La lettre des

n° 1 - Janvier 2013


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«Se défier du ton d'assurance qu'il est si facile de prendreet si dangereux d'écouter»

Charles Coquebert, Journal des mines n°1, Vendémiaire An III (septembre 1794)

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Série Responsabilité & Environnement
N° 69 Janvier 2013
GERER LES ENERGIES INTERMITTENTES ELECTRIQUES
Coordonné par Gilles BELLEC, Ingénieur général des Mines

La captation directe de nouvelles forces de la nature, permettant de mettre de nouvelles sources d’énergie au service des hommes, a de quoi nous faire rêver. Cela d’autant plus que ces nouvelles sources d’énergie sont renouvelables et que leur utilisation ne dégage pratiquement pas de gaz à effet de serre.
Le développement des sources électriques intermittentes auquel nous assistons, notamment en Europe, ne relève pas d’une mode passagère. Ainsi, depuis plusieurs années, l’Allemagne investit à elle seule plus de 20 milliards d’euros par an dans ce développement. Or, l’injection à grande échelle dans les réseaux d’une électricité dont la valeur d’usage est largement inconnue pose des problèmes techniques et économiques d’un caractère inédit.
Aujourd’hui, la valeur de l’électricité intermittente est souvent appréciée par référence à la « parité réseau », une expression apparue depuis quelques années dans les colloques consacrés à l’électricité. Il s’agit du coût complet (production et transport) de l’électricité « classique » au point ou est produite l’électricité intermittente. Mais ce coût ne traduit pas correctement la valeur d’usage de l’électricité intermittente si l’on souhaite une fourniture (une puissance) garantie. La production intermittente ne permet d’économiser ni les moyens de production, ni les réseaux nécessaires pour assurer cette garantie.
Sur quoi fonder alors la valeur économique de l’électricité intermittente ?

Lire la suite de l'avant-propos de Gilles BELLEC


A NOTER SUR VOS AGENDAS


Organisé par le CLUB DES ANNALES DES MINES
et ses partenaires :

Avec la participation de :

Gilles BOEUF
Président du Muséum National d'Histoire Naturelle

Jean-Marc MICHEL
Directeur général de l'aménagement, du logement et de la nature

Allain BOUGRAIN-DUBOURG
Président de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux)

Daniel BAUMGARTEN
Directeur Développement Durable de Séché Environnement
Président de la Commission biodiversité d'EpE

Débat animé par
Claire TUTENUIT
Délégué général d'EpE

Rendez-vous des Annales des Mines

Jeudi 31 janvier 2013 de 18h (précises) à 20h

DEFENSE DE LA BIODIVERSITE ET CROISSANCE ECONOMIQUE
SONT-ELLES COMPATIBLES ?

Amphi Poincaré
École Nationale Supérieure des Mines de Paris
60 boulevard Saint Michel 75006 Paris

Aujourd’hui, d’aucuns soutiennent que la croissance économique et sociale ne saurait être obtenue qu’au détriment du capital naturel. D’autres affirment que le maintien de ce capital naturel exigerait une croissance zéro, ce qui pose des problèmes inextricables, les pays les moins développés souhaitant légitimement voir s’accroître le niveau de vie de leur population. Mais l’idée commence à se faire jour qu’il est possible d’échapper à ce choix peu engageant en faisant de la biodiversité un fondement central du développement durable : la restauration du capital écologique pourrait ainsi être source d’opportunités économiques, le capital naturel pourrait alimenter le développement économique et social sans être pour autant consommé... Comment se présente ce débat à l’heure où vient d’être décidée la création d’une Agence nationale pour la biodiversité ?

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LES PARTENAIRES DES ANNALES DES MINES PUBLIENT

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Table des matières

Les ingénieurs des Mines : cultures, pouvoirs, pratiques
Colloque des 7 et 8 octobre 2010
sous la direction scientifique
d'Anne-Françoise Garçon et Bruno Belhoste

Les grands corps de l’État n’ont pas toujours bonne presse, mais, en même temps, ils fascinent. Créé au XVIIIe siècle, le corps des Mines n’a cessé de contribuer à la construction économique du pays. Passés par l’École polytechnique et l’École des mines, les ingénieurs du corps ont surveillé et, souvent, directement encadré les secteurs de l’industrie et de l’énergie. Ils ont également joué un rôle éminent dans le domaine scientifique, leurs contributions allant des sciences « dures » (mathématiques et physique, avec Henri Poincaré, chimie avec Henry Le Châtelier) à l’économie, avec Maurice Allais, le seul Français ayant reçu le prix Nobel d’économie, et aussi la sociologie, avec Frédéric Le Play, considéré comme l’un des précurseurs de cette discipline.

