de la dernière décennie fait l'objet de nombreuses études, en particulier en France. Réfomes du marché du travail, efficacité du système de formation, politique industrielle... autant d'élèments qui expliqueraient le rebond de notre voisin d'outre-Rhin, autant de sources d'inspiration pour enclencher celui de la France. Mais, au-delà de la simple comparaison, le diagnostic se révèle souvent complexe à établir et les voies d'amélioration difficiles à tracer.
Dans cette nouvelle lettre de La Fabrique, et à l'occasion de la parution de la note A quoi servent les filières ?, Dorothée Kohler et Jean-Daniel Weisz analysent la politique de filière française au regard des choix allemands. Nous vous proposons également une description comparée des systèmes d'apprentissage des deux côtés du Rhin.

Sept ambitions pour 2025 Rapport de la commission présidée par Anne Lauvergeon

Christophe Fabre, DG d’Axway : «l’impératif américain»

113 économistes publient un manifeste pour l’industrie

Nucléaire On/Off

Les réformes Hartz en Allemagne : dix ans après, quel bilan ?

Faut-il aider notre industrie à surmonter la crise ? Combat perdu d'avance et inutile, écrivent Augustin Landier et David Thesmar. Ardente nécessité, leur répondent 113 économistes emmenés par Gabriel Colletis et Pierre Grou.
Pendant que les économistes se disputent sur l'opportunité du volontarisme, le ministère du Redressement productif sélectionne 34 plans de reconquête industrielle à mettre en oeuvre immédiatement, et confie leur coordination à des industriels. La commission présidée par Anne Lauvergeon définit 7 ambitions pour le plus long terme (2025). Des industriels comme Christophe Fabre, PDG d'Axway, partent à la conquête des Etats-Unis...

La Lettre des Annales des mines

Télédoc 797, 120, rue de Bercy – 75572 – Paris cedex 12
Courriel : redactiondesannalesdesmines.cgeiet@finances.gouv.fr

Accès au site : http://www.annales.org/