Industriel dans son essence, industrialiste dans son esprit, ce corps de fonctionnaires a sou- vent adopté des approches libérales, mais, a contrario, il a souvent impulsé un patriotisme économique de bon aloi dans le cadre de « grands programmes » d’État.

Il restait à la richesse de cette expérience, à la fois technique, scientifique et administrative, à se constituer en histoire, à se « conscientiser ». Telle était l’ambition du colloque dont les actes sont présentés dans ce volume. Organisé dans le cadre de la célébration du deuxcentième anniversaire du décret du 18 novembre 1810 qui a organisé le « Corps impérial des Ingénieurs des Mines », ce colloque historique s’est attaché à mettre en lumière le rôle joué au service de la France par ces hauts fonctionnaires à formation scientifique et technique.

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Quelle croissance pour l'humanité ?
Par Michel Juffé
Éditeur : L'Harmattan, Paris
Collection : Questions contemporaines
166 pages; (22 x 14 cm)

Quelle croissance pour l'humanité ? Le chant qu'entonne le choeur de nos dirigeants est celui de la croissance illimitée de la puissance. Cette démesure est profondément néfaste, humiliante, blessante, meurtrière. Ne pouvons-nous renoncer à l'hégémonie d'un type de puissance, que ce soit celle de l'argent, de la consommation de masse ou de tout autre dogme religieux ou politique ? La « décroissance » est un palliatif, non un remède. Tentons de trouver les voies d'un perfectionnement de l'humanité, pour tous ses membres et toutes ses sociétés. Apprenons que nous sommes une partie intégrante de la Nature, aux formes, aptitudes, modes de coopération et de compétition, créations, mutations et extinctions... infiniment variés et variables. L'humanité, fragile et inventive, est capable de contribuer, pour elle-même et pour les autres vivants, à cette immense variété de modes de vie, de formes de solidarité, de voies de création, de moyens de s'enrichir, qui se combinent et se fertilisent mutuellement... à l'infini.

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Alterscience: Postures, dogmes, idéologies
Par Alexandre Moatti
Éditeur : Odile Jacob
336 pages; (155 x 240 mm)

Remise en cause de la théorie d’Einstein, de celle de Darwin, créationnisme et fondamentalismes, cosmologies païennes, mouvements technofascistes, idéologies radicales anti-science… Pourquoi des personnes formées à la science en viennent-elles à adopter une attitude en opposition virulente à la science de leur époque ? Comment mobilisent-elles leur capacité de raisonnement au service de dogmes et d’idéologies sans rapport avec la science ? Peut-on tirer un fil historique entre ces postures depuis la naissance de la science moderne au XVIe siècle ? De nos jours, quel est l’impact sur les rapports entre science et société de ces attitudes, diffusées et multipliées par le canal de l’Internet?

Rejet de la science contemporaine, de la spécialisation et de l’abstraction mathématique ; appel au bon sens et à une science globale ; vitupération pouvant aller jusqu’à l’invocation de la théorie du complot ; instrumentalisation de la science à des fins idéologiques ou religieuses : voilà les principales caractéristiques des mouvements ou des individus étudiés dans cet ouvrage.

La fabrique de l'industrie
Un réseau mobile très bas débit pour la “troisième vague industrielle” (28/12/2012)

L'Internet des objets est annoncé comme une révolution imminente, d'autant que des géants tels que General Electric ou Intel prennent le sujet très au sérieux. Fait nouveau : cet Internet a désormais son réseau mobile, grâce à Sigfox, une start-up française.


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La fabrique de l'industrie
Industrial Internet : la vision stratégique de General Electric (27/12/2012)

GE appelle cela l’Industrial Internet : la combinaison de la saisie de données sur des produits et le traitement de ces big data. Pour l’entreprise, c’est une nouvelle ère industrielle qui commence. Elle y consacre plus d’1,5 milliard de dollars de R&D sur 3 ans.

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